Customize this title in frenchDes militants libanais luttent contre le développement rampant des plages

Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words Amchît (Liban) (AFP) – Dans une partie vierge de la côte nord du Liban, un visiteur marin rare a alimenté l’opposition à un développement du front de mer, dans un pays où la construction incontrôlée a obstrué l’accès aux plages. Les habitants d’Amchit disent qu’un phoque moine de Méditerranée visite parfois la région, se réfugiant dans les eaux cristallines d’une grotte marine accessible uniquement en pataugeant ou en pagayant entre des rochers bas pour atteindre une petite crique abritée.Mais le groupe environnemental local Terre Liban a averti qu’un projet de développement sur le terrain au-dessus risque de provoquer l’effondrement de la grotte, détruisant le site isolé. »Le phoque a choisi cette grotte marine parce que l’eau est propre » et que le rivage couvert offre un lieu de repos, a déclaré Farid Sami Abi Yunes.L’architecte, 41 ans, fait partie de ceux qui militent pour que la grotte soit classée réserve naturelle.Les phoques moines de Méditerranée étaient autrefois abondants mais sont maintenant considérés comme menacés par l’Union internationale pour la conservation de la nature, qui cite des menaces telles que la perte d’habitat.Milad Fakhri, du Centre national des sciences marines, affirme que des phoques ont été aperçus dans les eaux libanaises ces dernières années, mais « aucune étude officielle n’a été menée » à leur sujet. Abi Yunes, l’un de ceux qui ont eu la chance d’avoir pris une photo du phoque en kayak, a déclaré qu’il était déterminé à protéger la zone. Une zone de côte clôturée pour le développement près d’une grotte marine au large du village d’Amchit, au nord du Liban © JOSEPH EID / AFP « Cette villa ne doit pas être construite (…) au-dessus d’une grotte abritant un animal menacé d’extinction », a-t-il déclaré. »Eaux usées brutes »Les habitants d’Amchit accusent les autorités d’avoir donné le feu vert à la construction sans tenir compte du visiteur poilu.Une grande partie du front de mer libanais est parsemée de structures et de développements formels et informels, dont certains sont abandonnés.De nombreuses stations balnéaires qui restreignent désormais l’accès à la côte sont sans licence, construites sur des terres acquises pendant la guerre civile de 1975-1990.Certains établissements facturent plus de 30 dollars par jour pour l’entrée – des prix exorbitants dans un pays en proie à une crise économique écrasante.Le groupe local Nahnoo, qui milite pour la préservation des espaces publics, affirme que plus de 80 % de la côte libanaise n’est plus librement accessible. Les nageurs profitent des eaux bleues du village de Kfarabida, au nord du Liban © JOSEPH EID / AFP Le président du groupe, Mohammad Ayoub, a déclaré que la majeure partie du reste était effectivement inutilisable en raison du déversement des « eaux usées brutes ».La construction effrénée n’est pas nouvelle au Liban mais maintenant « les gens se mobilisent davantage pour défendre le domaine public », a déclaré Ayoub.Son groupe a enregistré plus de 1 100 infractions à la construction sur la côte libanaise.Des militants locaux ont montré à l’AFP plusieurs cas de construction côtière qui, selon eux, entravaient l’accès du public.Plus au nord, à Thoum, Riad Nakhul a déclaré que les propriétaires de deux installations balnéaires n’avaient pas respecté un ordre d’arrêt des travaux émis en juin. »Les travaux continuent discrètement », a déclaré Nakhul, militant et historien, en désignant une partie de la côte qui avait été cimentée et où une piscine était en cours de construction. »Pourquoi les autorités ne bougent-elles pas et n’appliquent-elles pas leur décision? » Il a demandé. »Nous n’avons rien contre le tourisme », a-t-il ajouté, mais la construction d’installations balnéaires « doit être légale ».Demande de démolitionDans la ville voisine de Kfarabida, les habitants ont plutôt remporté une petite victoire sur la plage « Abu Ali », dont l’étroit croissant de sable rocheux est coincé entre le bord d’une colline et l’eau bleue scintillante.L’espace, l’une des dernières plages publiques de la région, abritait autrefois une structure de l’époque de la guerre civile construite illégalement sur le rivage, a déclaré l’activiste Tony Nassif, 26 ans. Le groupe d’activistes Nahnoo affirme que plus de 80% de la côte libanaise n’est plus librement accessible © JOSEPH EID / AFP « Nous avons découvert récemment que le propriétaire souhaitait développer » la structure, reprenant ainsi la plage, a déclaré Nassif.Alors « nous avons décidé de nous regrouper pour exiger sa démolition », a-t-il déclaré à l’AFP, pointant du doigt l’espace vide désormais libre pour les baigneurs.Le mois dernier à Naqura, sur la côte sud du Liban, des groupes environnementaux, dont Nahnoo, ont réussi à arrêter les travaux de développement préparatoires sur un autre site du front de mer.Ailleurs, cependant, les nageurs et les baigneurs ont déjà été expulsés.Karl Metrebian, 32 ans, a déclaré avoir changé de plage après la privatisation de celle qu’il fréquentait depuis des années à Kfarabida. »Partout dans le monde, la côte est libre », a déclaré Metrebian, qui travaille dans l’industrie du divertissement. « Pourquoi cela devrait-il être différent ici ? »Clara Khoury de Nahnoo a accusé les autorités de fermer les yeux sur les développements côtiers qui bloquaient l’accès public. »Au Liban, malheureusement, quand les gens ont de l’influence, l’Etat fait des exceptions », a-t-elle allégué. © 2023 AFP

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