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L’explosion s’est produite mercredi dans la province du Nord-Kivu, dans l’est agité de la RDC, où plusieurs groupes armés sont basés.
Au moins neuf personnes ont été tuées et 16 blessées après l’explosion accidentelle d’un engin explosif dans un champ en République démocratique du Congo déchirée par le conflit, ont indiqué jeudi des sources locales à l’agence de presse AFP.
L’explosion s’est produite mercredi soir à Lubwe Sud dans le territoire de Rutshuru de la province du Nord-Kivu.
Justin Mwangaza, une figure de la société civile locale, a déclaré qu’un civil avait ramassé une bombe dans un champ et l’avait donnée à un milicien lorsqu’elle a ensuite explosé. Neuf personnes ont été tuées et 16 blessées, a-t-il dit.
Une infirmière d’une clinique voisine a confirmé le bilan, expliquant que deux personnes sont mortes sur le coup et sept ont succombé plus tard à leurs blessures. Certaines des 16 personnes blessées sont dans un état critique, a indiqué l’infirmière.
Alain Uaykani Alwak d’Al Jazeera a confirmé l’incident et le nombre de morts.
Les groupes armés sévissent dans une grande partie de l’est de la RDC depuis des décennies, héritage des guerres régionales qui ont éclaté dans les années 1990 et 2000. Selon un décompte des Nations Unies, il y aurait jusqu’à 120 groupes dans la région.
L’un de ces groupes, le M23, s’est emparé de vastes étendues de territoire au Nord-Kivu depuis qu’il a repris les armes fin 2021 après des années de sommeil.
La campagne rebelle a déplacé plus d’un million de personnes, selon le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA).
Dans un rapport de juin 2023, Human Rights Watch (HRW) a en outre accusé le groupe d’avoir commis des meurtres, des viols et «d’autres crimes de guerre» au cours des derniers mois.
Des experts indépendants de l’ONU, le gouvernement de la RDC et plusieurs pays occidentaux, dont les États-Unis et la France, accusent le Rwanda de soutenir activement le M23, malgré les démentis de Kigali.