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Fait marquant, les autorités canadiennes ont appréhendé un policier à la retraite, William Majcher, accusé d’ingérence étrangère au nom de la Chine.
L’arrestation intervient au milieu d’une escalade des tensions entre le Canada et la Chine, suscitant des inquiétudes quant à d’éventuelles tentatives d’influencer les affaires canadiennes par des entités étrangères, comme le rapporte l’AFP.
Officier à la retraite accusé de servir les intérêts chinois
William Majcher, un ancien policier de 60 ans résidant à Hong Kong, est accusé d’avoir mis à profit ses connaissances et son vaste réseau canadien pour obtenir des renseignements ou fournir des services qui auraient profité à la République populaire de Chine. Les autorités ont lancé une enquête sur ses activités à l’automne 2021, soupçonnant qu’il aurait pu contribuer aux efforts du gouvernement chinois pour identifier et intimider des personnes au-delà du champ d’application de la loi canadienne.
Accusations et comparution devant le tribunal
Majcher a comparu devant le palais de justice de Longueuil à l’extérieur de Montréal par vidéoconférence pour faire face à des accusations d’avoir commis des « actes préparatoires au profit d’une entité étrangère » et de complot. Il a été arrêté à Vancouver et est actuellement en détention, en attendant sa prochaine comparution devant le tribunal prévue mercredi 27 juillet.
Relations Canada-Chine et tensions persistantes
Les tensions entre le Canada et la Chine sont à la hausse depuis 2018, lorsque l’arrestation d’un dirigeant de Huawei à Vancouver en vertu d’un mandat américain a été suivie de la détention de deux ressortissants canadiens en Chine dans un acte présumé de représailles. Bien que les trois individus aient été libérés, les tensions dans la relation bilatérale ont persisté. La Chine a accusé le Canada de s’aligner sur la politique chinoise des États-Unis, tandis que les autorités canadiennes accusent régulièrement la Chine de s’ingérer dans leurs affaires publiques.
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Au cours des derniers mois, les soupçons d’ingérence chinoise dans les élections fédérales canadiennes se sont accrus, mettant le gouvernement du premier ministre Justin Trudeau sous une pression accrue. Un rapport publié par un rapporteur spécial du gouvernement en mai a confirmé les tentatives de la Chine de se mêler des deux derniers scrutins du Canada, mais n’a pas réussi à influencer les résultats. Cette révélation a soulevé des inquiétudes quant à la protection des processus démocratiques du Canada contre les influences extérieures.
Pour répondre aux préoccupations concernant une ingérence présumée, le Canada a pris la mesure d’expulser un diplomate chinois en mai, accusant l’individu de cibler un législateur critique de Pékin. Cependant, la Chine a toujours nié ces allégations, affirmant qu’elles sont sans fondement.
(Avec les contributions des agences)