Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words
Phnom Penh (AFP) – Les Cambodgiens voteront dimanche lors d’une élection que le dirigeant de longue date Hun Sen est presque assuré de gagner alors qu’il cherche à assurer son héritage en remettant les rênes à son fils aîné.
Publié le:
3 minutes
L’ancien cadre khmer rouge de 70 ans est au pouvoir depuis 1985 et ne fait face à aucune véritable concurrence lors de ce vote, avec des partis d’opposition interdits, des candidats challengers contraints de fuir et la liberté d’expression étouffée.
Son Parti du peuple cambodgien (PPC) conservera probablement les 125 sièges de la chambre basse, prolongeant son emprise sur le pouvoir et ouvrant la voie à une succession dynastique que certains critiques ont comparée à la politique nord-coréenne.
Le seul parti d’opposition sérieux a été disqualifié pour un détail technique à l’approche des élections et ce sera une surprise si l’un des 17 autres petits partis mal financés remporte des sièges.
Plus de 9,7 millions de personnes se sont inscrites pour voter lors de la septième élection depuis que les premiers sondages parrainés par les Nations Unies en 1993 après des années de conflit – y compris les Khmers rouges génocidaires – ont laissé le pays dévasté.
Au cours des 30 dernières années, les espoirs que la communauté internationale aurait pu avoir pour une démocratie multipartite dynamique au Cambodge ont été anéantis par le mastodonte du régime de Hun Sen.
Le Premier ministre vétéran a commencé à se tourner vers l’avenir, affirmant qu’il passerait le relais à son fils, le général quatre étoiles Hun Manet, peut-être même dans les semaines à venir.
Le rejeton de 45 ans a dirigé le dernier rassemblement du CPP à Phnom Penh avant le jour du scrutin, déclarant vendredi à une foule bruyante que c’était le « jour de la victoire » pour le pays.
Les critiques seraient en désaccord et les groupes de défense des droits ont condamné les prochaines élections.
A la veille du scrutin, une coalition de 17 membres, dont le Réseau asiatique pour des élections libres (ANFREL) et la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH), a qualifié le scrutin de « profonde préoccupation ».
« L’exercice électoral à venir indique une absence notable de transparence, d’équité et d’inclusivité dans le processus électoral », ont-ils déclaré dans un communiqué publié samedi.
– Partis dissous –
Le seul véritable défi lancé au CPP de Hun Sen était venu du Candlelight Party (CP). Mais en mai, le corps électoral du pays a refusé de l’enregistrer, le rendant illisible pour concourir.
La décision est intervenue après que le parti ait obtenu de meilleurs résultats que prévu lors des élections locales de l’année dernière, remportant 22% du vote populaire.
Sur le plan international, Hun Sen a joué sur les tensions entre les États-Unis et la Chine, accumulant des sommes énormes dans les investissements chinois qui ne s’accompagnent d’aucune demande gênante de réformes démocratiques.
S’exprimant avant le vote, le PC a déclaré à l’AFP que la décision d’inscription signifiait qu’il n’y avait aucun moyen que l’élection soit libre ou équitable.
« En ce qui concerne les résultats, tout le monde sait qui va gagner », a déclaré Rong Chhun, vice-président du CP.
Avant les élections, la liberté d’expression a été fortement étouffée, l’un des rares organes d’information indépendants restants, Voice of Democracy, ayant fermé plus tôt cette année.
Et ce n’est que le mois dernier que Hun Sen a ordonné la modification des lois électorales, interdisant à quiconque ne voterait pas lors du prochain scrutin de se présenter aux élections – une décision qui affectera ses rivaux en exil.
Parmi ces challengers se trouve l’ennemi de longue date Sam Rainsy, qui s’est exilé en France pendant près d’une décennie pour éviter des condamnations pénales qui, selon lui, sont politiquement motivées.
Sur le plan national, le chef de l’opposition Kem Sokha languit en résidence surveillée, après avoir été condamné à 27 ans pour trahison pour un complot présumé avec des étrangers visant à renverser le gouvernement de Hun Sen.
« Je ne peux pas évaluer »
Dans les jours précédant les élections, la capitale Phnom Penh était recouverte d’énormes affiches de Hun Sen.
Mais beaucoup se tournent maintenant vers Hun Manet, éduqué aux États-Unis et en Grande-Bretagne, se demandant si un changement de direction pourrait apporter des changements au pays.
« Pour moi, je veux d’abord voir son travail, puis je pourrai évaluer », a déclaré à l’AFP un Cambodgien de 73 ans.
« Pour l’instant, je ne peux rien évaluer pour le moment », a-t-il ajouté, refusant de donner son nom.
Les bureaux de vote doivent ouvrir à 7h00 (0000 GMT) et fermer à 15h00.
© 2023 AFP