Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 wordsLa guerre féroce au Soudan entre l’armée et un puissant groupe paramilitaire a atteint le sombre cap des 100 jours sans aucun signe de répit. Le 15 avril, une lutte de pouvoir entre le chef de l’armée Abdel Fattah al-Burhan et son ancien adjoint, le commandant des Forces de soutien rapide (RSF) Mohamed Hamdan « Hemedti » Dagalo, a éclaté en un conflit total, tuant des milliers de personnes, forçant des millions de personnes à quitter leur foyer et exacerbant une crise humanitaire aiguë. Voici les principaux développements de la guerre jusqu’à présent. 15 avril : Les combats éclatent Le 15 avril, des tirs nourris et des explosions secouent la capitale, Khartoum, semant la panique dans la ville et au-delà. L’armée et les RSF s’accusent mutuellement d’avoir attaqué en premier. Les affrontements surviennent après des années d’instabilité et de coups d’État répétés. Des combats éclatent également dans la région occidentale du Darfour, qui est encore sous le choc d’une guerre brutale qui a commencé en 2003 sous le dirigeant de longue date Omar al-Bashir. 22 avril : Début des évacuations Plusieurs pays se précipitent pour évacuer leurs ressortissants par voie aérienne ou terrestre. Des milliers de personnes fuient dans l’exode tandis que de nombreuses ambassades sont saccagées. Des millions de Soudanais restent coincés dans leurs maisons avec des réserves d’eau, de nourriture, de médicaments et d’autres articles de base qui s’épuisent. 25 avril : Echec de la trêve Les États-Unis et l’Arabie saoudite négocient une trêve de 72 heures mais celle-ci est rapidement violée. Une série d’autres accords de trêve qui suivent échouent. Ahmed Harun, une figure de proue du gouvernement d’al-Bashir, qui a été destitué par l’armée à la suite de manifestations populaires qui ont duré des mois, a déclaré qu’il s’était évadé de prison. L’armée affirme qu’al-Bashir, qui est recherché par la Cour pénale internationale (CPI) pour génocide dans la guerre au Darfour, a été transféré dans un hôpital avant le début des combats. 26 avril : les agences d’aide en difficulté Les agences d’aide sonnent l’alarme alors que les efforts humanitaires sont interrompus à travers le pays. Les organisations ont du mal à reprendre leurs activités tout en assurant la sécurité de leurs travailleurs. 27 avril : cessez-le-feu violé L’armée soudanaise et les RSF conviennent de prolonger le cessez-le-feu chancelant pour « 72 heures supplémentaires » dans un contexte de violence continue à Khartoum et dans la région occidentale du Darfour. Mais les combats se poursuivent alors que des avions de combat patrouillent au-dessus de la banlieue nord de la capitale et que des combattants au sol échangent des tirs d’artillerie et de mitrailleuses lourdes, selon des témoins. 6 mai : début des pourparlers de Djeddah Des pourparlers soutenus par les États-Unis et l’Arabie saoudite entre l’armée et les émissaires de la RSF commencent dans la ville saoudienne de Djeddah. 11 mai : Besoin d’aide humanitaire Les deux parties acceptent de permettre à l’aide humanitaire d’atteindre les zones touchées, s’engageant « à assurer la protection des civils », mais, une fois de plus, les combats ne s’arrêtent jamais. 22 mai : Cessez-le-feu de nouveau violé Un nouveau cessez-le-feu d’une semaine entre en vigueur mais est également violé à plusieurs reprises. 31 mai : L’armée sort Le 31 mai, l’armée dit avoir suspendu sa participation aux pourparlers de cessez-le-feu, accusant les RSF de ne pas respecter ses engagements. 1er juin : les États-Unis imposent des sanctions Les États-Unis imposent les premières sanctions liées au conflit, ciblant deux firmes liées à l’armée et deux autres liées aux RSF. Il avertit qu’il « tiendra responsables » tous ceux qui sapent la paix dans le pays et affirme qu’il imposera des restrictions de visa « contre les acteurs qui perpétuent la violence ». 3 juin : L’armée apporte des renforts L’armée soudanaise appelle des renforts, faisant craindre aux habitants de Khartoum une aggravation du conflit. L’armée tente de prendre le contrôle d’une base militaire de la capitale appartenant aux RSF. 6 juin : Pénurie de fournitures L’intensification des attaques ajoute à la misère des civils déjà aux prises avec des quantités limitées d’eau, de nourriture et de médicaments, tandis que des pillards volent des quartiers de Khartoum, volent des voitures, brisent des coffres-forts et occupent les maisons des gens. 7 juin : un incendie de carburant éclate Un incendie majeur engloutit une installation de carburant à Khartoum alors que les combats font rage pour un dépôt d’armes crucial. De la fumée s’échappe du site de stockage de carburant qui se trouve à proximité d’une base militaire et de l’entreprise de fabrication d’armes. 8 juin : Orphelins évacués Au moins 280 enfants et 70 de leurs soignants sont emmenés de l’orphelinat Al-Mayqoma à Khartoum vers une nouvelle installation à Madani, à environ 135 km (85 miles) au sud-est de la capitale. Le fait que le transfert ait finalement lieu huit semaines après le début du conflit met en évidence la difficulté d’obtenir des garanties de sécurité des parties belligérantes. 9 juin : l’envoyé de l’ONU déclaré « persona non grata » Les autorités soudanaises déclarent l’envoyé de l’ONU dans le pays, Volker Perthes, « persona non grata » deux semaines après que le chef de l’armée l’a accusé d’attiser le conflit. 10 juin : annonce du cessez-le-feu Les parties belligérantes conviennent d’un cessez-le-feu de 24 heures et acceptent de permettre la circulation et l’acheminement sans entrave de l’aide humanitaire dans tout le pays. 11 juin : Les combats reprennent Moins de 30 minutes après la fin du cessez-le-feu, les combats reprennent avec une intensité renouvelée. Des raids aériens, des tirs d’artillerie et des mitrailleuses ont pu être entendus pilonner plusieurs régions du pays, tuant sept civils. 14 juin : Plus de deux millions de personnes fuient Selon l’ONU, plus de deux millions de personnes ont été forcées de fuir leur foyer à travers le Soudan, dont plus de 1,6 million ont fui vers des zones plus sûres à l’intérieur du pays et environ 530 000 autres vers les pays voisins. 15 juin : meurtre du gouverneur du Darfour occidental Le gouverneur de l’État du Darfour occidental, Khamis Abakar, est enlevé et tué après avoir publiquement imputé la mort de civils aux RSF. L’incident marque une nouvelle escalade du conflit. 17 juin : annonce du cessez-le-feu Les parties rivales acceptent un cessez-le-feu de 72 heures et autorisent la circulation et l’acheminement sans entrave de l’aide humanitaire. 19 juin : les donateurs promettent près de 1,5 milliard de dollars Les donateurs internationaux promettent près de 1,5 milliard de dollars pour la réponse humanitaire au Soudan et à la région, selon l’ONU, après avoir appelé les pays à intensifier leurs efforts d’aide. L’organisme affirme que son programme d’aide d’urgence nécessite un financement de 2,57 milliards de dollars. 20 juin : le gouverneur du Darfour demande une enquête Le gouverneur du Darfour, Mini Arko Minawi, appelle à une enquête internationale sur les violences contre les habitants de la région et exhorte le Conseil de sécurité de l’ONU à autoriser la CPI à enquêter sur « les crimes et les assassinats ». 21 juin : Les combats reprennent Des batailles intenses éclatent après l’expiration d’un cessez-le-feu de 72 heures, avec de violents combats signalés dans certaines parties de la capitale, notamment autour du siège de l’agence de renseignement près de l’aéroport international de Khartoum. 27 juin : L’armée déclare une trêve « unilatérale » Al-Burhan annonce un cessez-le-feu « unilatéral » le premier jour de la fête musulmane de l’Aïd al-Adha. Son annonce intervient après que Hemedti a déclaré un cessez-le-feu « unilatéral » de deux jours. 28 juin : Raids aériens signalés Les habitants disent que des raids aériens et des tirs anti-aériens frappent Khartoum alors que les combats entre les parties belligérantes s’intensifient. 2 juillet : Les combats continuent Les combats se poursuivent alors que des raids aériens sont lancés dans les parties nord de Khartoum et que l’artillerie lourde est utilisée dans l’est de la ville. 5 juillet : l’ONU dénonce les « violences sexuelles » L’ONU est choquée par l’augmentation de la violence sexuelle à l’égard des femmes et des filles au Soudan et appelle à des enquêtes approfondies et indépendantes sur toutes les violations et abus présumés afin que les auteurs rendent des comptes. 10 juillet : Le bloc régional appelle à un sommet L’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), composée de huit États de la Corne de…
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