[ad_1]
La Commission européenne a dévoilé un projet de loi qui obligerait les banques à proposer des paiements instantanés en euros sans frais supplémentaires.
La proposition permettrait aux gens de transférer de l’argent à tout moment de la journée, n’importe quel jour de la semaine, en 10 secondes – un progrès marqué par rapport aux paiements par carte traditionnels ou aux virements bancaires, qui peuvent prendre jusqu’à trois jours.
En termes simples : les banques feraient enfin ce que PayPal et d’autres font depuis des années.
Mairead McGuinness, chef des services financiers de l’Union européenne, a qualifié le changement de « sismique et comparable au passage du courrier au courrier électronique ».
Elle a dit qu’il était particulièrement important à un moment où le continent est confronté à des factures énergétiques qui montent en flèche et à une crise du coût de la vie cela signifie « chaque centime compte ».
Un coup de pouce à la trésorerie
Cette décision pourrait en effet améliorer considérablement les flux de trésorerie des ménages et des entreprises, et générer des économies pour les petites et moyennes entreprises, en particulier les détaillants.
Chaque jour, près de 200 milliards d’euros sont bloqués en transit dans le système financier, un soi-disant «flottant de paiement» qui pourrait désormais être libéré et réinjecté plus rapidement dans l’économie, selon la Commission.
En d’autres termes, il n’est pas nécessaire de regarder votre compte bancaire pendant des jours en attendant que votre chèque de paie arrive ; vous pourriez être en mesure de commencer à le dépenser à la minute où votre employeur transfère l’argent.
Qu’est-ce qui va changer ?
Cette décision permettra aux consommateurs de payer par virement instantané dans les magasins – par exemple en utilisant un code QR au lieu d’une carte de crédit ou de débit – ou pour les paiements entre particuliers, par exemple, pour diviser une note de restaurant ou acheter quelque chose en second. -main.
L’organisation européenne des consommateurs, le BEUC, a salué la proposition, affirmant qu’elle rendrait les paiements instantanés « plus sûrs, plus abordables et plus pratiques ».
En pratique, les changements signifieraient :
- Toutes les banques doivent proposer des paiements instantanés à tous leurs clients ;
- Les paiements instantanés seront offerts sans frais supplémentaires par rapport aux virements normaux ;
- Les banques devront vérifier que le numéro de compte correspond au nom du bénéficiaire du paiement et avertir le payeur de tout risque de fraude.
Actuellement, certaines banques facturent beaucoup plus pour un virement instantané – jusqu’à 30 € dans certains cas – que pour les virements traditionnels.
En conséquence, l’adoption a été lente. Selon la Commission, seulement 11 % environ de tous les virements en euros dans l’UE étaient instantanés au début de 2022.
Il a déclaré que l’accélération de leur déploiement garantirait que l’économie du bloc reste compétitive à l’ère numérique.
Les entreprises américaines Visa et Mastercard dominent actuellement les paiements par carte transfrontaliers, et Bruxelles espère que les paiements instantanés, combinés à des réformes telles que la « banque ouverte » ou les sociétés fintech utilisant les données bancaires d’un client pour offrir une gamme de services, stimuleront la concurrence.
Cette décision intervient dans le cadre de réformes financières plus larges de l’UE, notamment le déploiement très attendu d’un euro numérique.
Le projet de loi proposé, qui doit être approuvé par les États de l’UE et le Parlement européen pour devenir loi, donnerait aux banques de la zone euro six mois pour pouvoir recevoir des paiements instantanés en euros et un an pour pouvoir les envoyer.
Les banques des autres pays de l’UE disposeront de 24 mois pour s’adapter aux nouvelles règles.
[ad_2]
Source link -32