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© Reuter. PHOTO DE DOSSIER : Le bâtiment de la Réserve fédérale américaine à Washington, DC/File Photo
(Reuters) – Les banques centrales occupent le devant de la scène avec cinq de celles qui supervisent les 10 devises les plus négociées – dont la Réserve fédérale américaine – organisant des réunions de fixation des taux, ainsi qu’un certain nombre de banques des marchés émergents.
Voici votre semaine à venir sur les marchés de Lewis Krauskopf à New York, Kevin Buckland à Tokyo, Amanda Cooper, Naomi Rovnick et Karin Strohecker à Londres.
1/ ET SUIVANT
La BCE vient de signaler la fin de ses hausses agressives de taux, encourageant les marchés. C’est désormais au tour de la banque centrale la plus importante du monde.
On s’attend généralement à ce que la Fed laisse son taux directeur dans une fourchette de 5,25 à 5,50 % à l’issue de sa réunion mercredi. Les derniers chiffres de l’inflation ont été légèrement plus élevés que prévu, mais cela n’a guère renforcé les arguments en faveur d’une augmentation imminente des taux.
Que ce soit aux États-Unis ou en Europe, les investisseurs soupçonnent que ce cycle mondial de resserrement des taux touche à sa fin. Cela ne signifie pas que les craintes d’une inflation potentiellement persistante maintiendront les taux élevés plus longtemps. Et un ton belliciste du chef de la Fed, Jerome Powell, pourrait maintenir les rendements du Trésor à un niveau élevé, atténuant encore davantage l’attrait des actions mais soutenant le dollar.
2/ SUPER JEUDI
Les décisions en matière de taux d’intérêt au Royaume-Uni, en Scandinavie et en Suisse donneront des indices sur la capacité de ces économies du nord de l’Europe à résister à un nouveau resserrement monétaire.
La Riksbank suédoise devrait augmenter de 25 points de base à 4%, malgré des difficultés économiques croissantes liées à la contraction de la production, une monnaie faible et une inflation supérieure à l’objectif malgré une baisse à 4,7% en août.
Jeudi également, la Banque d’Angleterre devrait relever ses taux pour la 15e réunion consécutive, portant les coûts d’emprunt de référence à 5,5 %. Même si l’inflation globale diminue parallèlement à la baisse des prix de l’immobilier, une minorité significative d’économistes s’attend à une nouvelle hausse cette année.
La banque centrale norvégienne devrait également augmenter les coûts d’emprunt de référence, après une hausse de 25 points de base en août à 4 %. Les paris sur le marché monétaire quant à savoir si la Suisse augmentera ou maintiendra son taux à 1,75% sont partagés à parts égales.
3/ LE FAUCON INTÉRIEUR DE L’UDEDA Les récents commentaires du gouverneur de la Banque du Japon, Kazuo Ueda, ont mis le feu au marché obligataire d’État japonais, faisant grimper les rendements de référence au-dessus de 0,7 % pour la première fois depuis près d’une décennie. L’étincelle a été une soudaine tendance belliciste : quelques semaines seulement après avoir doublé le plafond des rendements à 10 ans à 1 %, Ueda parlait de la fin possible des taux à court terme négatifs d’ici la fin de l’année. La décision politique et la conférence de presse de la BoJ du 22 septembre sont devenues cruciales : premièrement, pour savoir si un autre ajustement politique est en cours, et ensuite, pour voir si Ueda clarifie sa position après avoir jugé la réaction du marché. Certains observateurs surpris de la BoJ émettent l’hypothèse que ce changement a été provoqué par la chute du yen vers un plus bas de 10 mois à 147,875 pour un dollar, ce qui a commencé à inquiéter le ministère japonais des Finances. Mais des actes plutôt que des paroles pourraient s’avérer nécessaires pour enrayer cette baisse : après un rebond, le yen croupit de nouveau autour de 147,30.
4/ DES TRAJECTOIRES DIVERGENTES
Les facteurs d’incitation et d’attraction exercés sur les banques centrales ne sont nulle part plus visibles que sur les marchés émergents.
Une grande partie de l’Amérique latine, qui a procédé à des hausses rapides et importantes lors du dernier cycle de resserrement, est désormais fermement en mode assouplissement. Les décideurs politiques brésiliens réunis mercredi devraient s’en tenir à leur promesse de réductions de 50 points de base par réunion pour réduire l’indice de référence actuellement à 13,25 %.
Mais pour la banque centrale turque, qui se réunira jeudi, la seule issue est de se relever. S’efforçant de remettre la politique monétaire sur une voie orthodoxe après des années pendant lesquelles le président Tayyip Erdogan a poussé à une baisse des taux malgré une inflation galopante, les analystes estiment que les décideurs politiques relèveront l’indice de référence à 35 % d’ici la fin de l’année, contre 25 % actuellement.
L’Afrique du Sud maintiendra ses taux à 8,25 % lors de sa réunion de jeudi pour limiter l’impact de l’inflation des prix du carburant. Les banques centrales égyptiennes et taïwanaises se réunissent le même jour.
5/ CELA ALLAIT TELLEMENT BIEN
Août a été le mois où les consommateurs européens ont finalement cédé.
Le secteur des services est tombé en contraction pour la première fois cette année, contre 13 mois consécutifs de contraction de l’activité dans le secteur manufacturier. Un chiffre inférieur à 50 ne signifie pas un désastre, mais le ralentissement a été beaucoup plus profond que prévu. Cela a tiré la sonnette d’alarme, faisant chuter jusqu’à 1% de l’euro à un moment donné le jour de sa publication.
L’activité dans l’ensemble de l’économie s’est essoufflée et les économistes estiment qu’une récession dans la zone euro devient rapidement inévitable, en particulier compte tenu de la détérioration de l’activité commerciale.
Il y a cependant de l’espoir que le secteur manufacturier puisse avoir dépassé le pire de la récession, et les enquêtes flash de l’indice des directeurs d’achat du 22 septembre pourraient le confirmer. Mais alors que les consommateurs ressentent les conséquences des taux d’intérêt élevés et de l’inflation, la reprise du secteur des services en Europe pourrait être une perspective plus lointaine.