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Les législateurs du Parlement européen ont accueilli avec prudence La dernière annonce du président de la Commission européenne en matière de stratégie de défense constitue un pas dans la bonne direction, mais il a souligné la nécessité de disposer d’un financement suffisant et de la participation des États membres.
Ajoutant une couche supplémentaire aux nombreux programmes et fonds à court terme existants pour renforcer la base industrielle de défense en Europe, Ursula von der Leyen a annoncé une stratégie européenne pour l’industrie de défense dans son discours sur l’état de l’Union mercredi dernier (13 septembre).
Selon le commissaire au Marché intérieur, Thierry Breton, ce projet comprendra une loi sur la production de défense et le plan européen d’investissement dans la défense (EDIP).
Mais malgré cet accueil prudent, le fait qu’une stratégie à long terme soit évoquée seulement un an avant la fin du mandat de l’exécutif européen, laissant peu de temps pour les négociations, a également fait sourciller certains spécialistes de la défense du Parlement européen.
Stratégie bienvenue
L’annonce d’une « stratégie » « confirme que l’Union a atteint une sorte d’âge de raison, avec la prise de conscience de la nécessité d’un complexe militaro-industriel européen », a déclaré à Euractiv l’eurodéputé Dominique Riquet (Renew, France).
Selon Riquet, qui a participé à presque toutes les négociations du Parlement liées à la défense au cours de la dernière décennie, il s’agit d’une suite logique après la loi de soutien à la production de munitions (ASAP) : « il est temps de structurer l’industrie européenne de défense. , » il ajouta.
L’eurodéputée Hannah Neumann (Verts, Allemagne) a cependant déclaré à Euractiv que l’UE travaillait déjà sur une stratégie européenne de défense « depuis quelques années ».
Interrogé sur la forme que devrait prendre une telle stratégie future, Neumann a brossé un tableau ambitieux : « Nous devons nous assurer que nous sécurisons les matières premières, prenons des décisions stratégiques sur l’endroit où les utiliser, nous approvisionnons ensemble et aussi prenons des décisions communes en matière d’exportation (…) que nous faisons tout ensemble, de A à Z. »
Ce point a été repris presque mot pour mot par le député européen Michael Gahler, député européen allemand du Parti populaire européen conservateur, qui a appelé à « plus d’interopérabilité, [joint] achat, formation et utilisation ensemble ».
« Nous sommes coupables de participer à des programmes concurrents alors que nous n’avons qu’un seul ennemi », a-t-il déclaré, faisant allusion à la Russie et considérant l’appel de l’ancien président américain Donald Trump pour une Europe plus indépendante.
Pas de politique sans argent
« Si nous voulions être réalistes, nous aurions besoin de 5 milliards d’euros », a souligné Gahler, issu de la même famille politique que von der Leyen, à Euractiv.
Malgré la volonté politique des États membres de l’UE de soutenir l’Ukraine « aussi longtemps qu’il le faudra », les fonds européens s’amenuisent tandis que les capitales nationales augmentent leurs budgets après des décennies de désinvestissement suite à la chute du mur de Berlin.
Mais l’eurodéputée Nathalie Loiseau, présidente de la sous-commission sécurité et défense du Parlement européen, a déclaré à Euractiv que « si nous sommes sérieux au sujet de notre soutien à l’Ukraine, si nous sommes sérieux au sujet de son soutien à l’Ukraine, [von der Leyen’s] promesse d’une « Commission géopolitique » faite en 2019, nous devons joindre le geste à la parole ».
Manque de transparence
Le fait que von der Leyen n’ait mentionné la stratégie que dans son discours de clôture, plutôt que dans son discours, et qu’elle répondait aux questions des législateurs européens, a soulevé certaines questions.
«Il est juste de dire que le choix des thèmes du discours sur l’état de l’Union a été très sélectif, probablement dans la perspective des élections. L’absence de la question de la défense est particulièrement frappante», a souligné l’eurodéputé de gauche Marc Botenga, considérant le budget consacré à cette politique.
Neumann, pour sa part, a souligné que cela ne peut pas fonctionner « sans impliquer le Parlement européen, où nous pouvons débattre, et non à huis clos ».
Certains dossiers de défense ont été traités uniquement par les États membres, sans évaluation publique préalable ou sans négociations au Parlement, un point problématique qu’elle et Botenga ont ajouté.
Pour l’instant, la proposition en est à ses premiers stades de rédaction. Une fois présenté par la Commission, il sera envoyé au Parlement et aux États membres pour débats et amendements.
[Edited by Alice Taylor/Zoran Radosavljevic