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© Reuter. PHOTO DE DOSSIER : Les drapeaux de l’Union européenne flottent devant le siège de la Commission européenne à Bruxelles, en Belgique, le 19 septembre 2019. REUTERS/Yves Herman/File Photo
Par Huw Jones
LONDRES (Reuters) – La plupart des grandes banques de la zone euro ont atteint l’objectif fixé pour janvier 2024 en matière d’émission de dette spéciale pour reconstituer leurs fonds propres en cas de crise, mais certaines doivent faire davantage pour garantir qu’elles puissent, si nécessaire, être rapidement liquidées, a estimé un régulateur de l’Union européenne. a déclaré mercredi.
Les récentes crises bancaires aux États-Unis, où la Silicon Valley Bank s’est effondrée, et en Suisse, où l’UBS a été contrainte d’acquérir le Crédit Suisse, montrent que les banques et les régulateurs doivent se préparer davantage à l’évolution rapide des crises, a déclaré le Conseil de résolution unique (CRU).
Obliger les banques de l’union bancaire de l’UE à imposer des exigences minimales en matière de fonds propres et d’engagements éligibles (MREL) est une leçon de la crise financière mondiale de 2008, où les contribuables ont dû renflouer les banques.
La dette de MREL est amortie en cas de crise pour « renflouer » la banque et l’empêcher de devenir « trop grande pour faire faillite ».
Le CRU, qui fixe les objectifs MREL, a déclaré que d’ici fin 2022, les deux tiers des banques avaient atteint leur objectif final.
Le déficit représente 0,3 % du total des expositions au risque, soit 20,5 milliards d’euros (21,87 milliards de dollars). Quelque 2 700 milliards d’euros ont été émis jusqu’à présent et 24 banques présentent un déficit de MREL, même si 14 d’entre elles ont bénéficié d’une prolongation jusqu’à fin 2024 ou 2025 pour atteindre leurs objectifs.
« S’il est essentiel de disposer à tout moment de ressources suffisantes pour absorber les pertes, il est tout aussi important que les banques puissent utiliser ces fonds en cas de crise », a déclaré le CRU dans un rapport.
Son objectif est désormais de garantir que les banques puissent démontrer de manière crédible d’ici la fin de cette année qu’elles peuvent être « résolues » ou liquidées, restructurées ou vendues en douceur sans perturber les clients.
« Le CRU examinera si des lacunes substantielles subsistent et prendra des mesures correctives si nécessaire », a-t-il ajouté, même si rien n’indique pour l’instant qu’il devra intervenir.
L’évaporation des liquidités est l’une des caractéristiques des récentes crises bancaires et fait l’objet d’un examen minutieux dans les plans de résolution des banques.
« Afin de favoriser la cohérence entre les scénarios des banques à considérer tout en intégrant les enseignements tirés des récentes crises, le CRU élaborera des orientations supplémentaires sur les hypothèses à utiliser », a indiqué l’organisme de surveillance.
(1$ = 0,9373 euros)