Customize this title in frenchRelations américano-iraniennes depuis que Trump a renoncé à l’accord sur le nucléaire

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Paris (AFP) – Voici les dates clés de la relation historique entre les États-Unis et leur principal rival, l’Iran, depuis que Washington s’est retiré d’un pacte nucléaire historique avec Téhéran en 2018.

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2018 : retrait de l’accord sur le nucléaire

Après des années d’inquiétude croissante concernant le programme d’enrichissement nucléaire iranien, les puissances mondiales parviennent à un accord avec Téhéran sur l’allègement des sanctions en échange de garanties qu’il ne construira pas de bombe atomique.

Trois ans plus tard, le président Donald Trump retire les États-Unis de l’accord et leur impose à nouveau des difficultés financières.

En avril 2019, Washington désigne la force militaire d’élite iranienne, le Corps des Gardiens de la révolution islamique, comme organisation terroriste.

Pendant ce temps, Téhéran commence à revenir sur certains des engagements qu’il a pris dans le cadre de l’accord nucléaire sur l’enrichissement de l’uranium.

2019 : tensions dans le Golfe

En 2019, la tension monte après les attaques contre des pétroliers dans le Golfe et contre des installations pétrolières en Arabie saoudite, dont les États-Unis imputent l’Iran.

En juin, Trump autorise – puis annule au dernier moment – ​​une frappe militaire après que l’Iran a abattu un drone américain.

2019 : Soleimani tué

En décembre, des manifestants ont pris d’assaut l’ambassade américaine à Bagdad à la suite de frappes aériennes américaines meurtrières contre des milices soutenues par l’Iran en Irak et en Syrie.

Le 3 janvier 2020, une frappe de drone américain sur l’aéroport international de Bagdad tue le général iranien Qasem Soleimani et un commandant irakien pro-iranien.

Les tensions restent vives tout au long de la présidence Trump, qui se termine en janvier 2021.

2022 : l’accord nucléaire « mort »

En avril 2021, les négociations visant à sauver l’accord nucléaire international avec l’Iran débutent à Vienne.

Les États-Unis sont indirectement invités pour la première fois depuis que Joe Biden, un démocrate, a été élu président.

L’Union européenne, qui coordonne les négociations, soumet un texte de compromis en août 2022 mais les négociations échouent.

Lors d’un rassemblement électoral en novembre 2022, Biden a déclaré que l’accord était « mort », sauf le nom.

Septembre 2023 : échange de prisonniers

Les deux adversaires progressent davantage dans les négociations sur un échange de prisonniers, parvenant à un accord en août prévoyant la libération de cinq Américains contre cinq Iraniens, ainsi que le déblocage de 6 milliards de dollars d’avoirs iraniens gelés.

Il s’agit du premier accord avec les dirigeants religieux iraniens que Biden conclut au cours de ses deux ans et demi de président.

Le 18 septembre, cinq détenus américains libérés quittent Téhéran pour se rendre au Qatar et deux des cinq prisonniers iraniens libérés arrivent dans cet État du Golfe en provenance des États-Unis.

Le moment choisi pour cet échange suscite la colère des groupes de défense des droits, deux jours après le premier anniversaire de la mort en Iran de Mahsa Amini, une jeune Iranienne kurde arrêtée pour avoir prétendument violé la loi stricte du pays sur le port du foulard.

Malgré l’échange de prisonniers, Washington annonce des sanctions contre des dizaines de responsables iraniens et trois groupes de médias, ainsi que contre le ministère iranien des renseignements et l’ancien président Mahmoud Ahmadinejad.

« Nous continuerons à imposer des coûts à l’Iran pour ses actions provocatrices dans la région », a déclaré Biden.

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