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Taipei (AFP) – Un militant chinois a demandé aux autorités de ne pas l’expulser après son atterrissage vendredi à l’aéroport international de Taiwan et a demandé l’asile aux États-Unis et au Canada.
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Taiwan, un pays autonome, impose des restrictions aux voyageurs en provenance de Chine, qui revendique l’île comme son territoire.
Le militant Chen Siming a écrit sur X, anciennement Twitter, qu’il avait fui la Chine il y a trois mois parce que les méthodes utilisées par les autorités « pour maintenir la stabilité sont de plus en plus brutales ».
« Pour me cacher de la persécution politique de la Chine, je suis arrivé à Taiwan », a-t-il déclaré dans une vidéo publiée à 7h15 (23h15 GMT jeudi), ajoutant qu’il se trouvait dans la zone de transit de l’aéroport international de Taoyuan.
« J’espère demander l’asile aux États-Unis ou au Canada. Je demande à mes amis de faire appel au gouvernement de Taiwan pour qu’il ne me renvoie pas en Chine. »
Il a également affirmé que les autorités chinoises l’avaient arrêté par le passé, confisqué son téléphone et procédé à une évaluation psychiatrique.
« Je ne pouvais plus le supporter… alors j’ai fui la Chine le 22 juillet », a écrit Chen dans son message. « Le 22 septembre, je suis enfin arrivé à Taiwan, l’île de la liberté. »
L’AFP n’a pas vérifié de manière indépendante le récit de Chen.
Le militant, basé dans la province du Hunan, dans le sud de la Chine, avait soutenu ouvertement les manifestants de Hong Kong en 2019, lorsque la ville était en proie à des manifestations massives appelant à plus d’autonomie par rapport à Pékin.
Selon Radio Free Asia, Chen s’est rendu au Laos après avoir quitté la Chine en juillet, avant de passer par la Thaïlande.
Mais craignant d’être envoyé dans une prison pour immigrants en Thaïlande – un pays ayant des antécédents d’expulsion de dissidents – il a acheté un billet aller-retour vers la Chine qui transitait par Taiwan, a indiqué RFA.
Le Conseil des affaires continentales de Taiwan, qui gère les relations avec Pékin, a déclaré qu’il était « en contact et en train d’examiner avec les autorités compétentes » le séjour de Chen à l’aéroport.
En 2019, deux dissidents chinois ont passé plus de quatre mois dans l’incertitude à l’aéroport de Taiwan après avoir fui la Chine.
Les agents de l’immigration ont refusé de leur accorder l’entrée parce qu’ils n’avaient pas de visa valide, mais le gouvernement démocratique de Taiwan hésitait également à les expulser.
Après 125 jours, ils ont été autorisés à séjourner temporairement en dehors de l’aéroport. Depuis, ils sont partis pour le Canada où tous deux ont obtenu le statut d’asile.
© 2023 AFP