Customize this title in frenchLes dirigeants arménien et azerbaïdjanais se rencontreront en Espagne le mois prochain pour discuter du traité de paix

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Nikol Pashinian et Ilham Aliyev se rencontreront le 5 octobre dans la ville espagnole de Grenade, a annoncé dimanche le Conseil de sécurité arménien.

Les dirigeants français et allemand ainsi que le président de la Commission européenne participeront également à la réunion, qui vise à discuter de la signature d’un traité de paix entre les deux pays.

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Envois d’aide et évacuations au Haut-Karabagh

Les expéditions d’aide et les évacuations font suite au blocus routier de la région imposé par l’Azerbaïdjan depuis des mois, qui a entraîné des pénuries de nourriture et de carburant, et à l’offensive militaire éclair de Bakou cette semaine.

L’aide est arrivée via ce qu’on appelle le corridor de Lachin, la seule liaison routière de la région avec l’Arménie voisine de l’Azerbaïdjan. Les soldats de maintien de la paix russes étaient censés assurer la libre circulation le long de la route, mais les Azéris ont imposé un blocus depuis décembre, alléguant qu’Erevan utilisait la route pour l’extraction de minerais et le transport illicite d’armes aux forces séparatistes de la province.

L’Arménie a accusé la fermeture d’avoir privé d’approvisionnement en nourriture et en carburant de base les quelque 120 000 habitants du Haut-Karabakh. L’Azerbaïdjan a rejeté cette accusation, arguant que la région pourrait être approvisionnée via Aghdam – une solution à laquelle les autorités du Haut-Karabakh ont longtemps résisté, qui l’ont qualifiée de stratégie visant à permettre à Bakou de prendre le contrôle de la région.

Le Haut-Karabakh est passé sous le contrôle des forces de souche arménienne soutenues par l’armée arménienne lors des combats séparatistes qui ont pris fin en 1994. Les forces arméniennes ont également pris le contrôle d’un territoire important autour de la région azerbaïdjanaise.

L’Azerbaïdjan a repris le contrôle du territoire environnant au cours d’une guerre de six semaines avec l’Arménie en 2020. Un armistice négocié par la Russie a mis fin à la guerre et un contingent de 2 000 soldats de maintien de la paix russes a été envoyé dans la région pour la surveiller.

Mardi dernier, l’Azerbaïdjan a lancé une opération militaire au Haut-Karabakh pour éliminer les formations militaires arméniennes présumées présentes sur le territoire. Un cessez-le-feu a été annoncé le lendemain, atténuant les craintes d’une troisième guerre à grande échelle dans la région.

Dans le cadre de l’accord négocié par les forces de maintien de la paix russes, les autorités séparatistes du Haut-Karabakh ont fait d’importantes concessions : démanteler les forces de défense de la région et retirer le contingent militaire arménien.

Mais la question du statut final du Haut-Karabakh reste ouverte et est au centre des pourparlers entre les parties qui ont débuté jeudi dans la ville azérie d’Evlakh.

Des centaines d’Arméniens de souche évacués du Haut-Karabakh par les soldats de maintien de la paix russes à la suite de l’offensive azerbaïdjanaise, que Bakou a qualifiée d’« opération antiterroriste », ont été filmés samedi en train de camper devant un aéroport proche de la base des soldats de maintien de la paix russes par les médias locaux.

Vendredi, le ministre azerbaïdjanais des Affaires étrangères, Jeyhun Bayramov, a réaffirmé la détermination de Bakou à garantir aux habitants du Haut-Karabakh « tous les droits et libertés », conformément à la constitution du pays et aux obligations internationales en matière de droits de l’homme, y compris les garanties pour les minorités ethniques.

Les autorités azéries ont rapporté samedi avoir expédié plus de 60 tonnes de carburant le même jour à travers le territoire de ce pays du Caucase du Sud, par une route menant de la ville d’Aghdam à la capitale régionale du Haut-Karabakh.

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Moscou a également envoyé plus de 50 tonnes d’aide alimentaire et d’autres « produits de première nécessité » au Haut-Karabagh, a rapporté samedi l’agence officielle RIA Novosti. Le ministère russe de la Défense a publié le même jour une vidéo montrant des soldats de maintien de la paix russes stationnés dans la région en train de décharger la cargaison.

Cependant, lors d’une réunion d’urgence du Conseil de sécurité des Nations Unies vendredi, le ministre arménien des Affaires étrangères, Ararat Mirzoyan, a appelé à aborder la situation dans la région. Il a accusé Bakou d’avoir lancé une « attaque militaire non provoquée et bien planifiée » contre la province.

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