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Le pays défie les attentes et résiste aux sanctions, mais un éventuel ralentissement est toujours attendu.
L’économie russe connaîtra une croissance inattendue cette année malgré la guerre en Ukraine, selon de nouvelles prévisions.
La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) estime que l’économie russe connaîtra une croissance de 1,5 %.
Des prévisions précédentes suggéraient une contraction similaire, même si le pays se montre bien plus résilient que prévu face aux sanctions occidentales.
Les caisses de l’État de Moscou ont été renforcées – là encore plus que prévu – par la hausse des prix du pétrole et par la capacité de Moscou à compenser le plafond des prix imposé par l’Occident en exportant vers de nouveaux marchés, « principalement la Chine et l’Inde », a déclaré mercredi la BERD.
« Lors de nos dernières prévisions, nous nous attendions à ce que les sanctions – notamment le plafonnement des prix du pétrole – soient plus efficaces pour limiter l’activité russe », ajoute le communiqué.
Après l’invasion de l’Ukraine par Moscou, l’Occident a imposé une série de sanctions contre la Russie, du jamais vu depuis les jours sombres de la guerre froide.
L’évaluation de leur impact est mitigée, des experts déclarant à Euronews en août que les fissures, les angles morts et les failles du régime de sanctions limitaient leur capacité à atteindre Moscou là où ça fait mal : dans la poche.
Le rapport de la BERD publié mercredi révèle également que l’activité « est restée robuste – en particulier la consommation des ménages et les dépenses publiques liées au conflit en cours ».
« Les chiffres du PIB [a measure of economic health reflecting the total value of goods and services produced by a country] pour le deuxième trimestre ont été étonnamment élevés », poursuit-il.
Ce chiffre est peut-être étonnamment comparable à celui de l’Allemagne, puissance économique européenne, dont le Fonds monétaire international prévoyait récemment qu’elle diminuerait cette année.
Un éventuel ralentissement de l’économie russe provoqué par la BERD reste cependant à prévoir.
Un sondage plus large réalisé par l’Open Minds Institute a montré lundi que ce sentiment est partagé par la population russe, avec 80 % d’entre eux s’inquiétant de leur bien-être financier et envisageant un avenir plus sombre.
Pour l’Ukraine, la BERD n’a pas modifié ses attentes, prévoyant toujours une croissance de 1 % cette année et de 3 % la suivante.
« Cela reflète une croissance annuelle très négative par rapport à janvier et février de l’année dernière », avant l’invasion russe de l’Ukraine, note le rapport. Il anticipe néanmoins un rebond à mesure que l’activité reprendra, avec une amélioration des approvisionnements énergétiques.
Dans les pays d’Europe centrale, orientale et du sud-est et en Asie où elle opère, la BERD prévoit une croissance économique globale de 2,4 %.
C’est mieux que les 2,2% projetés en mai, en partie grâce aux économies d’Asie centrale qui profitent de la nouvelle situation créée par les sanctions imposées à la Russie, poursuit l’institut.
Ces pays devraient voir leur PIB croître de 5,7% cette année, tiré par la délocalisation des entreprises russes sur leurs territoires et la hausse des importations en provenance de l’Union européenne, dont une partie est ensuite réexportée vers la Russie, selon la BERD.
La migration des travailleurs d’Asie centrale vers la Russie, notamment pour compenser l’exode d’une partie de la population en âge de travailler, soutient également la croissance de ces territoires, car ils renvoient de l’argent vers leurs pays d’origine.
La BERD, fondée en 1991 pour aider les pays de l’ancien bloc soviétique à effectuer la transition vers une économie de marché, a depuis élargi son champ d’action pour inclure les pays du Moyen-Orient, d’Asie centrale et d’Afrique du Nord.