Customize this title in frenchMettre fin au harcèlement dans les écoles françaises est une « priorité absolue », déclare le ministre

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Le ministre français de l’Éducation a présenté mercredi un plan pour lutter contre le harcèlement avec des mesures de prévention, de détection et de réaction. Elle a également annoncé le renvoi systématique des cas les plus graves au procureur de la République.

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La rentrée scolaire en France a été marquée par deux problématiques : la pénurie d’enseignants et le harcèlement scolaire.

Avec trop peu d’enseignants et trop d’intimidateurs, le gouvernement veut être plus dur. Et c’est le cas. Lundi 18 septembre, un tyran présumé a été arrêté par la police en plein cours, ce qui a suscité quelques réactions dans le pays.

Un mois auparavant, le ministre français de l’Éducation nationale, Gabriel Attal, avait adopté un décret qui permet aux intimidateurs d’être transférés dans une nouvelle école, où auparavant il était plus probable que la victime soit transférée.

Les prochaines étapes incluraient des mesures telles que la mise en place d’équipes dédiées au sein des autorités éducatives, la confiscation des téléphones portables dans les cas graves et la création de cours d’empathie. Le Premier ministre a également annoncé le renvoi systématique des cas les plus graves au procureur de la République.

Le gouvernement a annoncé mercredi son plan interministériel de lutte contre le harcèlement scolaire, qu’Elisabeth Borne, la Première ministre française, a qualifié de « priorité absolue » pour la rentrée scolaire.

Selon un rapport du Sénat français de 2021, entre 800 000 et un million des 12 millions d’élèves que compte la France sont victimes de harcèlement scolaire chaque année.

« La peur doit changer de camp »

Le paquet de mesures à détailler repose sur une « philosophie claire », a expliqué Gabriel Attal : « 100% prévention, 100% détection et 100% réaction ».

« Nous avons appelé à un électrochoc, et je vois que l’électrochoc a commencé », a-t-il insisté mardi à l’Assemblée nationale française. « Oui, la peur doit changer de camp, oui, il faut être plus efficace dans la lutte contre le harcèlement scolaire ».

Le pays a été horrifié après la mort de Lindsay, une écolière de 13 ans qui s’est suicidée le 12 mai après avoir été victime d’intimidation. Ce décès a été qualifié d’« échec collectif » par l’ancien ministre de l’Éducation Pap Ndiaye.

« Les réseaux sociaux ne peuvent pas être une jungle ».

Les réseaux sociaux ont été accusés de faciliter le harcèlement. Grâce aux réseaux sociaux, le harcèlement traverse les murs de l’école pour s’infiltrer au domicile de la victime.

« Les réseaux sociaux ne peuvent pas être une jungle, un terrain de jeu sans surveillance adulte », a déclaré Gabriel Attal au Figaro.

Le ministre propose de faciliter que les jeunes de moins de 15 ans ne puissent plus s’inscrire sur les réseaux sociaux sans autorisation parentale. Cette mesure est prévue dans la loi Marcangelli votée en juillet, qui fait peser la charge du contrôle sur les plateformes.

Autre mesure, le couvre-feu numérique : « Cette mesure sera désormais possible sur Internet. Elle créerait un couvre-feu numérique, qui interdirait l’utilisation des réseaux sociaux de 18h à 8h par exemple ».

Le ministre a également évoqué la confiscation des téléphones portables dans les cas graves et éventuellement l’interdiction des réseaux sociaux. Ces deux options pourraient être mises en place avant le procès de l’intimidateur, afin d’aider la victime le plus rapidement possible.

« Cours d’empathie » sur le modèle danois

Certains estiment que des mesures plus préventives sont nécessaires pour éviter ce type de mesures répressives. Gabriel Attal a indiqué travailler sur un questionnaire destiné à tous les élèves afin d’identifier les « signaux faibles » dans la lutte contre le harcèlement.

Il envisageait la création de « brigades » dédiées, basées au sein des autorités éducatives locales, qui pourraient intervenir rapidement. Il a également déclaré qu’il aimerait introduire des « cours d’empathie » dans les écoles, sur le modèle danois, pour empêcher l’environnement scolaire de créer des tyrans.

Il a également évoqué la mise en place d’un temps dédié pour parler du harcèlement dans toutes les écoles le 9 novembre, journée nationale contre le harcèlement.

Attal, qui a lancé un audit sur la gestion des cas de harcèlement au cours de la dernière année scolaire, a ajouté que chaque académie « devrait se doter d’une stratégie anti-harcèlement » d’ici « la fin de l’année ».

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