Customize this title in frenchLe pape François cimente son héritage et marque l’avenir de l’Église avec de nouveaux cardinaux

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© Reuter. Le pape François assiste à la cérémonie consistoire pour élever les prélats catholiques romains au rang de cardinal, sur la place Saint-Pierre au Vatican, le 30 septembre 2023. REUTERS/Remo Casilli

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Par Philippe Pullella

CITE DU VATICAN (Reuters) – Le pape François a consolidé samedi son héritage en élevant 21 prélats au rang élevé de cardinal et en augmentant considérablement le pourcentage d’électeurs qu’il a choisis et qui auront le droit de voter pour son successeur.

Lors d’une cérémonie sur la place Saint-Pierre connue sous le nom de consistoire, François a « créé » 21 nouveaux cardinaux, les « princes de l’Église » aux chapeaux rouges, qui sont ses plus proches conseillers au Vatican et dans le monde.

Il y a désormais 137 cardinaux électeurs, dont environ 73 pour cent sont choisis par François. Cela augmente – mais ne garantit pas – la possibilité que le prochain pape partage sa vision d’une Église plus progressiste et inclusive.

Dix-huit des 21 ont moins de 80 ans et sont donc éligibles, en vertu de la loi de l’Église, à participer à un conclave secret pour élire le prochain pape après la mort ou la démission de François. Ils sont appelés cardinaux électeurs. Les trois âgés de 80 ans ou plus ont reçu cet honneur en raison de leur long service au sein de l’Église.

Les nouveaux cardinaux viennent des États-Unis, de France, d’Italie, d’Argentine, de Suisse, d’Afrique du Sud, d’Espagne, de Colombie, du Soudan du Sud, de Hong Kong, de Pologne, de Malaisie, de Tanzanie, du Venezuela et du Portugal.

Le Soudan du Sud a obtenu son premier cardinal et la Malaisie le deuxième de son histoire, une continuation de la politique de François consistant à accorder davantage de reconnaissance aux endroits qu’il a appelés les « périphéries » du monde, souvent ceux en proie à la guerre ou où les catholiques sont une minorité.

NOMINATIONS CLÉS

Une nomination importante est celle de l’évêque Stephen Chow Sau-Yan de Hong Kong. Chow est l’un des principaux liens avec l’Église catholique dans la Chine communiste, où le Vatican tente d’améliorer les conditions des catholiques. L’évêque a effectué une visite historique à Pékin en avril.

Un autre est celui de l’évêque italien Pierbattista Pizzaballa, administrateur apostolique de François en Terre Sainte, où le Vatican craint que la présence historique des chrétiens ne soit menacée.

« La diversité est nécessaire, elle est indispensable », a déclaré François dans son homélie lors du service, au cours duquel chaque nouveau cardinal a reçu un anneau de fonction et le chapeau rouge à trois lames connu sous le nom de « biretta ».

Il s’agit du neuvième consistoire du pape depuis son élection en 2013 et des changements continus au cours de la dernière décennie, au cours de laquelle le pourcentage d’électeurs cardinaux asiatiques et africains a augmenté tandis que celui de ceux d’Europe a diminué.

François aura 87 ans en décembre et la convocation d’un autre consistoire l’année prochaine ou en 2025 dépend de sa durée de vie. Bien qu’il utilise un fauteuil roulant et une canne et qu’il ait subi plusieurs opérations, il n’a globalement pas ralenti et conserve un emploi du temps chargé.

Le 4 octobre, il ouvrira une grande réunion d’un mois au Vatican, connue sous le nom de synode, qui pourrait tracer l’avenir de l’Église.

Dans son homélie de samedi matin, il a appelé à « une Église toujours plus symphonique et synodale ».

Utilisant la métaphore d’un orchestre, François semble faire référence aux divisions entre progressistes et conservateurs au sein de l’Église qui compte 1,3 milliard de membres, affirmant qu’une section ou un instrument ne peut pas jouer seul ou noyer les autres.

C’était son travail, en tant que « chef d’orchestre », d’écouter et d’essayer d’atteindre une « fidélité créatrice ».

Le synode du 4 au 29 octobre est en préparation depuis deux ans, au cours duquel les catholiques du monde entier ont été interrogés sur leur vision de l’avenir de l’Église.

Les partisans ont accueilli les consultations comme une opportunité de changer la dynamique du pouvoir de l’Église et de donner une plus grande voix aux laïcs catholiques, y compris les femmes, et aux personnes en marge de la société.

Les conservateurs affirment que le processus a été une perte de temps, qu’il pourrait éroder la structure hiérarchique de l’Église qui compte près de 1,3 milliard de membres et qu’à long terme, il pourrait diluer la doctrine traditionnelle. Une deuxième session finale aura lieu en 2024.

(Cette histoire a été corrigée pour montrer que le malaisien est le deuxième dans l’histoire du pays, pas le premier, au paragraphe 6)

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