Customize this title in frenchLe gouvernement français dissout une association catholique d’extrême droite

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Le gouvernement français a dissous l’association catholique fondamentaliste Civitas, mercredi 4 octobre, affirmant que le groupe cherchait à « faire la guerre à la République » en diffusant des théories antisémites, islamophobes, homophobes et conspirationnistes.

« Civitas promeut une hiérarchie entre des citoyens français aux thèses clairement antisémites et islamophobes », a déclaré le porte-parole du gouvernement Olivier Véran à l’issue du Conseil des ministres au cours duquel il a annoncé la dissolution de l’association.

Véran ajoute que l’association catholique, fondée en 1999 et devenue parti politique en 2016, « appelle à la guerre contre la République », même par « l’usage de la force ».

Il a également critiqué la position homophobe du groupe, qui considère les personnes LGBT comme « une communauté nuisible », et l’organisation de « rassemblements en hommage à des personnalités emblématiques de la collaboration ». [with the Nazi regime]».

La dissolution de l’association Civitas a été annoncée début août par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin après des propos antisémites tenus fin juillet lors de l’université d’été du mouvement par Pierre Hillard, un théoricien du complot antisémite.

Hillard ditpar exemple, qu’il fallait revenir au système « d’avant la naturalisation des juifs en 1791 » car cela aurait « ouvert la porte à l’immigration ».

Dans un documentaire par la chaîne BFMTV diffusé fin septembre, un journaliste infiltré a découvert les locaux de Civitas dans lesquels paraissaient les écrits de Goebbels et d’Adolf Hitler.

Théories du complot

Le groupe catholique a déclaré – du gouvernement français – vouloir « rompre avec cette république maçonnique, vassale d’un nouvel ordre mondial ».

Lors de la pandémie de Covid-19, le mouvement s’est opposé à la « tyrannie » de la vaccination et du pass sanitaire. À l’époque, Civitas soutenait et promouvait les scientifiques conspirationnistes, dont la chimiste Anne-Marie Yim.

La dissolution de Civitas est le 34e ordre de dissolution prononcé par le gouvernement français depuis le début de la présidence d’Emmanuel Macron en 2017.

Parmi eux, 14 visaient des groupes d’extrême droite et 15 des associations islamistes. Sur les trois dissolutions d’associations d’ultra-gauche, deux ont été suspendues par la justice.

Civitas a annoncé, via le réseau social X, qu’elle ferait appel de la décision du gouvernement, affirmant que « la lutte continue ».

[Edited by Nathalie Weatherald/Benjamin Fox]

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