Customize this title in frenchÉlections européennes : les socialistes français enterrent le dernier espoir d’une liste unique de gauche

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Le Parti socialiste français (PS) a ratifié jeudi soir (5 octobre) à une large majorité la décision de disposer d’une liste indépendante pour les prochaines élections européennes, anéantissant les derniers espoirs de la gauche radicale d’une liste commune.

L’objectif du vote était de décider de la stratégie du Parti socialiste pour les élections européennes de juin 2024, au moment où la gauche cherche à préserver une certaine unité. Certains membres du Parti socialiste, de la gauche radicale La France Insoumise et des Verts ont estimé qu’il était nécessaire d’avoir une liste unique de gauche, y compris pour les élections européennes, pour préserver l’unité du camp de gauche.

Avec la montée de l’extrême droite, cela pourrait augmenter les chances de la gauche de remporter la prochaine élection présidentielle, qui aura lieu en 2027. La coalition NUPES pour les élections législatives de 2022 a rapproché les principaux partis de gauche, ce qui a abouti à l’élection de environ 150 députés.

Cependant, une majorité au sein du NUPES considère qu’il existe encore trop de divergences entre les partis de gauche sur les questions européennes. De plus, les projections actuelles montrent qu’une liste unique recueillerait moins de voix – et donc moins d’élus – que si chaque parti se rendait aux urnes séparément le 9 juin.

La décision des militants socialistes était attendue et fait suite à la décision des Verts et des Communistes d’annoncer leurs propres listes.

Il y a un mois, le Bureau national – le comité exécutif du PS – avait approuvé à l’unanimité cette décision, désormais validée par les militants. Les résultats définitifs du vote de jeudi n’étaient pas connus au moment de la publication, mais Euractiv a appris que dans plusieurs sections locales, ils étaient favorables à près de 90 %.

Jeudi soir, le PS a donné à l’AFP des chiffres similaires, basés sur plus de 60% des bulletins dépouillés.

Le premier secrétaire, Olivier Faure, considéré comme pro-NUPES, a défendu vendredi matin la décision des membres de son parti.

Parlant sur Radio Sudil a déclaré que « nous avons besoin d’une Europe qui soit consciente de sa force et de ses responsabilités » et qui « assure sa propre souveraineté ».

Si les socialistes sont le seul parti de gauche à faire partie de la majorité parlementaire d’Ursula von der Leyen, celle-ci salue son bilan : l’UE « a suspendu le Pacte de stabilité, produit une dette commune, le Green Deal ».

« L’Europe est peut-être en train de changer de logiciel », a-t-il déclaré, à l’heure où « la droite et l’extrême droite font tout ce qu’elles peuvent pour revenir en arrière : concurrence, libre-échange incontrôlé et austérité ».

Interrogé sur le soutien à l’Ukraine, il a répondu que les livraisons d’armes devaient se poursuivre. Cela était nécessaire non seulement pour les Ukrainiens, mais « aussi pour l’Europe » et sa sécurité, a déclaré Faure.

Quant au nucléaire, ligne de fracture majeure entre écologistes et rebelles, il a appelé à « accepter l’idée » selon laquelle le nucléaire « décarboné » était nécessaire à la transition.

Il a également critiqué « l’erreur colossale » de l’Allemagne en décidant de rouvrir les centrales électriques au charbon. L’objectif reste de tenter une sortie du nucléaire une fois que les énergies renouvelables auront atteint la « maturité ». Pour l’heure, l’énergie nucléaire est utilisée pour décarboner l’économie.

Pas encore de meilleur candidat

Les Verts et les Communistes ont déjà choisi leurs principaux candidats pour les élections de juin prochain. La France Insoumise de Mélenchon, toujours à la recherche d’un compromis pour une liste unique, avait nommé Manon Aubry comme « coordinatrice » de la campagne et l’avait chargée de poursuivre les efforts d’union de la gauche.

De son côté, le PS n’a pas encore choisi sa tête de liste. Il pourrait s’agir du député européen sortant Raphaël Glucksmann (du parti Place publique), qui conduisait la liste socialiste en 2019. Lorsqu’il a annoncé sa propre candidature, il avait déjà rejeté l’idée d’une liste incluant les Insoumis et les communistes, en raison de divergences fondamentales. .

Les différents partis de gauche doivent se réunir à nouveau le 19 octobre, à l’initiative de la tête de liste des Verts Marie Toussaint.

Dans un récent entretien avec Euractiv, elle a déclaré vouloir conclure « un pacte de non-agression » entre les formations de gauche : « Nous sommes séparés, mais pas divisés », a déclaré l’eurodéputé Vert, qui a refusé de « céder aux la guerre des gauches ».

[Edited by Benjamin Fox]

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