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TIl fut un temps où le podcast était le petit nouveau du quartier : tout le monde pouvait voir qu’il s’agissait d’une présence perturbatrice, mais personne ne savait vraiment à quel point le prendre au sérieux, ni combien de temps il resterait. C’était il y a près de 20 ans. Depuis, il a grandi et possède son espace avec un tel succès que tout le monde en veut un peu.
Cet été, une enquête YouGov a révélé que 50 % des adultes britanniques avaient écouté un podcast au cours de l’année écoulée. Le problème pour ceux qui les créent et espèrent s’enrichir grâce à eux est d’avoir une idée précise de leur portée. Mais cela aussi semble avoir été réglé, avec le lancement le mois dernier d’un tableau trimestriel répertoriant les 25 meilleurs titres.
Allant de la musique au vrai crime, de la psychologie pop à la politique, le podcast est un média de promiscuité. The Guardian a été l’un des premiers à l’adopter, dont la contribution a été reconnue le mois dernier lors des British Podcast Awards avec des gongs pour le quotidien d’information et d’actualité Today in Focus et pour Chanté Joseph, qui présente l’hebdomadaire Pop Culture.
La particularité du podcast est qu’il s’agit d’une affaire solitaire, que les individus peuvent choisir d’écouter à tout moment et en tout lieu. Pourtant, il a depuis bouleversé sa propre identité, avec la naissance de son itération en direct. Il se passe à peine un jour sans que des podcasteurs ne montent sur scène quelque part au Royaume-Uni, parmi eux Comfort Eating et Football Weekly du Guardian.
Cette semaine, les comédiens James Acaster et Ed Gamble ont lancé une tournée nationale de Off Menu, une émission de discussion sur le thème des repas de rêve de leurs invités. Même avant le début de la tournée à l’hippodrome de Birmingham, les 15 spectacles étaient complets. Deux d’entre eux se sont déroulés au Royal Albert Hall de Londres, qui compte 5 000 places.
S’il n’est pas rare que des comédiens remplissent des salles aussi grandes, il n’en va pas de même pour les têtes parlantes politiques. Pourtant, l’étrange couple composé de l’ancien spin doctor travailliste Alastair Campbell et de l’ancien député conservateur Rory Stewart fera une nouvelle visite à l’Albert Hall en décembre avec la version live de The Rest is Politics, trois places derrière Off Menu dans le premier Top 25 britannique. graphique. Son compagnon d’écurie et précurseur, The Rest is History, a déjà emmené sa version live aux États-Unis et se dirige vers la Nouvelle-Zélande et l’Australie. Ces émissions ne tentent pas de gâcher indûment l’esthétique des mecs dans un sous-sol (où, pourrait-on se demander, se trouvent toutes, sauf un nombre infime de femmes ?).
La montée en popularité des podcasts pendant la pandémie n’a pas été surprenante : ils ont fourni des conversations aux personnes seules, du réconfort et des rires aux personnes craintives et déprimées. Beaucoup, comme l’Irlandais Blindboy, qui entreprendra le mois prochain une tournée dans cinq villes du Royaume-Uni, ont consacré un article à la santé mentale.
Depuis la réouverture du monde, il y a eu une évolution marquée des artistes qui podcastent vers les podcasteurs qui se produisent. Pour les lieux de divertissement en difficulté, ils constituent une réponse à la prière, offrant un flux de contenu à faible coût avec une machine publicitaire intégrée. Pour le public, ils offrent une conversation intime en spectacle.
Cette trajectoire est à la fois fascinante et révélatrice : les podcasts ont détruit les conventions du discours communautaire pour ensuite revenir dans les espaces communautaires. Le temps nous dira s’ils continueront à prospérer (il y a des signes à l’échelle internationale d’une correction post-pandémique.) Mais pour l’instant, ils semblent satisfaire un besoin de convivialité abordable.