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Une équipe de l’AFP a contacté des soldats ukrainiens à Robotyne pour obtenir un témoignage direct des combats qui y ont eu lieu.
En Ukraine, au moins deux civils ont été tués et des dizaines d’autres blessés lorsque l’artillerie russe a ciblé les sources d’électricité et de chauffage des personnes vivant à proximité des lignes de front.
Un civil est mort et 13 autres ont été blessés à Pokrovsk, Donetsk, tandis qu’à Berislav, dans la région de Kherson, une munition larguée d’un drone russe sur une voiture civile a tué une femme et blessé son mari et une autre personne à bord du véhicule.
Avec des combats intenses dans de nombreux endroits de la ligne de front, il est plus difficile de vérifier les pertes militaires. Les images gouvernementales ne font pas la lumière sur les réalités du terrain. Moscou publie des photos de l’artillerie sans vérifier son emplacement ni les cibles visées par les missiles, tandis que l’Ukraine montre des images de formation aux premiers secours pour ses troupes tout en restant discrète sur le nombre de victimes militaires.
Rapport de Robotyne
Une équipe de caméras de l’AFP a réussi à atteindre le village de Robotyne, sur le front sud, le 12 octobre. Il y a six semaines, l’Ukraine affirmait que ses soldats y avaient réalisé une percée majeure.
Pourtant, huit soldats ukrainiens impliqués dans les combats ont déclaré à l’AFP que leurs forces n’avançaient que lentement, avec de lourdes pertes face à une armée russe retranchée derrière des positions fortement fortifiées.
S’exprimant dans une zone habituellement fermée aux médias, ils se sont plaints du manque de main d’œuvre, de munitions et de drones.
Igor Korol, le commandant lourdement tatoué du premier bataillon de la brigade, s’est exprimé calmement mais n’a pas mâché ses mots.
Principalement un mouvement de relations publiques
Pour lui, l’annonce de la prise de Robotyne le 28 août était avant tout une opération de relations publiques, puisque le village, occupé depuis le début de la guerre, n’a aucune valeur stratégique.
« Nous aurions pu le contourner », a-t-il déclaré, s’adressant à l’AFP dans une zone proche de la ligne de front.
« Nous aimons les grandes annonces, les victoires rapides. La réalité est différente », a déclaré le commandant qui utilise l’indicatif d’appel « Morpekh » (Marine).
« Mort à 100 pour cent »
Korol a déclaré que ses hommes ne sont toujours pas en mesure de se déplacer librement dans la zone à cause des tirs russes, même s’ils détiennent le territoire, le qualifiant de « zone grise ».
A l’aube, on pouvait voir de petits groupes de soldats avancer à travers les taillis qui parsèment la zone pour attaquer les positions russes.
Le jour de leur visite, les journalistes de l’AFP étaient déployés à la périphérie du village suivant, Novokropivka, à deux ou trois kilomètres de là.
« Se déplacer pendant la journée signifie la mort à 100 pour cent », a déclaré Korol.
A chaque bombardement, « il y a des victimes, on perd des hommes ».
Bien que les forces russes ne soient plus à Robotyne, la zone est à leur portée, ce qui rend impossible les opérations d’infanterie à grande échelle avec des véhicules blindés.
Atteindre la mer d’Azov
L’armée ukrainienne a l’objectif ambitieux d’atteindre la mer d’Azov, coupant ainsi le pont terrestre entre les régions du sud et de l’est occupées par la Russie.
Une telle victoire pourrait forcer la Russie à battre en retraite car elle couperait les lignes d’approvisionnement.
Pour le Kremlin, le fait que l’Ukraine n’ait réussi à reconquérir que quelques dizaines de kilomètres carrés depuis le lancement de sa contre-offensive en juin est la preuve de l’échec de cette opération d’envergure.
La première ville principale après Robotyne est Tokmak, à environ 30 kilomètres (20 miles). La mer est à 70 kilomètres.
Des défenses lourdes
La Russie a construit de lourdes défenses comprenant des abris souterrains, des tranchées, des pièges à chars et des champs de mines.
Les forces ukrainiennes ne peuvent avancer que progressivement – et sont toujours sous le feu de l’ennemi.
Les défenses russes ont été surnommées « Ligne Surovikin », en hommage au général Sergueï Surovikin, qui commandait les forces russes en Ukraine au moment de leur constitution.
L’armée ukrainienne a franchi les premières lignes défensives à certains endroits cet été, mais les principales défenses ont tenu bon.
Les pluies et la boue de l’automne, ainsi que la neige et la glace de l’hiver dans les mois à venir rendront la tâche des Ukrainiens encore plus difficile.