Customize this title in frenchL’UE prête à introduire la numérisation des procédures de visa dans l’espace Schengen

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Le Parlement européen a formellement approuvé les accords sur la numérisation des visas dans l’espace Schengen mercredi 18 octobre, avant-dernière étape pour que le dossier devienne un acte législatif.

Le règlements numérisera les demandes de visa des ressortissants de pays tiers vers l’espace Schengen, ainsi que celles des États membres de l’UE non Schengen. Cela rendra les demandes de visa plus rapides et moins chères, selon les législateurs européens, mais aussi plus sûres, car elles seront signées cryptographiquement et donc plus difficiles à falsifier.

« L’Europe est actuellement à la traîne par rapport à ses pairs en matière de procédures de visa numérique. Avec cette réforme, nous rattraperons notre retard et l’ensemble du processus deviendra moins cher et plus facile pour les candidats », a déclaré l’eurodéputé et rapporteur de la proposition Matjaž Nemec (S&D) dans un communiqué.

« Ce visa européen unique sur une plateforme unifiée constituera un élément constitutif de l’Europe en tant qu’entité géographique unique », a-t-il ajouté.

Les institutions européennes sont parvenues à un accord sur le règlement en juin, à l’issue de négociations en trilogue.

Au cours des négociations, le Parlement européen a réussi à garantir que, dans le cas de candidats rencontrant des obstacles à l’accès à Internet, une candidature papier soit également possible.

Le texte final contient également des dispositions qui s’adressent aux personnes souffrant de barrières linguistiques ou de handicaps, afin de rendre le processus de candidature « accessible à tous ».

Les États membres de l’UE qui ne font pas partie de l’espace Schengen, comme la Bulgarie et la Roumanie, bénéficieront également de cette législation. Même s’ils ne délivreront pas de visas Schengen, les visas roumains et bulgares seront également numérisés.

Une plateforme en ligne unique sera utilisée pour le traitement des candidatures, qui communiquera aux candidats le pays d’où ils recevront la candidature en cas de voyages multi-pays.

La plateforme en ligne sera gérée par la « gestion opérationnelle des systèmes informatiques à grande échelle », l’agence de l’UE également appelée « eu-LISA », opérationnelle depuis 2011.

Prochaines étapes

La dernière étape pour que le dossier devienne un acte législatif est l’approbation formelle des ministres de l’UE au Conseil, prévue pour le 12 novembre, a déclaré une source du Conseil à Euractiv.

Si elle est approuvée par les ministres de l’UE, la loi sera publiée au Journal officiel de l’UE et entrera en vigueur le vingtième jour suivant sa publication. La législation entrera en vigueur sept ans après la date de son adoption.

« Nous prévoyons une utilisation obligatoire de l’application probablement à partir de 2031 ou 2032, et volontaire à partir de 2025 », a déclaré une source au Parlement européen à Euractiv.



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