Customize this title in frenchLa France envisage Calviño pour un poste à la BEI – si elle obtient le soutien de règles plus souples en matière de dette

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PARIS — La course très disputée à la présidence de la Banque européenne d’investissement se confond avec d’autres sujets épineux en cours de négociation au sein de l’UE, la France suggérant qu’elle pourrait utiliser son soutien comme monnaie d’échange potentielle.

Paris a indiqué qu’il pourrait soutenir la ministre espagnole des Finances, Nadia Calviño, pour ce rôle s’il parvient à obtenir des résultats dans d’autres domaines, notamment dans la réforme des règles de dépenses nationales, où le gouvernement français est en désaccord avec Berlin sur la rigueur à respecter. de la réduction de la dette des pays.

Un haut diplomate français ayant une connaissance directe des négociations avec la BEI a déclaré à POLITICO que d’autres dossiers financiers faisaient désormais « partie de l’équation », mentionnant spécifiquement l’impasse dans laquelle se trouve la réforme du Pacte de stabilité et de croissance de l’UE, ainsi que la compétition pour accueillir le bloc européen. Autorité de lutte contre le blanchiment d’argent (AMLA).

« Il y a certains dossiers encore dans les limbes (…) qui ne sont pas réglés », a déclaré le diplomate sous couvert d’anonymat en raison de la sensibilité des négociations. « La réforme du pacte de stabilité et de croissance, qui est un gros problème », fait partie des discussions, a ajouté le diplomate.

Il n’est pas rare dans l’UE que des négociations difficiles sur une question soient réglées par des pays obtenant des concessions sur des questions sans rapport. Le soutien de la France et de l’Allemagne est crucial dans la course à la BEI et, comme Berlin, Paris a jusqu’à présent résisté à montrer la main sur ceux qu’elle soutient. Les responsables européens ont déclaré qu’ils pensaient que chaque gouvernement attendait peut-être que l’autre saute.

Effort supplémentaire

La conclusion d’un accord sur la réforme des règles sur les dépenses publiques, qui ont été suspendues pendant la pandémie de COVID, est bloquée parce que la France et l’Allemagne ne sont pas d’accord sur la flexibilité du nouveau régime, notamment sur la rapidité de la réduction de la dette. L’Allemagne souhaite des objectifs stricts pour maintenir les pays sur la bonne voie, mais la France réclame une plus grande flexibilité.

Le diplomate français a laissé entendre que l’Espagne, qui est à la tête du Conseil des ministres tournant de l’UE – et donc Calviño préside les négociations sur la réforme des règles de dépenses en sa qualité de ministre espagnole des Finances – pourrait faire un effort supplémentaire pour garantir que les demandes françaises soient entendues. .

« Ce n’est pas la seule variable, mais cela aide certainement. Si les Espagnols peuvent rédiger un article avec les Néerlandais, [on fiscal reforms] ils peuvent le faire avec nous », a ajouté le responsable. « La décision en attente sur l’AMLA est [also] partie de la discussion. Paris fait partie des dix villes candidates pour accueillir l’organisme de surveillance anti-blanchiment d’argent de l’UE, avec une forte concurrence de Madrid et de Francfort.

Ces derniers mois, la France a clairement indiqué que son soutien aux candidats à la BEI était également conditionné à leur soutien aux investissements dans l’énergie nucléaire et la défense.

Le président français Emmanuel Macron hésite à se prononcer clairement en faveur de Nadia Calviño ou de Margrethe Vestager | Kenzo Tribouillard/AFP via Getty Images

Alors que la musique d’ambiance à Paris a favorisé Calviño, le président français Emmanuel Macron s’est montré réticent à se prononcer clairement en faveur d’elle ou de Margrethe Vestager, qui est en congé de son poste de chef de la concurrence à la Commission.

« Il y a toujours une préférence pour Calviño » en France, a déclaré un autre responsable français.

L’Allemagne aurait également tendance à soutenir Calviño, bien que cela n’ait pas été confirmé publiquement.

Un autre diplomate européen connaissant le sujet, qui n’est pas français, a noté qu’une telle contrepartie « pourrait certainement avoir du sens », d’autant plus que les négociations en question seraient dirigées par les ministres des Finances.

La décision doit être prise avant la fin de l’année, lors du départ de l’actuel président de la BEI, Werner Hoyer.

Un porte-parole du ministère français de l’Economie a refusé de commenter.

Bjarke Smith-Meyer a contribué au reportage depuis Bruxelles.



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