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La mine de Svea a produit des millions de tonnes de charbon au cours de sa vie, mais celui-ci est désormais récupéré par la nature.
Un site minier arctique en Norvège est en train d’être rendu à la nature dans le cadre de l’un des plus grands projets de restauration naturelle jamais réalisés dans le pays.
La mine de Svea, située à 40 minutes en hélicoptère de Longyearbyen, la principale ville du Svalbard, a produit 34 millions de tonnes métriques de charbon dans sa vie. Ouvert en 1917, des milliers de personnes y travaillèrent à son apogée avec une cantine, un aérodrome, une centrale électrique et un atelier construits sur le site.
Il a officiellement fermé ses portes 100 ans plus tard et ses voies ferrées envahies par la végétation ne mènent désormais nulle part.
Il ne reste que peu de choses des plus de 100 bâtiments qui se trouvaient autrefois sur le site, seules les structures les plus importantes historiquement étant préservées.
Combien a coûté la restauration de Svea ?
« Nous nous engageons à préserver autant que possible la nature sauvage du Svalbard », a déclaré l’ancien ministre norvégien de l’Environnement, Espen Barth Eide.
« Et lorsque nous avons utilisé une zone pour des activités industrielles et que nous ne l’utilisons plus, nous pensons qu’aujourd’hui nous devons essayer de redonner à la nature la zone telle qu’elle était à l’origine. »
Svea a été restituée à son état naturel pour un coût d’environ 1,6 milliard de couronnes norvégiennes (1,35 million d’euros). Il s’agit du plus grand projet de restauration naturelle jamais réalisé dans le pays.
« Le concept est d’essayer de laisser la nature reprendre le dessus », a déclaré à l’AFP Hagen Johansen, directeur de la Direction norvégienne du patrimoine culturel.
« Cela signifie laisser les ruisseaux couler librement. S’assurer que des avalanches se produisent, car cela transportera plus de sédiments et créera de nouveaux ruisseaux. »
La partie de la mer de Barents où se trouve l’archipel du Svalbard est se réchauffe jusqu’à sept fois plus vite que le reste de la planèteselon une étude publiée l’année dernière.
Le Svalbard ferme ses mines de charbon
L’archipel arctique se débarrasse peu à peu de son implication dans l’industrie des combustibles fossiles. Sept autres mines situées dans les collines de Longyearbyen ont pratiquement fermé leurs portes, la dernière devant fermer ses portes en 2025.
La ville a également déconnecté sa centrale électrique au charbon au début du mois en prévision d’un transition vers les énergies renouvelables.
L’économie du Svalbard espère plutôt s’appuyer sur le tourisme et la recherche scientifique.
Si certains soutiennent ce changement, d’autres sont plus sceptiques quant à la possibilité que la région tourne une page de son passé minier.
« Dans quelle mesure la Norvège est-elle verte ? Eh bien, il est loin d’être aussi vert qu’il le pense », a déclaré à l’AFP Andrew Hodson, un glaciologue basé à Svalbard.
«C’est vendre le climat, enfin, c’est vendre du pétrole au reste du monde tout en faisant fonctionner des plateformes pétrolières grâce aux énergies renouvelables. C’est risible.
Y a-t-il encore des mines de charbon au Svalbard ?
Barentsburg, une communauté minière russe comptant un peu moins de 500 Russes et Ukrainiens, pour la plupart originaires de la région du Donbass, sera bientôt le seul endroit où le charbon est extrait sur l’archipel.
Un traité international qui reconnaît la souveraineté de la Norvège sur le Svalbard signifie que tous les signataires ont le droit d’exploiter de manière égale les ressources de la région.
Certains observateurs – et la Russie elle-même – affirment que les strictes protections environnementales introduites dans la région visent, au moins en partie, à limiter ce phénomène. Environ les deux tiers des terres du Svalbard sont protégés d’une manière ou d’une autre.
Il est impossible de savoir si de telles considérations ont joué dans la décision d’Oslo de restaurer à grands frais la mine de Svea, explique à l’AFP Mats Kirkebirkeland du groupe de réflexion norvégien Civita.
« Mais il est indéniable que certaines des politiques environnementales norvégiennes et les politiques géostratégiques du Svalbard sont alignées. »