Customize this title in frenchLa plupart des Russes s’opposent à la fin de la guerre en Ukraine si les terres capturées sont rendues (sondage)

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Le soutien aux objectifs de guerre du Kremlin perdure, malgré les pertes croissantes et les retombées économiques continues de l’invasion, selon un sondage.

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Selon une enquête récente, une majorité de Russes ne seraient pas favorables à la fin de la guerre en Ukraine si cela signifiait abandonner les territoires occupés.

Le Centre Levada, basé à Moscou, a constaté que seulement 34 % des Russes soutiendraient Vladimir Poutine s’il arrêtait l’invasion et rendait le territoire ukrainien sous le contrôle de la Russie.

Pourtant, 70 % des personnes interrogées seraient favorables à la fin de la guerre sans cette condition.

Les sondeurs du Centre Levada ont divisé les répondants en deux groupes et ont posé la question de deux manières différentes.

Sonder l’opinion publique en Russie est compliqué, la propagande de guerre du Kremlin et la répression féroce du sentiment anti-guerre obscurcissant la véritable image.

Les personnes interrogées dans le cadre de l’enquête du Centre Levada ont cité la protection des habitants de la région ukrainienne du Donbass – qui abrite une importante minorité de Russes de souche – comme la principale raison du déclenchement de la guerre.

Leurs conclusions indiquent un niveau important de soutien aux forces armées russes en Ukraine.

Lorsqu’on leur a demandé s’ils soutenaient personnellement les actions de l’armée russe dans le pays, 76 % ont exprimé leur approbation, une tendance qui est restée relativement stable au cours de l’année écoulée.

Concernant la poursuite de la guerre ou le lancement de négociations de paix, 56 % des personnes interrogées sont favorables à l’ouverture de pourparlers de paix. C’est plus que les 51 % enregistrés dans une enquête de septembre.

Si les personnes interrogées avaient la possibilité de remonter le temps et d’influencer la décision de déclencher la guerre, 41 % ont déclaré qu’elles annuleraient une telle décision. Environ le même nombre (43 %) le soutiendraient.

Il existe cependant certaines différences démographiques et régionales.

Les répondants plus jeunes, âgés de 18 à 24 ans, étaient plus susceptibles de souhaiter des pourparlers sur la fin du conflit (69 %).

Les Moscovites, quant à eux, se sont montrés moins enthousiastes à l’égard des pourparlers de paix, avec seulement 38 % d’entre eux les soutenant.

L’enquête a également mis en évidence la conviction dominante parmi les Russes que l’invasion se poursuivra dans le futur.

Quarante-six pour cent des personnes interrogées prédisent que la guerre se prolongera encore un an, tandis que 23 % prévoient qu’elle durera encore six mois à un an.

Déterminer si les Russes soutiennent ou non la guerre est une question complexe.

Dans les régimes autoritaires, où les citoyens ne peuvent souvent pas exprimer librement leurs opinions, les véritables attitudes du public peuvent être difficiles à révéler dans les enquêtes.

Le Kremlin a vicieusement réprimé le sentiment anti-guerre et intensifié ses efforts visant à convaincre la population que l’Ukraine constitue prétendument une menace existentielle pour la Russie.

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Il a affirmé à plusieurs reprises que si la Russie n’attaquait pas l’Ukraine, Kiev ou l’Occident frapperaient en premier – une affirmation que les Russes ordinaires répètent continuellement.

Le Centre Levada a mené cette enquête du 19 au 25 octobre. La taille de l’échantillon était de 1 607 adultes de diverses régions de Russie.

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