Customize this title in frenchDes graffitis suggestifs inquiètent les Juifs français après les attaques du Hamas

Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words

La police parisienne enquête après que des dizaines de symboles juifs ont été peints sur des bâtiments de la capitale française, ont annoncé mardi les procureurs locaux, alors que les actes antisémites continuent de se multiplier après l’attaque du Hamas dans le sud d’Israël début octobre.

Une soixantaine d’étoiles de David ont été peintes pendant la nuit sur les murs du 14e arrondissement de la ville, ont indiqué les procureurs dans une déclaration écrite à POLITICO, les incitant à ouvrir une enquête sur « les dommages matériels aggravés par le fait qu’ils sont dus à l’origine, à la race, à l’appartenance ethnique ». ou la religion.

Le bureau parisien a toutefois prévenu qu’on ne savait pas encore si le graffiti avait une intention hostile.

Il n’est « pas établi que cette star ait une connotation antisémite, mais cela ne peut être écarté d’emblée », ont indiqué les procureurs. « En revanche, le parquet estime nécessaire d’enquêter sur l’intention sous-jacente à ces tags, compte tenu notamment du contexte géopolitique et de son impact sur la population française. »

S’il s’agit d’actes d’antisémitisme, le délit est passible d’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à 4 ans et d’une amende de 30 000 €, ont-ils précisé.

Dans une déclaration sur X, anciennement Twitter, la maire du 14e arrondissement, Carine Petit, a condamné ce qu’elle a appelé « un acte de stigmatisation qui rappelle les tactiques des années 1930 et de la Seconde Guerre mondiale qui ont conduit à l’extermination de millions de Juifs ».

Des graffitis similaires ont été signalés ce week-end dans les villes voisines d’Aubervilliers, ainsi qu’à Saint-Ouen et dans plusieurs autres quartiers parisiens, selon les autorités locales.

Abritant la plus grande population juive d’Europe – environ un demi-million de personnes – la France a connu une nette augmentation du nombre d’actes antisémites depuis l’attaque du Hamas du 7 octobre, au cours de laquelle plus de 1 400 personnes ont été tuées, selon les autorités israéliennes. La France compte également l’une des plus grandes populations musulmanes d’Europe, comptant plusieurs millions de personnes. Selon le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, les actes antireligieux de toutes sortes – islamophobes, antichrétiens et antisémites – se sont multipliés en France ces dernières années.

Interrogé par POLITICO, le ministère français de l’Intérieur n’était pas dans l’immédiat en mesure de fournir des données sur le nombre d’actes islamophobes signalés en France depuis le début du conflit Hamas-Israël.

Selon Jean-Yves Camus, chercheur français spécialisé dans l’extrémisme et le nationalisme, la France connaît régulièrement « des pics d’activité antisémite lorsque la situation au Moyen-Orient s’aggrave ».[d]  » depuis 2000.

À l’époque, les images de la deuxième Intifada – les soulèvements palestiniens contre l’occupation israélienne – étaient largement diffusées sur les chaînes de télévision françaises, entraînant une « transposition du conflit qui, à l’époque, était considéré comme temporaire mais s’est avéré durable ». dit le chercheur.

L’organisation juive française CRIF « dénonce fermement[d] Ces actes antisémites », qu’il a qualifiés d’« insultes à la République française », tandis que le Congrès juif européen (EJC), basé à Bruxelles, a déclaré que les graffitis étaient « profondément troublants ».

« Quiconque est à l’origine de cette campagne antisémite doit être arrêté et puni avec toute la rigueur de la loi », a déclaré l’EJC sur X.

Devant l’Assemblée nationale mardi, la Première ministre Elisabeth Borne a déclaré que ces tags constituaient des « actes odieux » et a promis que son gouvernement « protégerait tous les Juifs de France ».

Le Premier ministre a ajouté que plus de 850 actes antisémites ont été signalés aux autorités françaises au cours des trois semaines qui ont suivi les attaques du Hamas – contre 436 pour l’ensemble de 2022 – conduisant à plus de 430 arrestations.

Pour Camus, la récente augmentation du nombre d’incidents est « tout à fait spectaculaire » et a suscité la « peur » au sein de la communauté juive française, qui a subi un « choc psychologique très important » après les attentats du Hamas.

En représailles à l’attaque du Hamas en octobre, les frappes aériennes israéliennes ont tué plus de 8 500 Palestiniens, dont des milliers d’enfants et des dizaines de travailleurs de l’ONU, selon les autorités sanitaires contrôlées par le Hamas à Gaza. Israël a également imposé un « siège complet » de Gaza – qui était déjà soumis à un blocus aérien, terrestre et maritime total par Israël depuis 2007 – en contrôlant et en limitant strictement l’approvisionnement en nourriture, carburant et médicaments à plus de deux millions de civils, la majorité des qui dépendaient de l’aide avant la guerre.

Ces derniers jours, les forces israéliennes ont lancé une opération terrestre à Gaza que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s’est abstenu de qualifier d’invasion.

Dans le même temps, la France a interdit les manifestations pro-palestiniennes appelant à un cessez-le-feu, même si cela n’a pas empêché des milliers de personnes de se rassembler dans tout le pays.

Le conflit a ravivé les inquiétudes quant à la sécurité des communautés juives en dehors d’Israël.

Une soixantaine de personnes ont été arrêtées lundi dans la région russe du Daghestan – à majorité musulmane – après avoir pris d’assaut un aéroport pour protester contre l’arrivée d’un avion en provenance d’Israël.

En France, la communauté juive a été la cible de plusieurs attaques islamistes meurtrières au cours de la dernière décennie, depuis une fusillade en 2012 dans une école juive qui a tué quatre personnes – et dont l’auteur avait revendiqué allégeance à Al-Qaïda – jusqu’à une attaque contre un magasin casher. supermarché en 2015, dans lequel quatre personnes ont été tuées.



Source link -57