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© Reuter. PHOTO DE DOSSIER : Le logo Telecom Italia (TIM) est affiché dans cette illustration prise le 3 mai 2022. REUTERS/Dado Ruvic/Illustration/File Photo
Par Elvira Pollina
MILAN (Reuters) – Telecom Italia (TIM) a approuvé dimanche la vente pour 19 milliards d’euros de son réseau de téléphonie fixe à la société américaine de capital-investissement KKR, devenant ainsi le premier groupe de télécommunications d’un grand pays européen à se séparer de son réseau téléphonique fixe.
L’accord, soutenu par l’administration conservatrice de la Première ministre Giorgia Meloni, implique un atout que l’Italie considère comme d’importance stratégique nationale alors qu’elle s’efforce de réduire sa fracture numérique avec le reste de l’Union européenne.
Cette vente est un élément clé des plans du PDG de TIM, Pietro Labriola, visant à relancer l’ancien monopole téléphonique criblé de dettes et classé pour pacotille, qui ne peut pas se permettre les investissements dont son réseau vieillissant a besoin.
Le conseil d’administration a entamé vendredi l’examen de l’offre de KKR et l’a approuvée dimanche, a indiqué TIM.
Le prix de la vente, de 18,8 milliards d’euros, dette comprise, pourrait atteindre 22 milliards d’euros si certaines conditions sont remplies, a indiqué TIM.
Le complément de prix est principalement lié à une combinaison de longue date du réseau de TIM avec celui de son rival de fibre optique soutenu par l’État, Open Fiber, avaient indiqué précédemment des sources. Un tel accord réduirait la pression concurrentielle sur les prix.
L’opération, qui devrait être finalisée à l’été 2024, selon TIM, permettrait au groupe de réduire sa dette financière d’environ 14 milliards d’euros.
TIM, qui brûle des liquidités, supprimerait également la moitié de ses 40 000 employés domestiques et se concentrerait sur ses opérations de services.
« Deux années de travail acharné (…) aboutissent à une décision historique : créer deux sociétés avec de nouvelles perspectives de croissance », a déclaré Labriola dans un communiqué.
Pour superviser un actif jugé d’importance stratégique nationale, le gouvernement italien a autorisé le Trésor à dépenser jusqu’à 2,2 milliards d’euros pour prendre une participation de 20% dans le réseau aux côtés de KKR, déjà investisseur minoritaire dans le réseau.
Le Trésor contrôle déjà le deuxième investisseur de TIM, le prêteur d’État CDP.
TIM a déclaré qu’il ne soumettrait pas la décision du conseil d’administration au vote des actionnaires, ce qui constituerait un revers pour l’actionnaire principal Vivendi.
Vivendi (OTC :), qui détient 24 % de TIM, cherche à obtenir un prix plus élevé et s’interroge sur la pérennité de l’activité laissée pour compte. Il a déclaré dimanche qu’il considérait la décision du conseil « illégale », ajoutant qu’il utiliserait « tous les moyens légaux à sa disposition pour la contester ».
Selon Vivendi, la vente a nécessité un vote extraordinaire des actionnaires et l’autorisation d’un comité interne du conseil d’administration de TIM pour les transactions avec les parties liées, étant donné que le Trésor contrôle l’investisseur CDP de TIM et investit dans le réseau.
TIM a également rejeté dimanche, jugeant non conforme à sa stratégie, un plan alternatif présenté ces dernières semaines par la société d’investissement londonienne Merlyn Advisors, que Vivendi avait demandé au conseil d’administration d’évaluer.
« Merlyn (…) se réserve la possibilité de prendre toute mesure qui amènerait le conseil d’administration à convoquer (…) une assemblée des actionnaires pour décider si le plan approuvé dimanche correspond à ce que souhaitent les actionnaires », a déclaré Merlyn dans une note.
(1$ = 0,9321 euros)