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Human Rights Watch rapporte que les réfugiés sont désormais confrontés à des détentions, à des passages à tabac et à des extorsions de la part de la police. D’autres ont été expulsés par leurs propriétaires ou licenciés de leur emploi. Le résultat est que les Afghans pensent qu’ils n’ont pas d’autre choix que de retourner dans un pays où ils courent un risque sérieux de danger. L’Iran a également réitéré sa menace d’expulser des centaines de milliers d’Afghans sans papiers. Le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés a appelé à plusieurs reprises à interdire le retour forcé des ressortissants afghans. Il prévient que les minorités, les journalistes et les femmes sont particulièrement menacés. « Les précautions nécessaires seront prises », déclare le ministère pakistanais des Affaires étrangères, pour garantir que les personnes les plus menacées ne soient pas forcées de rentrer. Mais rares sont ceux qui ont confiance étant donné les abus déjà commis.
Avec un gouvernement intérimaire à Islamabad, il y a peu de responsabilité politique pour une décision considérée comme étant largement motivée par les véritables dirigeants du pays, les militaires. Les Afghans sont devenus les boucs émissaires des incontestables difficultés économiques du Pakistan. Mais la détérioration des relations bilatérales serait la première cause de ces expulsions. Islamabad veut faire pression sur les talibans pour qu’ils agissent face à la recrudescence des attaques terroristes transfrontalières et a également affirmé que des ressortissants afghans au Pakistan avaient été impliqués dans certaines de ces attaques.
Le ministre de l’Intérieur par intérim, Sarfraz Bugti, a tort de chercher à justifier cette politique cruelle, qui a vu le ministre de la Défense du régime taliban réprimander le Pakistan avec un proverbe en pachtoune : « Ce que vous semez, vous récolterez ainsi ». M. Bugti a observé que l’Occident aurait dû faire davantage pour relocaliser les Afghans s’il s’inquiétait de leur sort. C’est peut-être un argument égoïste, mais c’est vrai. Selon des groupes humanitaires, le plan régional d’aide aux réfugiés de 613 millions de dollars destiné à soutenir 7,3 millions d’Afghans hébergés dans les pays voisins n’est financé qu’à 15 %.
L’échec des pays occidentaux à tenir leurs promesses et à assumer leurs responsabilités est honteux. Pour des centaines de milliers d’Afghans cherchant désespérément à fuir leur pays en 2021, le Pakistan voisin était la seule option. Pourtant, les États de l’UE n’ont réinstallé que 271 réfugiés afghans en 2022. Les Afghans ont dû déménager dans un pays tiers pour demander une réinstallation, mais ont été laissés vulnérables car leurs visas ont expiré au cours de ce long processus.
Étonnamment, environ 3 000 Afghans qui ont obtenu refuge en Grande-Bretagne sont bloqués dans des hôtels financés par le Royaume-Uni à Islamabad, dans lesquels la police pakistanaise a effectué une descente. 25 000 autres personnes pourraient être éligibles à la réinstallation aux États-Unis. D’autres pays doivent faire pression sur le Pakistan pour qu’il mette fin à ces expulsions ; ils disposent d’un levier puisqu’ils ont besoin du soutien international pour soutenir leur économie défaillante. Mais le reste du monde doit tenir sa promesse d’aider les Afghans vulnérables.