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Exprimé par l’intelligence artificielle.
PARIS — La marche contre l’antisémitisme prévue dimanche dans la capitale française visait à marquer l’unité face à une recrudescence des délits antisémites en France. Mais au contraire, cela a mis en lumière les divisions politiques et se transforme rapidement en un dilemme pour le président Emmanuel Macron.
Au centre de la tempête médiatique autour de la marche se trouve la question de savoir si le dirigeant français lui-même se joindra à l’événement, avec des informations selon lesquelles le président envisage d’y assister.
Mais pour Macron, cela signifierait marcher dans la même foule que la leader d’extrême droite Marine Le Pen et le président du Rassemblement national Jordan Bardella, qui ont tous deux confirmé qu’ils participeraient à la marche de dimanche.
La manifestation multipartite a été initiée par les présidents des deux chambres du Parlement français, Yaël Braun-Pivet et Gérald Larcher, afin de montrer son soutien à la République française et de condamner l’antisémitisme. La France abrite la plus grande communauté juive et l’une des plus grandes communautés musulmanes d’Europe et les autorités françaises se sont efforcées d’empêcher la guerre menée par Israël contre le Hamas d’attiser les divisions dans le pays.
Macron, dans un discours à Paris cette semaine, s’est engagé à être « impitoyable contre les partisans de la haine », ajoutant qu’« attaquer un Juif… c’est toujours essayer d’attaquer la République ». Le ministère français de l’Intérieur a enregistré plus de 1 100 infractions antisémites au cours du mois dernier, soit plus du double du nombre enregistré l’année dernière.
Des personnalités de tous bords politiques, comme la Première ministre Elisabeth Borne, le chef du parti conservateur Les Républicains Eric Ciotti ou encore les anciens présidents Nicolas Sarkozy et François Hollande, seront présents dimanche.
La marche est devenue un cauchemar logistique, le porte-parole du gouvernement Olivier Véran affirmant mercredi que le Rassemblement national « n’avait pas sa place dans le rassemblement » de dimanche, et les partis de gauche appelant à une « cordon républicain » une barrière symbolique les séparant des groupes d’extrême droite.
Test décisif de l’antisémitisme
Au départ, appeler à une marche contre l’antisémitisme semblait être une bonne initiative et une manière consensuelle de montrer son soutien à la communauté juive française inquiète.
« La peur nous saisit et risque de devenir normale si nous ne réagissons pas. Un signal d’alarme est nécessaire pour montrer clairement que la France n’accepte pas l’antisémitisme et que les Français… ne se résigneront jamais à l’inévitabilité des haines », ont écrit Larcher et Braun-Pivet dans un appel commun cette semaine.
Tactiquement, cet appel met également le parti d’extrême gauche France Insoumise dans l’embarras, au moment même où il fait face à des accusations de complaisance envers l’antisémitisme après avoir refusé de condamner l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre. Le leader d’extrême gauche Jean-Luc Mélenchon n’a eu aucun scrupule à critiquer la marche et à la qualifier de réunion des « amis du soutien inconditionnel aux massacres », en référence aux morts de civils palestiniens lors des représailles israéliennes contre le Hamas.
Mais cette décision a, par inadvertance, mis la pression sur le président français, notamment après que des fuites dans la presse ont indiqué qu’il envisageait de se présenter. S’il le faisait, il marcherait dans les traces de l’ancien président François Mitterrand, qui fut le premier chef d’État français à se joindre à un rassemblement de rue lorsqu’il manifesta contre l’antisémitisme après la profanation d’un cimetière juif par des néo-nazis en 1990.
S’il participe dimanche, Macron marcherait dans la même foule que les députés du Rassemblement national, au moment où Marine Le Pen cherche à redorer l’image de son groupe en tant que parti dominant. Marcher aux côtés des politiciens de l’opposition risque également de diminuer les efforts de Macron pour apparaître au-dessus de la mêlée de la politique quotidienne, à sa manière soi-disant « jupitérienne ».
Heureusement pour le parti Renaissance de Macron, la marche s’est également transformée en casse-tête pour l’extrême droite. En mettant l’accent sur la menace de l’antisémitisme, l’attention des médias s’est tournée vers le passé du Rassemblement national, anciennement Front national. Les députés d’extrême droite ont été interrogés à plusieurs reprises sur la question de savoir si le fondateur du parti, Jean-Marie Le Pen, était antisémite.
Après avoir initialement nié que Jean-Marie Le Pen – qui avait déclaré que les chambres à gaz de la Seconde Guerre mondiale étaient « un détail » de l’histoire – était antisémite, Bardella, du Rassemblement national, a fait marche arrière cette semaine et a déclaré que Le Pen « était pris au piège d’une [type of] antisémitisme. »