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FDurant la majeure partie de l’histoire de l’humanité, la mortalité infantile a été élevée. Pendant des siècles, il a été considéré comme normal que 50 % des enfants nés mouraient avant l’âge de 15 ans. L’enfance pouvait être mortelle, de sorte que même les parents ayant de nombreux enfants savaient que seuls quelques-uns pouvaient survivre et devenir adultes. Beaucoup de ces décès ont finalement été évités grâce à l’amélioration de l’environnement dans lequel vivaient les enfants : grâce à de meilleurs logements, à l’eau potable, à une alimentation adéquate, aux vaccins et aux accouchements assistés, les décès d’enfants sont désormais rares.
Malheureusement, nous faisons à nouveau marche arrière. Un risque majeur pour la santé des jeunes enfants en Grande-Bretagne est le VRS (virus respiratoire syncytial), qui hospitalise environ 33 500 enfants de moins de cinq ans chaque année (il y a eu près de 31 000 hospitalisations en 2022-2023) et provoque 20 à 30 décès. Le VRS provoque une détresse respiratoire chez les jeunes enfants, notamment une respiration sifflante, des crépitements et un affaissement de la poitrine entre et sous les côtes.
Il est probable que beaucoup de ces enfants pourraient éviter une hospitalisation et d’autres maladies s’ils disposaient d’un logement convenable. Voici les faits saillants : les enfants vivant dans des maisons humides sont trois fois plus susceptibles d’avoir des problèmes respiratoires, y compris le VRS. Parmi les enfants admis dans les hôpitaux d’Angleterre pour des problèmes respiratoires, un pourcentage important développe un asthme qui nécessite des soins chroniques. Environ 20 % de ces admissions pourraient être évitées si les enfants vivaient dans un logement convenable.
Même si vous ne vous souciez pas du bien-être des enfants en soi, vous pourriez vous soucier du coût direct des enfants malades au NHS en raison des hospitalisations et de l’impact qu’ils ont sur les parents qui doivent s’absenter du travail pour s’occuper d’eux. On pourrait penser qu’il est évident d’améliorer les logements afin que les enfants ne se présentent pas à l’hôpital à cause des murs dans lesquels ils vivent.
Le problème est que les personnes largement touchées par des logements sous-optimaux ont peu de pouvoir pour changer la situation. L’humidité est notamment cinq fois plus fréquente dans les locations privées que dans les logements occupés par leur propriétaire. Environ 20 % des personnes vivent dans des logements privés loués, et 520 000 de ces propriétés en Angleterre posent de graves problèmes de santé, notamment le froid, l’humidité et la moisissure. Même lorsque ces problèmes sont soulevés auprès des propriétaires, aucune action ne suit. Les locataires n’ont pas la possibilité de forcer les propriétaires à améliorer leurs conditions de vie et craignent plutôt de se voir imposer un avis d’expulsion ou un loyer plus élevé.
La location n’est pas un choix de style de vie. L’achat d’une propriété nécessite une mise de fonds, des revenus réguliers et la possibilité de payer des taux d’intérêt très élevés. En 2021, la croissance des prix de l’immobilier a dépassé celle des salaires dans plus de 90 % de l’Angleterre et du Pays de Galles. Les prix de l’immobilier ont augmenté de 14 % tandis que les revenus moyens ont chuté de près de 1 %. Il devient de plus en plus difficile d’acheter une propriété simplement en travaillant dur.
Nous vivons essentiellement une version réelle du Monopoly. Les riches s’enrichissent et acquièrent de plus en plus de propriétés, soit pour les louer, soit comme résidence secondaire, troisième ou quatrième. Et ceux qui luttent mois après mois pour couvrir le coût de la vie de base se retrouvent coincés dans des locations avec peu de pouvoir sur les conditions de leurs appartements. Et la santé de leurs enfants en souffre souvent.
Il s’agit donc d’un exemple de crise de santé publique qui ne sera résolue par aucun médicament spécifique, ni par des choix personnels, ni même par l’amélioration des soins hospitaliers. Elle est motivée par les inégalités et la crise du logement, qui sont désormais inextricablement liées à la santé de la nation.
Des progrès sont possibles mais nécessiteraient trois étapes. La première consiste à établir des données claires. Nous savons que les maisons humides et moisies provoquent des problèmes respiratoires chez les enfants, et que cela est plus fréquent dans les locations ; nous avons besoin de statistiques pour étayer cela.
La deuxième étape consiste à établir des options politiques claires. Celles-ci incluraient une plus grande protection des locataires, y compris un régulateur indépendant permettant aux personnes de signaler les problèmes de qualité de l’air intérieur ; des normes de santé claires que les propriétaires doivent respecter ; et des protections afin que les locataires puissent signaler les problèmes sans crainte de représailles. Un ensemble clair et logique de politiques comme celle-ci améliorerait sans aucun doute la santé publique.
Nous savons quoi faire pour protéger les enfants. La pierre d’achoppement est la troisième étape : la volonté politique – avons-nous des dirigeants prêts à s’attaquer à ce problème et à en faire une priorité ? L’observation du gouvernement actuel au cours des dernières années suggère que la réponse ministérielle serait probablement : « pourquoi avez-vous fait le choix d’être pauvre et non riche comme moi ?
Des progrès en matière de santé publique sont toujours possibles, mais ils nécessitent des dirigeants prêts à reconnaître un problème et à le résoudre. À l’heure actuelle, en Grande-Bretagne, nous avons un gouvernement qui ne veut même pas reconnaître l’existence d’un tel pays. Malheureusement, je ne crois pas qu’il y aura d’action sur les questions de logement avant les prochaines élections générales. Pour l’instant, nous sommes coincés avec des dirigeants qui semblent déterminés à ramener les attitudes sociales et les perspectives de santé des enfants dans le passé.