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Le Comité de coopération économique du gouvernement soutient un accord de 112 millions de dollars visant à combler le déficit du pays après une faible production et des inondations.
Islamabad, Pakistan – Le gouvernement pakistanais a approuvé un accord d’une valeur de près de 112 millions de dollars pour importer 300 000 tonnes de blé de Russie afin de combler son déficit intérieur.
L’accord approuvé par le Comité de coopération économique lundi intervient alors que le Pakistan lutte pour équilibrer son économie fragile et gérer les conséquences des inondations dévastatrices de cet été qui ont tué plus de 1 700 personnes et touché quelque 33 millions de personnes.
Dans le cadre de l’accord, le blé sera fourni par Prodintorg, une société d’État russe. Le Pakistan a importé pour la dernière fois du blé de Russie en juillet 2020, dans le cadre d’un autre accord de gouvernement à gouvernement portant sur un million de tonnes de ce produit.
La Trading Corporation of Pakistan, l’entité gouvernementale mandatée pour l’importation et l’exportation de produits de base, a déclaré que Prodintorg n’avait pas été touché par les sanctions imposées par les pays occidentaux à la suite de l’invasion russe de l’Ukraine fin février. La Russie et l’Ukraine sont parmi les plus grands fournisseurs mondiaux de blé.
Le Pakistan s’était fixé pour objectif de produire 27 millions de tonnes de blé sur le marché intérieur en 2022. Mais pour un certain nombre de raisons, notamment la pénurie d’eau et le réaménagement des terres agricoles, les scientifiques prévoyaient déjà que ses récoltes seraient réduites de 15 %. Les graves inondations de cette année-là ont fait des ravages dans le sud du pays et détruit de vastes étendues de terres agricoles dans les provinces du Sind et du Balouchistan.
Un rapport du gouvernement américain sur l’agriculture prévoyait que la production de blé du Pakistan chuterait de huit millions de tonnes à cause des inondations.
La situation économique du Pakistan reste fragile, malgré le fait qu’il ait reçu des milliards de dollars de financement des institutions financières mondiales au cours des derniers mois.
Un rapport de la Banque mondiale publié en octobre indiquait que l’inflation au Pakistan devrait atteindre environ 23 % au cours du prochain exercice en raison des perturbations liées aux inondations et des « conditions extérieures difficiles, notamment des conditions monétaires mondiales plus strictes ».
Le Pakistan devait également courir le risque d’être sanctionné car il faisait du commerce avec la Russie.
L’ancien Premier ministre pakistanais Imran Khan, qui s’est rendu en Russie le jour où le président Vladimir Poutine a envoyé ses troupes en Ukraine, a défendu à plusieurs reprises sa visite et a récemment déclaré qu’il souhaitait importer du blé en raison de la pénurie de blé de son pays.
Le successeur de Khan, Shehbaz Sharif, a rencontré Poutine en septembre en marge de l’Organisation de coopération de Shanghai à Samarkand, en Ouzbékistan. Il a également accepté une invitation en Russie et a publiquement exprimé son intérêt à renforcer la coopération dans des domaines tels que la sécurité alimentaire, l’énergie et le commerce.
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