Les cas diminuent mais Monkeypox reste une «urgence sanitaire mondiale»: OMS

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L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré mardi que l’épidémie de monkeypox est toujours considérée comme une urgence sanitaire mondiale et doit être traitée comme telle.

Selon Reuters, une « urgence de santé publique de portée internationale (USPPI) » est le niveau d’alerte le plus élevé de l’OMS et est conçue pour déclencher une réponse internationale coordonnée et pourrait débloquer des fonds pour collaborer au partage de vaccins et de traitements.

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Cela a été fait à la suite de la troisième réunion du Comité d’urgence du Règlement sanitaire international (RSI) concernant l’épidémie multi-pays de monkeypox, qui s’est tenue le 22 octobre.

Depuis la dernière réunion, des améliorations ont été apportées à la réponse internationale à l’épidémie multinationale de monkeypox, y compris une nouvelle compréhension de l’efficacité des thérapies comportementales et des vaccins, a déclaré le Comité d’urgence de l’OMS.

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Cependant, le Comité a exprimé sa conviction que la situation satisfait toujours aux exigences du RSI pour une urgence de santé publique de portée internationale (USPPI).

Selon le comité, un certain nombre de raisons contribuent aux préoccupations persistantes.

Il s’agit notamment de « la transmission continue dans certaines régions, l’inégalité persistante de la préparation et de la réponse au sein des États membres de l’OMS et entre eux, un potentiel émergent d’impact sanitaire plus important sur les populations vulnérables, le risque persistant de stigmatisation et de discrimination, la faiblesse des systèmes de santé dans certains pays en développement, entraînant une sous- -la notification, le manque continu d’accès équitable aux diagnostics, aux antiviraux et aux vaccins, et les lacunes de la recherche » qui doivent être comblées.

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Il a en outre reconnu que si les cas diminuent à l’échelle mondiale, « le tableau est mitigé ».

L’évaluation des risques menée par le Secrétariat de l’OMS a conclu qu’au 18 octobre 2022, le risque pour la santé publique reste modéré à l’échelle mondiale.

Au niveau régional, le risque a été classé comme élevé pour la région OMS des Amériques, modéré dans la région européenne (où il est passé d’élevé à modéré) et faible dans la région du Pacifique occidental. Elle reste modérée dans les régions OMS de l’Afrique, de la Méditerranée orientale et de l’Asie du Sud-Est.

(Avec les contributions des agences)

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