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Me retour à la campagne m’a rappelé toutes sortes de souvenirs d’enfance surprenants. Tant de choses ont changé depuis que je suis enfant, mais certaines choses sont les mêmes, ce qui est rassurant. Si nous quittons notre cher bout de Pays de Galles pour retourner en Angleterre rendre visite à notre famille et à nos amis, tout notre voyage est rythmé par une poésie pastorale de signes manuscrits. Avec un accès facile à des imprimeries bon marché en ville, j’avais oublié la beauté bancale d’une enseigne cassée, peinte de toutes les couleurs du moment, sur un morceau de bois trouvé dans un hangar. Cela semblerait peu professionnel ailleurs, mais à la campagne, c’est un indicateur de quelque chose de bon, de quelque chose qui vaut la peine de s’arrêter.
Chaque fois que j’en vois un, cela me rappelle de regarder ma mère peindre la sienne, avec son E très particulier, pour accompagner son commerce florissant d’œufs de poules élevées en liberté vendus à la ferme. Il y avait des œufs de canard, d’oie, de pintade (très belles coquilles dures), de poule et parfois de paonne (idéal pour une omelette pour cinq personnes, au cas où vous vous poseriez la question)
Ce que j’aime dans ces signes, des plus fréquents (bûches, pommes de terre) aux plus rares (chèvres pygmées – il est toujours difficile de résister à l’envie de rentrer à la maison avec quelques-unes d’entre elles), c’est la façon dont ils parlent du temps. Il y a de fortes chances qu’ils ne soient pas sortis lors de votre passage car ce sont des signes des saisons.
J’aime aussi la façon dont ils parlent du lieu. Mon enfance dans le sud de l’Angleterre a été marquée par des asperges, du cresson, des pommes, des plantes à massif ; mais ici, il s’agit plutôt de béliers Suffolk x Texel. Mon préféré du moment est une petite enseigne facile à manquer qui vend des bâtons du matin, pas trop loin des frontières. Ce terme est très démodé pour désigner le petit bois et parle d’une époque où personne ne laissait son feu s’éteindre complètement la nuit et où les braises pouvaient être ravivées le matin avec quelques petits bâtons facilement inflammables. Mais rien ne vaut mieux rentrer à la maison que de croiser « ELVIS » peint de manière incongrue sur un gros rocher sur l’A44, à la frontière de Ceredigion et Powys. On m’a dit qu’elle avait été peinte après sa mort en 1977, mais Internet m’informe que son origine réside dans un « graffiti mal orthographié en soutien à un homme politique local ». À la mort de Presley, un L s’est transformé en V et, pour toujours, le roi nous souhaite la bienvenue chez lui.