Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words
PARIS ― Le président français Emmanuel Macron a remporté une victoire à la Pyrrhus mardi soir après avoir adopté un projet de loi phare sur l’immigration lors d’un vote qui laisse sa coalition parlementaire profondément marquée.
Le projet de loi impose une série de mesures qui ont été fortement critiquées par la gauche comme étant complices du Rassemblement national de Marine Le Pen, tandis que le parti d’extrême droite affirme que le gouvernement Macron s’est inspiré de ses appels de longue date à l’exclusion des étrangers de l’État. prestations d’aide sociale.
Un élément clé du projet de loi conditionnerait désormais les prestations de sécurité sociale pour les étrangers à être en France pendant au moins cinq ans, ou 30 mois pour ceux qui ont un emploi, faisant écho à certaines des lignes de campagne de longue date du Rassemblement national.
Dans un geste surprise, le Rassemblement national a annoncé mardi qu’il voterait en faveur de la dernière version du projet de loi du gouvernement, embarrassant les hauts gradés du parti de Macron, qui ont dû choisir entre adopter un projet de loi soutenu par l’extrême droite ou l’inclure dans le projet de loi. serviette.
Le gouvernement a réussi à faire adopter la loi grâce à un engagement de dernière minute de ne pas l’adopter s’il n’obtenait pas suffisamment de soutien sans l’extrême droite.
Au total, 349 députés, dont des députés de la coalition centriste de Macron, des conservateurs et 88 députés du Rassemblement national, ont finalement voté mardi en faveur du projet de loi, tandis que 186 s’y sont opposés. Même si cela peut sembler une majorité confortable, près d’un quart des députés de la coalition Macron se sont abstenus ou ont voté contre le projet de loi.
« Il y a eu des moments de grande difficulté, mais aujourd’hui nous pouvons être satisfaits qu’une majorité de députés ait clairement voté pour des mesures très fortes », a déclaré le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin après le vote.
Mais le gouvernement fait désormais face à une coalition brisée au Parlement. Les débats et les compromis ont laissé les alliés de Macron gravement meurtris, avec 27 députés appartenant à sa coalition centriste votant contre la dernière version de la législation.
Macron devrait désormais s’exprimer mercredi pour aborder la crise.
Les spéculations vont bon train selon lesquelles il pourrait bientôt entreprendre un remaniement comprenant un changement de Premier ministre pour redynamiser son gouvernement.
Un point de discorde mardi était de savoir si le gouvernement avait besoin des voix du Rassemblement national pour faire adopter son projet de loi au Parlement. Lors d’une réunion d’urgence à l’Elysée avant le vote, Macron a averti son parti que s’il ne parvenait pas à obtenir une majorité sans l’extrême droite, il refuserait de promulguer la législation. Cette décision visait à montrer qu’il n’y avait pas d’entente tacite ni de négociation entre le parti de Macron et le parti de son principal rival Le Pen.
Mais même si le gouvernement n’avait pas besoin des députés RN pour adopter le projet de loi, celui-ci aurait échoué s’ils avaient voté contre le projet de loi.
« C’est une victoire écoeurante », a déclaré le politicien d’extrême gauche Jean-Luc Mélenchon dans une publication cinglante sur les réseaux sociaux. « Sans les 88 voix du Rassemblement national », le gouvernement aurait « moins de la majorité absolue… Un nouvel axe politique apparaît », estime-t-il.
Le projet de loi sur l’immigration constitue un test majeur pour le gouvernement Macron, qui cherche à réprimer la résurgence de l’extrême droite et à répondre à une opinion publique durcie sur les questions de migration et de contrôle des frontières. Cette décision intervient après que des questions ont été soulevées sur la capacité de Macron à gouverner la France après qu’une défaite aux élections législatives de l’année dernière lui ait coûté sa majorité à l’Assemblée nationale.