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© Reuter. PHOTO DE DOSSIER : Des responsables de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et des agents électoraux se réunissent pour compter et comptabiliser les bulletins de vote déposés dans un centre de vote après l’élection présidentielle à Goma, province du Nord-Kivu, en République démocratique du Congo.
Par Ange Kasongo
KINSHASA (Reuters) – Le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a été réélu pour un second mandat après avoir obtenu plus de 73 % des voix lors d’un scrutin du 20 décembre, a annoncé dimanche la commission électorale du pays, la CENI.
La proclamation des résultats fait suite à plusieurs jours de plaintes de l’opposition concernant la manière dont les élections se sont déroulées.
Des revers logistiques, un jour d’élection dépassé et un décompte des voix opaque ont alimenté un conflit qui menace de déstabiliser davantage un pays de la taille de l’Europe occidentale, qui est le premier producteur mondial de cobalt et d’autres produits industriels précieux.
Annonçant les résultats dans la capitale Kinshasa, Denis Kadima, chef de la CENI, a déclaré que Tshisekedi avait obtenu plus de 13 millions de suffrages valides sur plus de 18 millions, ajoutant que le taux de participation était supérieur à 43%.
Des acclamations ont éclaté de la part des partisans de Tshisekedi présents à la déclaration après que Kadima a annoncé que Tshisekedi avait été élu provisoirement.
S’adressant aux centaines de personnes rassemblées à son quartier général de campagne après l’annonce, Tshisekedi, accompagné de son épouse et de sa mère, a remercié ses partisans et a promis d’accélérer les programmes de lutte contre les inégalités au cours de son deuxième mandat.
« Vous avez cru en mon engagement à ne ménager aucun effort pour que notre pays reprenne la place qui lui revient et que le peuple congolais retrouve la fierté et la dignité d’appartenance à ce pays », a-t-il déclaré.
« Vous avez cru en mon combat contre les inégalités qui caractérisent depuis longtemps notre société », a-t-il déclaré.
Les partis politiques rivaux, les candidats et leurs mandataires disposent de deux jours pour contester le résultat de l’élection devant la Cour constitutionnelle. Le tribunal dispose alors de sept jours pour statuer sur l’affaire et proclamer le résultat final.
Le candidat de l’opposition Moise Katumbi, arrivé deuxième avec 18% des voix, a déjà exclu de contester les résultats en justice, invoquant un prétendu manque d’indépendance des institutions de l’État.
Les autres candidats de l’opposition n’ont pas précisé s’ils contesteraient les résultats.
Plus tôt dimanche, un groupe de neuf candidats de l’opposition à la présidentielle, dont Katumbi, et six dirigeants de partis politiques ont demandé à leurs partisans de descendre dans la rue pour protester après la publication des résultats provisoires.
DÉCLARATION COMMUNE
« Nous rejetons catégoriquement le simulacre d’élection (…) et ses résultats », ont déclaré les principaux candidats de l’opposition dans une déclaration commune. Ils ont exigé que de nouvelles élections soient organisées avec un nouveau corps électoral à une date convenue par tous.
« Nous appelons notre peuple à descendre massivement dans la rue après la proclamation de la fraude électorale », ont-ils déclaré.
Alors que les partisans de Tshisekedi célébraient sa victoire dans les rues de la capitale, le calme régnait dans d’autres villes avec peu de signes de protestation le soir du Nouvel An.
Le gouvernement du Congo avait précédemment rejeté les appels à une nouvelle tenue des élections.
Depuis le jour du scrutin, certains des principaux adversaires de Tshisekedi, dont l’ancien cadre pétrolier Martin Fayulu, ont appelé à une nouvelle tenue du scrutin et des élections législatives, accusant la CENI d’avoir laissé pencher le vote en faveur du président.
La CENI et le gouvernement ont rejeté ces allégations ainsi que les avertissements des groupes d’observateurs indépendants selon lesquels la prolongation imprévue du vote et d’autres incidents le jour du scrutin et lors du dépouillement des votes auraient pu compromettre la crédibilité et le fondement juridique du scrutin.
Les États-Unis continuent de « suivre de près » les progrès des élections au Congo, a déclaré dimanche un responsable du Département d’État, tout en soulignant que tout différend électoral devrait être résolu de manière pacifique et conformément à la loi électorale congolaise.