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À l’horizon 2024, l’euro est confronté à un paysage complexe marqué par des changements politiques et des défis économiques. Les événements clés incluent les élections législatives et présidentielles dans plusieurs pays de la zone euro, tandis que les défis incluent les conflits mondiaux, le resserrement budgétaire et les préoccupations inflationnistes.
Après avoir subi deux années consécutives de dépréciation, l’euro a rebondi en 2023, affichant un gain de 3 % par rapport au dollar. Alors que la monnaie unique entre en 2024, elle est confrontée à un paysage rempli d’événements économiques et politiques, ainsi que de défis qui pourraient façonner sa trajectoire dans les mois à venir.
Élections politiques et dynamique changeante
L’année 2024 est remplie d’événements politiques importants dans la zone euro. L’Autriche, la Belgique, la Croatie, la Lituanie, le Portugal et la Slovaquie se préparent tous à d’importantes élections parlementaires ou présidentielles.
Cependant, tous les regards sont tournés vers les prochaines élections au Parlement européen qui se tiendront entre le 6 et le 9 juin 2024. Le renouvellement de 705 membres du Parlement européen est sur le point d’entraîner des changements aux plus hauts niveaux de la Commission européenne et du Conseil européen, avec la possibilité d’introduire de nouvelles initiatives politiques affectant l’euro.
Les défis à venir : des conflits mondiaux au resserrement budgétaire
Le chemin de la zone euro est semé d’embûches découlant des conflits internationaux en cours, notamment en Ukraine et dans la bande de Gaza. Sur le plan intérieur, le bloc doit également faire face à des difficultés économiques, notamment concernant le budget de l’UE et l’impérative transition verte.
Politiques fiscales dans les États membres devraient se resserrer en 2024. La Commission européenne s’attend à une réduction des mesures de soutien à l’énergie, ce qui aura un impact significatif sur l’orientation budgétaire.
La question de l’Allemagne « frein à l’endettement » sera crucial, surtout après que la Cour constitutionnelle allemande a déclaré illégal une partie importante du plan de financement du gouvernement pour les programmes climatiques et énergétiques en novembre 2023, ce qui a entraîné un déficit de 60 milliards d’euros dans les finances publiques du pays.
Ce débat divise les économistes. Selon une récente enquête de l’Ifo et du FAZ, certains plaident en faveur d’une réforme ou de l’abolition du frein à l’endettement afin de mieux faciliter les investissements verts, tandis que près de la moitié soutiennent son maintien pour garantir la stabilité budgétaire.
Perspectives économiques et politiques : ralentissement de l’inflation et baisse des taux à l’horizon
Sur le plan économique, après une solide reprise post-pandémique tirée par les services, la dynamique de croissance a ralenti en raison de la hausse du coût de la vie, de la faiblesse de la demande extérieure et des effets du resserrement de la politique monétaire. L’inflation devrait continuer de baisser, même si la suppression progressive pourrait ralentir la diminution des pressions sur les prix.
Concernant la politique monétaire, la Banque centrale européenne (BCE) a maintenu ses taux directeurs inchangés en décembre, signalant la fin potentielle de son cycle de resserrement.
Cependant, contrairement au président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, la présidente de la BCE, Christine Lagarde, a souligné la nécessité de rester vigilante, arguant que ce n’est pas le moment de « baisser la garde » sur les taux d’intérêt.
Le marché s’attend à environ sept baisses de taux de 25 points de base de la part de la BCE en 2024.
Projections euro-dollar : perspectives diverses des grandes banques
Le groupe ING est optimiste quant à l’euro, s’attendant à ce qu’il monte à 1,15 par rapport au dollar en raison du ralentissement de l’économie américaine entraînant une baisse des taux d’intérêt de la Fed. Cependant, il reconnaît que la faiblesse de la croissance de la zone euro pourrait conduire la BCE à réduire ses taux aux côtés de la Fed, limitant ainsi l’appréciation de l’euro.
Bank of America prévoit également que l’EUR/USD atteindra 1,15 d’ici la fin de 2024. Malgré les attentes d’une faible croissance de la zone euro, la paire de devises devrait se renforcer en raison des baisses de taux de la Fed. Elle estime que le taux de change euro-dollar est sous-évalué d’environ 15 %.
À l’inverse, la banque d’investissement américaine Citigroup s’attend à une faiblesse économique persistante en Europe, entraînée par le ralentissement de la consommation et la réduction des mesures de relance budgétaire. Il maintient une prévision de 1,02 pour la paire EUR/USD au cours des 6 à 12 prochains mois.