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BERLIN — Les dirigeants du gouvernement de coalition tripartite allemand peuvent pousser un petit soupir de soulagement.
Lors d’un référendum interne au parti, environ 52 pour cent des membres du Parti libéral-démocrate (FDP), conservateur sur le plan budgétaire, ont soutenu le maintien dans la coalition au pouvoir, allégeant ainsi la pression exercée sur les dirigeants du FDP pour qu’ils se retirent de l’alliance dans un contexte d’insatisfaction généralisée à l’égard de la performance du gouvernement.
Le résultat du vote, annoncé lundi, devrait atténuer les spéculations selon lesquelles les dirigeants du FDP abandonneraient la coalition afin de raviver la popularité du parti auprès de sa base électorale. Les sondages montrent le FDP à environ 5 pour cent soutienbien en dessous des 11,5 pour cent remportés par le parti lors des dernières élections fédérales de 2021, et le laissant en risque d’être expulsé de la législature lors des prochaines élections. Les partis doivent gagner au moins 5 pour cent pour participer Le parlement allemand.
Le FDP, dirigé par le ministre des Finances Christian Lindner, est entré dans la coalition avec deux partis de centre-gauche – les sociaux-démocrates (SPD) et les Verts – tout en promettant de contrôler les dépenses. Mais une série de crises ont conduit le gouvernement à suspendre le frein constitutionnel à l’endettement du pays, qui limite le déficit fédéral à 0,35 pour cent du PIB, sauf en cas d’urgence, pendant quatre années consécutives.
C’est une très mauvaise image pour un ministre des Finances qui se présente comme un faucon budgétaire. Et la situation s’est encore aggravée pour Lindner en novembre, lorsque le gouvernement allemand La plus haute juridiction a jugé inconstitutionnel le projet du gouvernement visant à réutiliser les 60 milliards d’euros restants d’un fonds d’urgence COVID pour financer le programme vert de la coalition au pouvoir. La décision a également eu des implications plus larges, limitant la capacité du gouvernement à puiser dans divers fonds spéciaux qui lui avaient permis de dépenser sans violer le frein à l’endettement.
Le référendum du FDP avait été lancé par un groupe de membres rebelles qui souhaitaient que le parti quitte le gouvernement. Même si le vote n’était pas contraignant, un résultat différent aurait accru la pression politique sur Lindner pour qu’il abandonne la coalition. Un tel résultat aurait contraint le chancelier Olaf Scholz à convoquer un vote de confiance qu’il aurait probablement perdu.
Mais aussi impopulaire que soit la coalition au pouvoir, les dirigeants du FDP pensent probablement que rester au sein du parti est le moindre des deux maux et que si le parti partait, les électeurs le puniraient pour le chaos politique qui en résulterait.
Christian Dürr, président du groupe parlementaire du FDP, a salué le résultat du vote interne, estimant qu’il « confirme que le FDP assume ses responsabilités, même dans les moments difficiles ».
Il a toutefois ajouté que le FDP « doit continuer à œuvrer pour faire avancer notre pays avec des politiques libérales », une déclaration qui pourrait être interprétée comme un avertissement au SPD et aux Verts que le FDP a l’intention de repousser leurs agendas.
La fragile unité de la coalition sera probablement mise à l’épreuve dans les semaines à venir alors que le gouvernement cherchera à finaliser un accord budgétaire pour 2024 et à le faire adopter par le Parlement.
Le SPD et les Verts veulent maintenir les dépenses sociales et les projets à financer La transition industrielle verte en Allemagne. Les dirigeants du FDP ont toutefois rejeté une nouvelle suspension du frein à l’endettement pour permettre au gouvernement de maintenir les dépenses prévues dans ces domaines, obligeant l’administration à proposer des réductions de dépenses pour combler un déficit estimé à 17 milliards d’euros.
Bien que les trois partis soient parvenus le mois dernier à un accord de principe sur le budget 2024, l’accord a semblé s’effondrer après que Lindner et d’autres dirigeants du FDP a exprimé son scepticisme sur la suppression prévue des allégements fiscaux pour les agriculteurs.
Les agriculteurs allemands, qui ont organisé en décembre une grande manifestation à Berlin contre les hausses d’impôts prévues, ont déjà annoncé une nouvelle manifestation de masse pour la fin du mois.