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Le nouveau gouvernement français a été dévoilé jeudi après-midi (11 janvier), avec la plupart des poids lourds politiques toujours au pouvoir, tandis que la droite fait une entrée remarquée avec deux ministres conservateurs aux postes les plus élevés et que le leader de Renew, Stéphane Séjourné, devient ministre des Affaires étrangères.
Le nouveau cabinet intervient deux jours après la nomination historique de Gabriel Attal, 34 ans, comme le plus jeune Premier ministre français de l’histoire à remplacer Elisabeth Borne – dans un contexte de mauvais résultats de Macron aux élections européennes et d’une année politique intérieure mouvementée.
Conformément à la constitution française, le président Emmanuel Macron nomme le nouveau cabinet, sur proposition formelle du nouveau Premier ministre.
L’Elysée a confirmé à Euractiv qu’il ne s’agit pas d’une liste complète et qu’un autre tour de ministres plus subalternes devrait être annoncé prochainement.
Les poids lourds politiques restent sur place
La plupart des poids lourds politiques restent à la table des négociations.
Après une forte dose d’hésitation, notamment des rumeurs selon lesquelles il pourrait prendre le portefeuille des Affaires étrangères, Bruno Le Mairefigure populaire tant en France que dans l’UE, conserve les attributions de l’économie et de la finance, ainsi que de la « souveraineté industrielle et numérique ».
Germanophone, il entretiendrait des liens étroits avec ses homologues allemands et aurait dirigé les négociations sur un nouveau cadre de gouvernance économique aux côtés de l’Allemand Christian Lindner. Il est en poste depuis près de sept ans, ce qui fait de lui le ministre français de l’Économie le plus ancien de l’histoire politique moderne.
Gérald Darmanin conserve le portefeuille des affaires intérieures, malgré sa gestion critiquée du projet de loi sur l’immigration en décembre dernier, dont le contenu virait à la droite dure pour obtenir des votes conservateurs et d’extrême droite. Lui et Le Maire se seraient opposés à la nomination d’Attal.
Amélie Oudéa-Castéra voit son mandat sportif étendu à l’ancien ministère de l’Éducation d’Attal. Elle prendra également la tête des Jeux Olympiques, qui seront organisés cet été dans toute la France.
Ancienne ministre de la Solidarité Aurore Bergé se voit confier le portefeuille de l’égalité des sexes et de la lutte contre la discrimination.
Ministre de la Justice Éric Dupont-Moretti, qui a récemment été innocenté lors d’un procès pour conflit d’intérêts ; ministre de la Défense Sébastien Lecornu; ministre de l’Agriculture Marc Fesneau; ministre de l’enseignement supérieur Sylvie Détailleau et ministre de la transition verte Christophe Béchu restent sur place.
Séjourné FM, les électeurs de droite cajolés
Dans un geste surprise, le secrétaire général du groupe Renew Stéphane Séjourné quitte le Parlement européen pour devenir le nouveau ministre français des Affaires étrangères, en remplacement de l’ancien titulaire Catherine Colonna. Cela signifie que le poste de direction de la Renaissance est toujours à gagner.
Dans le même temps, en l’absence de majorité absolue au Parlement, les annonces d’aujourd’hui montrent les efforts de Macron pour séduire les électeurs de droite, alors que deux personnalités politiques conservatrices des Républicains (LR) rompent les rangs avec leur parti et entrent au gouvernement, dans l’espoir de consolider davantage leur parti. des coalitions stables à l’Assemblée nationale.
Rachida Datiancien candidat à la mairie de Paris et ancien ministre de la Justice, devient ministre de la Culture, évinçant Rima Abdoul Malik. Le mandat de Malik devait prendre fin après qu’elle ait émis l’idée, en décembre dernier, que le magnat de l’intérim Gérard Depardieu, accusé de harcèlement sexuel grave et d’intimidation, soit déchu de sa distinction officielle d’État, a déclaré le Légion d’Honneur – une suggestion activement réfutée par Macron.
Entre-temps, Catherine Vautrin prendra en charge un nouveau super-portefeuille qui comprend le travail, la santé et la solidarité. Leader politique locale conservatrice avec une expérience en tant que ministre dans les années 2000, elle avait été retenue sur la liste restreinte du Premier ministre en 2022 après la réélection de Macron, perdant finalement contre Elisabeth Borne, qui a démissionné lundi 8 janvier.
Les inconnues
Des points d’interrogation demeurent quant aux autres noms ministériels importants.
Ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacherqui a dirigé les négociations sur la conception du marché de l’électricité et qui était l’un des plus ardents défenseurs du nucléaire de l’UE, devrait garder les dossiers sous la direction de Le Maire.
Ministre des Transports – et ancien ministre de l’UE – Clément Beaune peut-être dehors pour de bon. Autrefois proche allié de Macron, ses critiques actives du projet de loi sur l’immigration de décembre, au cours desquelles il avait menacé de démissionner, avaient fragilisé sa position. Il en va de même pour l’ancien ministre de l’Industrie Roland Lescurequi avait exprimé son mécontentement à l’égard du projet de loi.
Le manque de clarté s’applique également à Olivier Dussopt, qui a dirigé la réforme controversée des retraites du gouvernement début 2023. Dussopt risque une peine de prison pour des accusations de favoritisme dans son précédent rôle de maire d’Annonay. Le jugement devrait être rendu dans les prochains jours.
On ne sait pas exactement ce que l’avenir réserve au ministre du Numérique Jean-Noël Barrot.
[Edited by Nathalie Weatherald]