Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words
Les agriculteurs et les camionneurs roumains ont repris leurs manifestations lundi après l’échec des négociations avec le gouvernement dimanche, à l’image de manifestations similaires en Allemagne.
Les manifestations, qui ont débuté le 10 janvier, ont perturbé la circulation dans plusieurs villes, dont la capitale Bucarest, alors que les agriculteurs et les camionneurs expriment des griefs allant de taxes élevées à des retards dans le paiement des indemnisations.
Au cours du week-end, des manifestants se sont également rassemblés dans les zones frontalières, bloquant brièvement la frontière nord-est avec l’Ukraine.
Les agriculteurs exigent un paiement plus rapide des subventions et des compensations pour ceux qui sont touchés par la sécheresse ou les perturbations causées par les importations de céréales ukrainiennes. Les camionneurs, quant à eux, s’inquiètent de l’augmentation des taux d’assurance et des taxes ainsi que des longues attentes pour traverser la frontière. Certains participants ont admis avoir été inspirés par des manifestations similaires en Allemagne, selon les médias.
Le blocus imposé par la Russie aux ports ukrainiens de la mer Noire a fait de la Roumanie une plaque tournante de transit pour les céréales ukrainiennes, notamment via le port de Constanța. Mais le succès du port suscite la colère des agriculteurs et des transporteurs qui craignent d’être déplacés par les entreprises ukrainiennes.
Les manifestations ont commencé mercredi dernier, lorsque des dizaines de chauffeurs de camions et de tracteurs de différentes villes se sont mis en route dans un convoi lent vers la capitale Bucarest. Les autorités ont interdit aux manifestants d’entrer dans la ville avec leurs véhicules, invoquant l’absence d’autorisation formelle pour la manifestation. Plusieurs affaires pénales ont été ouvertes.
Après avoir rencontré samedi les ministères de l’Agriculture et des Transports, les manifestants ont rencontré dimanche le ministère des Finances. Mais aucun accord n’a été trouvé.
« Nous sommes à un point de rupture », a déclaré l’agriculteur Danut Andrus aux journalistes, ajoutant que les manifestations se poursuivraient « jusqu’à ce que ces autorités comprennent que leur incompétence à diriger le pays est réelle ».
Des troubles plus larges
Lundi, les agriculteurs allemands ont repris leurs manifestations à Berlin contre les projets du gouvernement visant à réduire les allégements fiscaux pour l’agriculture.
Les manifestations, qui devraient attirer 3 000 tracteurs, 2 000 camions et 10 000 personnes de tout le pays, ont couronné une semaine de troubles à l’échelle nationale qui ont encore mis à rude épreuve la coalition gouvernementale du chancelier Olaf Scholz, aux prises avec une crise budgétaire et la montée de l’extrême droite.
En Pologne, les agriculteurs et les camionneurs bloquent depuis novembre les passages frontaliers avec l’Ukraine, se plaignant de la « concurrence déloyale » de leurs homologues ukrainiens et de l’assouplissement des règles d’accès à l’Union européenne pour les entreprises ukrainiennes.
Les agriculteurs polonais ont levé le blocus de leur frontière la semaine dernière, mais ont annoncé lundi leur intention d’organiser une manifestation nationale plus tard ce mois-ci. Les agriculteurs bulgares ont annoncé des projets similaires.