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La décision du président Emmanuel Macron de supprimer le ministère de la Transition énergétique d’Agnès Pannier-Runacher laisse ouverte la question de savoir qui dirigera la politique énergétique de la France à Bruxelles.
Lisez l’histoire originale en français ici.
« L’énergie est le grand défi économique du 21e siècle », a déclaré mardi 16 janvier le ministre de l’Économie et des Finances Bruno Le Maire, désormais titulaire du portefeuille de l’énergie.
Pour les observateurs politiques à Paris, le portefeuille élargi de Le Maire est un signe que la France entre dans la prochaine phase de sa politique énergétique – axée sur la réindustrialisation et sur la construction des réalisations de Pannier-Runacher sur le front politique, tant à Paris qu’à Bruxelles.
A Paris, l’ancien ministre a défendu deux projets de loi visant à accélérer le développement des énergies renouvelables et du nucléaire. A Bruxelles, elle a réussi à convaincre les critiques à l’égard du nucléaire.
Les réalisations comprennent la reconnaissance de l’hydrogène produit à partir de l’énergie nucléaire comme source d’énergie à faible émission de carbone, l’intégration des centrales nucléaires existantes dans la réforme du marché de l’électricité de l’UE et, plus récemment, le lancement d’un débat sur l’évolution des objectifs européens en matière d’énergies renouvelables vers des énergies renouvelables à faibles émissions. -des objectifs énergétiques carbone pour 2040.
« Travailler à Bruxelles, c’était vraiment le meilleur », a avoué l’un de ses anciens conseillers, ajoutant que Pannier-Runacher avait encore beaucoup à accomplir.
« Qu’en est-il du 50e anniversaire de l’Agence internationale de l’énergie en février, qu’elle avait accepté d’organiser avec son homologue irlandais ? » a déclaré un autre de ses anciens conseillers.
« Que dire du sommet nucléaire prévu en mars, qu’elle a chuchoté au président français et qu’il a vendu au premier ministre belge ? [as part of the country’s EU Council Presidency]? Qui se soucie de l’avenir de l’alliance nucléaire ? » a ajouté l’ancien assistant.
En février de l’année dernière, Pannier-Runacher a été le fer de lance du lancement d’une « alliance nucléaire » réunissant une douzaine de pays européens pro-nucléaires.
Dans des déclarations adoptées tout au long de l’année, le groupe a affirmé sa volonté de bloquer le processus décisionnel de l’UE si ses intérêts ne sont pas pris en compte.
Cela propulse Pannier-Runacher sur le devant de la scène politique européenne, où elle est « clairement identifiée aux yeux des dirigeants européens », selon Christophe Grudler, eurodéputé français chargé des questions énergétiques du groupe centriste Renew au Parlement européen. .
Une autre source ayant travaillé sur l’énergie à Paris estime également que préserver l’alliance nucléaire européenne « sera un jeu important » pour le ministère dirigé par Le Maire.
Dans ce contexte, « c’est dommage pour la France de perdre un ministre capable de se défendre à Bruxelles car il faut être dur », estime un chercheur.
D’autres, quant à eux, disent « regretter » le départ d’une personne qu’ils considèrent comme « compétente », « à l’écoute », « bien entourée », « battante » et « respectée ».
« Il n’est pas certain que la France trouvera quelqu’un d’aussi opérationnel et combatif dans un avenir proche », a déclaré Phuc-Vinh Nguyen, chercheur en politique énergétique à l’Institut Jacques Delors.
Qui remplacera Pannier-Runacher ?
Depuis l’annonce de son portefeuille élargi, Le Maire a pris en charge les questions énergétiques. Il s’agit d’une mission qu’il entend « poursuivre personnellement et directement », a-t-il déclaré lundi 15 janvier.
Selon une source bien placée, il ne serait pas approprié de créer un nouveau ministre délégué ou un nouveau secrétariat à l’énergie au sein du ministère de l’Economie élargi. Cela ne ferait que brouiller les lignes, à l’heure où le retour de l’énergie dans le giron du ministère de l’Energie révèle l’imbrication des enjeux énergétiques et de la souveraineté industrielle, avance l’argument.
Mais Le Maire trouvera-t-il le temps d’incarner la stratégie énergétique de la France lors des réunions du Conseil européen de l’énergie à Bruxelles ?
Pour la prochaine, prévue le 4 mars, « normalement oui », précise son bureau.
En Allemagne, Robert Habeck, qui dirige un « super-ministère » combinant l’économie et l’action climatique, assiste en personne aux Conseils européens de l’énergie, même si son secrétaire d’État, Sven Giegold, le remplace parfois.
Mais Le Maire aura-t-il aussi le temps d’assister aux prochaines réunions de « l’alliance nucléaire », dont la prochaine pourrait avoir lieu lors d’un « sommet nucléaire » prévu en mars à Bruxelles ?
Pour certains, le ministre de l’Economie aura besoin d’aide. « Le portefeuille de M. Le Maire contient tellement de dossiers importants que je pense qu’il est important qu’il ne soit pas seul », estime Grudler.
« Avec Roland Lescure, nous ne serons plus très nombreux à travailler sur l’énergie », a déclaré lundi Le Maire, faisant référence au ministre français de l’Industrie, qui n’a pas encore été officiellement reconduit dans ses fonctions.
Que ce soit l’un ou l’autre « ne fera aucune différence car les négociations [in Brussels] sont pilotés par les services du Premier ministre », explique une source proche du dossier, soulignant que le Premier ministre est en charge de « la planification écologique ».
La perspective d’un secrétaire d’État dédié semble donc s’éloigner.
Mais s’il est toujours d’actualité, plusieurs noms viennent à l’esprit.
Parmi eux, Antoine Armand, député qui a présidé l’année dernière une commission d’enquête sur la souveraineté énergétique de la France ; Maud Bregeon, ingénieure nucléaire et députée centriste ; et l’eurodéputé Christophe Grudler.
[Edited by Frédéric Simon/Alice Taylor]