Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 wordsMPlus de trois mois après le début d’un conflit qui a coûté la vie à des dizaines de milliers de personnes, il est clair qu’Israël n’a qu’un seul moyen de rendre vivants tous les otages de Gaza : un accord « tous pour tous » avec le Hamas – les otages, dont environ 129 seraient en vie, en échange de tous les Palestiniens dans les prisons israéliennes.Il y a actuellement environ 8 000 prisonniers palestiniens dans les prisons israéliennes. Parmi eux, 559 purgent une peine de prison à perpétuité pour avoir tué des Israéliens, et 130 autres ont été arrêtés en Israël dans les deux jours qui ont suivi les attaques du Hamas du 7 octobre.La difficulté pour Israël de libérer ces prisonniers ressort clairement des échanges négociés précédemment. De nombreux responsables des atrocités terroristes du 7 octobre avaient déjà été libérés en échange du soldat israélien Gilad Shalit en 2011.Ces derniers jours, des informations ont fait état d’une pause humanitaire d’un mois au cours de laquelle des négociations pour la libération des otages israéliens pourraient avoir lieu. Un échange « tous contre tous » serait certainement considéré comme une énorme victoire pour le Hamas, mais il n’y aura pas de victoire pour Israël si tous les otages ne sont pas ramenés vivants chez eux.Parmi les 8 000 prisonniers palestiniens, un en particulier pourrait jouer un rôle central dans l’instauration de la stabilité d’après-guerre. Marwan Barghouti, ancien chef de la faction Fatah au Conseil législatif palestinien, a été arrêté en 2002 et condamné à cinq peines consécutives à perpétuité pour cinq chefs d’accusation de meurtre, plus 40 ans de prison pour avoir dirigé la deuxième Intifada.Barghouti a refusé de présenter une défense lors de son procès, affirmant que le processus était illégal et illégitime. Dans les sondages d’opinion publique palestiniens des dernières décennies, il est le seul candidat à la présidence palestinienne qui bat continuellement tous les autres candidats potentiels. Barghouti était à l’origine du « document des prisonniers » rédigé en mai 2006 par toutes les factions palestiniennes, y compris le Hamas. Ce document reste une base potentielle pour unifier le leadership palestinien dans la réalité d’après-guerre. Beaucoup pensent que lui seul est le seul dirigeant palestinien capable de construire l’unité.Marwan Barghouti est escorté par des gardiens de prison au tribunal d’instance de Jérusalem, en Israël, le 25 janvier 2012. Photographie : Baz Ratner/ReutersAvant la deuxième Intifada, j’ai passé des centaines d’heures à dialoguer avec Barghouti. Je suis resté en contact avec lui au cours des 22 dernières années par l’intermédiaire de son avocat, et je sais qu’il soutient la solution à deux États et estime que le meilleur résultat pour la Palestine et Israël serait obtenu par un accord négocié.La question de savoir qui pourra gouverner Gaza après la guerre est une question à laquelle beaucoup se débattent, mais une période intérimaire de stabilisation devra être supervisée par une combinaison de pays arabes et d’une coalition internationale.La question se tournera alors vers le retrait des troupes israéliennes. Il n’y a pas de bon scénario pour Israël après cette guerre si ses forces ont l’intention de rester à Gaza. Cela obligerait les Palestiniens à créer une administration locale basée sur des chefs de clan, et les soulèvements contre les occupants israéliens seraient garantis. Pendant ce temps, toute administration locale palestinienne perçue comme collaborant avec une force d’occupation israélienne serait qualifiée de traîtresse.Les Palestiniens ont besoin d’un nouveau leadership : s’engager avec Barghouti maintenant, alors qu’il est en prison, pourrait y parvenir. L’un des principes d’un accord entre Israël et Barghouti pourrait être sa déclaration de soutien à la solution à deux États et à l’abandon de la lutte armée. Dans le même temps, Barghouti devrait appeler la communauté internationale à reconnaître l’État de Palestine.Le gouvernement israélien actuel ne permettra pas que ce scénario devienne une réalité. Mais peu après la fin de la guerre, Benjamin Netanyahu devra faire face au moment de ses comptes avec le peuple d’Israël et sera tenu pour responsable de ses échecs. Israël va entrer dans un nouveau cycle d’élections, et la libération de Marwan Barghouti pourrait être une étape vers l’unification du peuple palestinien et la mise en œuvre de la solution à deux États.La seule victoire dans cette horrible guerre est celle où les Palestiniens et les Israéliens se remettent à travailler sur une résolution à long terme de ce conflit. Gershon Baskin est directeur pour le Moyen-Orient de l’Organisation des communautés internationales (ICO), une ONG basée au Royaume-Uni. Avez-vous une opinion sur les questions soulevées dans cet article ? Si vous souhaitez soumettre une réponse de 300 mots maximum par courrier électronique afin qu’elle soit prise en compte pour publication dans notre section de lettres, veuillez cliquer ici.
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