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La Commission européenne a officiellement entamé un processus de trois mois pour réexaminer les 76,5 milliards d’euros de fonds de cohésion auxquels la Pologne n’a pas pu accéder en raison de préoccupations concernant l’indépendance judiciaire.
Cet argent a toujours été une priorité absolue pour Varsovie, l’un des plus grands bénéficiaires des fonds de cohésion, qui financent des projets de développement destinés à moderniser les infrastructures et à combler le fossé avec les États membres les plus riches.
Mais le une réforme judiciaire radicale introduit par le précédent gouvernement d’extrême droite du parti Droit et Justice (PiS), qui habilitait la chambre disciplinaire de la Cour suprême à punir les magistrats en fonction de leurs décisions, a conduit Bruxelles à geler l’enveloppe de plusieurs milliards, craignant un retour en arrière démocratique. un impact négatif sur les dépenses et le contrôle de l’argent des contribuables européens.
La nouvelle coalition libérale tripartite dirigée par le Premier ministre Donald Tusk s’est engagée à inverser la tendance et à annuler la refonte, jugée illégale par la Cour européenne de justice de Luxembourg, ainsi que les effets qu’elle a eu sur les tribunaux et les juges du pays.
Le gouvernement de Tusk, nommé il y a à peine un mois, prend désormais l’initiative de prouver ses références pro-européennes : la semaine dernière, l’exécutif a informé la Commission européenne que les changements législatifs introduits jusqu’à présent sont suffisants pour remplir la « condition horizontale favorable » en matière judiciaire. l’indépendance attachée à les 76,5 milliards d’euros.
Cette condition est « transversale », c’est-à-dire qu’elle couvre toutes les différentes tranches qui composent le montage financier. Sans cette somme, aucun argent ne pourra être débloqué.
« La Pologne a ainsi officiellement informé la Commission qu’elle estime avoir rempli cette condition favorable dans le domaine de l’indépendance judiciaire », a déclaré lundi après-midi un porte-parole de la Commission.
« Au sein de la Commission, nous analysons actuellement la lettre soumise par les autorités polonaises pour évaluer si les conditions favorables dans ce domaine sont remplies et nous sommes en contact régulier avec les autorités polonaises, tant au niveau technique que politique. »
L’examen de la demande peut prendre jusqu’à trois mois, voire plus si la Commission demande des éclaircissements à Varsovie.
En plus de la condition relative au système judiciaire, la Pologne a au moins deux « conditions thématiques » – les transports et les soins de santé – attachées aux chapitres respectifs des 76,5 milliards d’euros. Aucun d’entre eux n’a encore été atteint, a ajouté le porte-parole.
Par ailleurs, Varsovie tente d’obtenir un accès sans entrave à son plan de relance post-Covid-19, un mélange de 34,5 milliards d’euros de prêts à faible taux d’intérêt et de 25,3 milliards d’euros de subventions. Bruxelles avait approuvé le plan polonais à la condition de franchir trois « super-étapes », dont deux sont liées à la réforme judiciaire controversée.
Jusqu’à présent, la Commission a libéré 5,1 milliards d’euros de « préfinancement » du plan pour la reprise et la résilience afin de fournir des liquidités immédiates à des projets susceptibles de renforcer l’indépendance énergétique et de diminuer les importations de combustibles fossiles russes.
Tuks fait pression pour que davantage de paiements soient débloqués dans les mois à venir.
Cependant, son calendrier ambitieux pourrait être contrarié par le président Andrzej Duda, qui est politiquement proche du PiS et épouse souvent des points de vue similaires. Duda a ouvertement menacé de protéger sa prérogative présidentielle et d’opposer son veto au plan accéléré du Premier ministre visant à annuler la refonte judiciaire, que Duda avait soutenu dans le passé.
L’aggravation du conflit entre Tusk et Duda a suscité un intérêt considérable dans les médias et fait craindre une crise constitutionnelle. La semaine dernière, Vera Jourová, vice-présidente de la Commission européenne chargée des valeurs de transparence, a déclaré à Euronews que Bruxelles suivait « de très près » les événements de Varsovie et n’hésiterait pas à « agir » si l’affrontement politique conduisait à des violations du droit européen.