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La France est en retard par rapport à ses objectifs initiaux en matière d’énergies renouvelables pour 2023, et même si ces objectifs devraient augmenter d’ici 2030, cela ne suffira pas à atteindre les objectifs de l’UE, selon les chiffres de l’Observatoire français des énergies renouvelables publiés jeudi (25 janvier).
Lisez l’article original en français ici.
La France a connu un rythme de déploiement des énergies renouvelables plus rapide à partir de 2021, mais les choses ont ralenti, passant de 5,3 gigawatts (GW) à 4,5 GW entre 2022 et 2023.
C’est un rythme qui « maintient le pays en retard sur ses objectifs », a déclaré l’Observatoire français des énergies renouvelables dans un communiqué publié jeudi 25 janvier.
« Avec une part de 28 % d’énergies renouvelables dans sa consommation électrique en 2022, le pays a enfin dépassé le seuil de 27 % qu’il visait fin 2020, mais il n’est toujours pas en bonne voie pour atteindre l’objectif de 40 % d’ici la fin 2020. fin 2030 », indique le communiqué.
En conséquence, la France est également en retard par rapport aux objectifs de l’UE.
Ce qu’il faut, c’est « une volonté politique forte. C’est cela qui est au cœur du débat », a déclaré à Euractiv France Jules Nyssen, président du Syndicat français des énergies renouvelables (SER).
Les pays de l’UE ont convenu d’un objectif à l’échelle européenne de 42,5 % d’énergies renouvelables dans la consommation finale brute d’énergie d’ici 2030, chaque pays de l’UE se fixant un objectif individuel pour partager la charge.
Cependant, les objectifs nationaux ne sont pas juridiquement contraignants pour les États membres de l’UE et sont même rejetés par des pays pro-nucléaires comme la France, qui soutiennent que des objectifs toujours plus élevés en matière d’énergies renouvelables sapent leur base d’énergie nucléaire à faible émission de carbone.
En décembre, un groupe de 11 États membres de l’UE a demandé à la Commission européenne de rouvrir le règlement qui définit le partage de la charge pour les énergies renouvelables et de « reconnaître pleinement la contribution de toutes les sources d’énergie non fossiles » à la décarbonisation de l’économie de l’UE, y compris le nucléaire. pouvoir.
En attendant, la France refuse toujours de fournir à la Commission un objectif quantifié de part des énergies renouvelables dans sa consommation finale brute d’énergie d’ici 2030.
La situation n’est pas différente au niveau national, où le gouvernement a également omis d’inclure un objectif en matière d’énergies renouvelables dans son projet de loi énergétique actuellement en discussion, affirmant qu’il le ferait plus tard.
Le solaire sur la bonne voie
Mais tout n’est pas sombre, puisque l’énergie solaire a décollé en 2023, avec 3 GW de nouvelle capacité installée, s’appuyant sur la dynamique de 2021 et 2022 où 2,6 GW de nouvelle capacité ont été installés.
« La hausse du prix de l’électricité sur le réseau et la popularité croissante de l’autoconsommation auront joué un rôle dans cette dynamique, rapprochant l’industrie très près du cap fixé pour 2023 », indique le communiqué.
Si l’objectif n’est pas atteint, le rythme de déploiement, comme dans le reste de l’Europe, est encourageant : +55,9 GW installés dans l’UE en 2023, dont une augmentation de 14 GW pour l’Allemagne, contre 40 GW en 2022, selon à l’association professionnelle SolarPower Europe.
Toutefois, le rythme de croissance pourrait ralentir en 2024.
Par ailleurs, « l’activité dans le secteur des très grandes installations (1 MW et plus) est beaucoup plus irrégulière », note le rapport.
Le déploiement du vent ralentit
Quant à l’éolien, le rythme de déploiement s’est ralenti par rapport à 2022, avec seulement 23 GW (dont 0,7 GW en offshore) attendus d’ici 2023, contre les 26,5 GW (dont 2,4 GW en offshore) prévus.
Cela est dû à « des délais de traitement des demandes très longs et à un certain nombre de contraintes réglementaires qui réduisent considérablement le nombre de surfaces disponibles pour de nouvelles installations », selon le communiqué.
Pour remédier à cette situation, la France a adopté au début de l’année dernière une loi d’accélération des énergies renouvelables. La ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, a tenu plusieurs réunions avec les élus locaux pour faire décoller les projets.
Mais la suppression du portefeuille de l’énergie suite à un remaniement gouvernemental en début d’année a ralenti les choses. « Nous avons commencé à travailler avec deux conseillers de Bruno Le Maire [minister for the economy, industry, the digital economy and now energy] », a déclaré Jules Nyssen.
« Mais tant que le gouvernement ne sera pas au complet, il y aura un problème de bande passante », a ajouté Nyssen.
La France reste néanmoins « l’un des premiers champions européens » en termes d’énergie éolienne installée, derrière l’Allemagne (66,2 GW installés à fin 2022) et l’Espagne (29 GW installés à fin 2022), selon le rapport de l’Observatoire.
Consciente de la nécessité d’accélérer les choses, la Commission européenne a présenté en octobre 2023 un plan d’action pour soutenir l’industrie européenne, confrontée à la concurrence de ses concurrents asiatiques et à la hausse des prix des matières premières.
[Edited by Théophane Hartmann/ Frédéric Simon/Alice Taylor]