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Le Parlement européen et les États membres sont parvenus à un accord mardi soir (30 janvier) sur la « directive sur le petit-déjeuner », qui inclut l’amélioration de la transparence sur l’origine du miel, l’un des produits les plus adultes.aliments classés.
Selon les règles européennes actuelles, les pots de miel doivent indiquer le pays d’origine exact si le produit provient d’un seul pays, mais les choses deviennent confuses pour les mélanges de miel d’origines différentes. Les étiquettes indiquent soit « mélange de miel provenant de pays de l’UE et de pays tiers », « mélange de miel originaire de l’UE » ou « mélange de miel non originaire de l’UE ».
La situation devient encore moins transparente si l’on considère les résultats d’une étude européenne qui révèle que près de la moitié des Les importations de miel de l’UE sont probablement frauduleuses.
« Les normes de commercialisation garantissent que les aliments que nous consommons sont de haute qualité. L’accord auquel nous sommes parvenus aujourd’hui sur ces normes révisées permettra aux consommateurs de faire des choix éclairés concernant les aliments qu’ils consomment et contribuera à lutter contre la fraude alimentaire », a déclaré David Clarinval, vice-premier ministre de Belgique et ministre de l’agriculture.
L’accord, qui sera bientôt approuvé par le Parlement et le Conseil, établit que les pays d’origine doivent être indiqués sur l’étiquette accompagnant le nom du produit par ordre décroissant, en fonction du poids.
De plus, le pourcentage provenant de tous les pays doit être indiqué. Les États membres peuvent choisir d’afficher les quatre parts les plus significatives, mais seulement si celles-ci représentent plus de 50 % du poids du mélange.
La Commission vérifie la faisabilité d’un système permettant aux consommateurs de retracer le miel jusqu’aux producteurs. Une plateforme d’experts aidera l’exécutif européen à développer de nouvelles méthodes pour lutter contre la fraude au miel.
Comme le rappelle le Proposition de la Commission présenté en avril 2023, le renouvellement des directives dites « petit-déjeuner » a remanié les normes de commercialisation établies dans sept directives datées de 1999 à 2001 pour aider les consommateurs à faire des choix plus éclairés et plus sains.
Outre l’étiquetage du miel, les changements incluent de nouvelles règles pour les confitures, les marmelades et les jus de fruits et ouvrent la voie à la fabrication de lait déshydraté sans lactose.
Sucre dans les jus de fruits et confitures
Pour sensibiliser les consommateurs à la teneur en sucre des jus de fruits, l’UE autorisera trois nouvelles catégories de produits : « Jus de fruits à teneur réduite en sucre » si au moins 30 % des sucres naturels ont été supprimés. Aucun édulcorant n’est utilisé pour compenser les « jus de fruits concentrés allégés en sucre » et les « jus de fruits concentrés allégés en sucre ».
De plus, l’étiquette « contient uniquement des sucres naturels » sera autorisée.
L’UE augmentera la teneur minimale en fruits requise pour commercialiser des confitures et des marmelades. La règle générale sera qu’il faut utiliser au moins 450 grammes de fruits pour produire 1 kilo de confitures et marmelades (100 grammes par kilo de plus qu’aujourd’hui).
Les deux colégislateurs ont convenu d’autoriser l’utilisation de traitements produisant des produits laitiers déshydratés sans lactose.
Le Parlement a demandé l’étiquetage obligatoire du pays d’origine des fruits utilisés pour fabriquer des jus de fruits, des confitures, des gelées, des marmelades et de la purée de marrons sucrées, mais aucun accord n’a été trouvé.
Selon les États membres, une disposition en tant que telle nécessiterait une évaluation de l’impact sur les producteurs et les consommateurs. La Commission préparera un rapport sur le sujet dans les 36 mois suivant l’entrée en vigueur de la directive.