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SKeir Starmer a promis que son plan de prospérité verte serait un engagement manifeste avant les prochaines élections. La proposition du Labour devait être la pièce maîtresse de son offre économique pour générer de la croissance, créer des emplois sûrs et bien rémunérés et réduire les émissions de gaz à effet de serre. C’était frappant, excitant et populaire. À la mi-janvier, le chef du parti a déclaré à Laura Kuenssberg de la BBC que dépenser 28 milliards de livres sterling d’ici la fin de la prochaine législature garantirait la sécurité énergétique du Royaume-Uni et réduirait les factures des ménages.
Si une semaine est une longue période en politique, alors une quinzaine de jours pourrait être considérée comme une époque. Le plan de Sir Keir semble être parti en fumée. Si tel est le cas, c’est une mauvaise nouvelle pour l’environnement et l’économie. Des dépenses publiques et privées insuffisantes freinent la croissance alors qu’il existe un besoin criant d’investissements pour décarboner le Royaume-Uni. D’autres pays envisagent déjà ces opportunités. Les nouvelles industries vertes pourraient représenter 10 000 milliards de dollars pour l’économie mondiale d’ici 2050. La Grande-Bretagne risque d’être laissée pour compte.
Au début de l’année, sur Sky News, Sir Keir a déclaré que « si le [Tories] je veux ce combat pour emprunter pour investir, je suis absolument partant pour ça ». Il faut reconnaître que le leader travailliste s’est présenté devant le public pour affronter les videurs livrés par les conservateurs. Mais il fait figure de solitaire sur le terrain. Le fossé entre le leader travailliste et son équipe du Trésor a été mis à nu vendredi par Darren Jones, que Sir Keir a nommé pour contrôler les dépenses publiques du parti. M. Jones n’a visiblement pas mentionné le chiffre de 28 milliards de livres sterling. Il a déclaré que la politique verte du parti ne stimulerait pas la croissance économique, mais en dépendrait.
Il ne s’agissait pas seulement d’un changement de politique, mais d’un changement de mentalité. Selon cet argument, les mesures vertes seraient financées non pas par des emprunts, mais par un secteur des services financiers en expansion. Cela correspond à l’adhésion de la chancelière fantôme Rachel Reeve à la ville. Cette semaine, elle a exclu les impôts sur la fortune et les bénéfices exceptionnels et a déclaré qu’il n’y aurait pas de plafond travailliste sur les bonus des banquiers. En défendant un régime réglementaire léger pour le Square Mile et en refusant d’augmenter les prestations, Mme Reeves risque d’alimenter une bulle bancaire alors que les taux de pauvreté augmentent.
Les travaillistes ne permettront pas à la Grande-Bretagne de croître en s’en tenant aux politiques ratées des conservateurs. Au contraire, abandonner l’engagement de 28 milliards de livres sterling irriterait la base du parti et donnerait raison aux attaques des conservateurs. Cela effacerait également une ligne de démarcation essentielle. Les conservateurs continueraient d’attaquer les travaillistes, se demandant d’où viendrait l’argent nécessaire pour payer leur engagement de 6 milliards de livres sterling à isoler 19 millions de logements. Le gouvernement veut opposer les réductions d’impôts prévues dans son prochain budget à des affirmations spécieuses selon lesquelles les dépenses du Parti travailliste se traduiront par une hausse des impôts. Les ministres ne s’abstiendront pas parce que Sir Keir a reconnu la politique qui faisait la une des journaux.
Les règles budgétaires de l’opposition sont des restrictions auto-imposées destinées à suggérer que les travaillistes sont responsables. Mais quoi de plus irresponsable que d’abandonner un projet industriel vert en pleine urgence climatique ? Les travaillistes auront l’air pusillanime s’ils acceptent simplement l’argument des conservateurs selon lequel leurs dépenses sont inabordables. Publique investissement peut stimuler l’économie plus qu’elle n’augmente la dette publique. Les travaillistes ne finaliseront pas leur programme avant vendredi prochain. Sir Keir a un plan audacieux qui exige que le radical en lui triomphe du politicien calculateur. Cela demande du courage. Mais les électeurs veulent savoir que le Parti travailliste changera le pays pour le mieux plutôt que de se contenter de s’embrouiller.