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2024 sera une année chargée pour la politique verte française, selon les grandes lignes de l’agenda présenté par le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu, mercredi 31 janvier.
Lisez l’histoire originale en français ici.
Béchu, dont le portefeuille a été élargi à des questions telles que la sûreté nucléaire et l’efficacité énergétique suite au remaniement gouvernemental de janvier, se prépare à une année chargée.
L’homme de 49 ans est désormais également responsable de « 40 % du portefeuille énergétique », selon des sources industrielles.
Sur tous ces dossiers, comme sur d’autres, la ligne de conduite pour 2024 est la même que celle fixée par le Premier ministre Gabriel Attal : « simplifier, simplifier, simplifier ».
Sur le plan international, Béchu représentera la France au sommet biodiversité COP16 en Colombie et au sommet climat COP29 en Azerbaïdjan.
Il participera également aux négociations sur un traité international contre la pollution plastique tout en travaillant en France à réduire la consommation de plastique dans les 50 industries les plus dépendantes du plastique.
A Paris et dans le reste de la France, le ministre veut faire de 2024 « l’année de l’adaptation » au changement climatique.
« Dans quelques semaines, nous publierons en consultation publique le Plan National d’Adaptation au Changement Climatique (PNACC 3), qu’il faudra suivre pour préparer, le cas échéant, une France +4°C en 2100, comme l’actuel la trajectoire du réchauffement climatique le suggère », a-t-il déclaré.
Dans ce cadre, « nous allons revoir les mécanismes d’assurance publics et privés pour mieux indemniser nos concitoyens et assurer l’équilibre global du système ».
A l’heure de la tourmente des agriculteurs, Béchu a clairement indiqué jeudi 1er février, lors des annonces du premier ministre sur l’agriculture, que le secteur serait inclus dans son plan d’adaptation à travers la question de l’eau.
Sols et utilisation des terres
« Il n’y a pas d’agriculture sans eau, mais il n’y a pas d’agriculture sans terre », a également déclaré Béchu, introduisant la question des terres agricoles dans le cadre de la politique de réduction de l’artificialisation des sols.
La loi « Net Zero Artificialisation », adoptée en juillet 2023 par la France, vise à freiner l’étalement urbain et à réduire sa pression sur la biodiversité, mais Béchu a souligné que la question sensible des terres agricoles fera l’objet d’une attention particulière.
« Il faudra sans doute aller plus loin pour voir comment mieux concilier documents agricoles et documents d’urbanisme », a-t-il déclaré, ajoutant qu’il ouvrirait un « atelier » sur le sujet.
Béchu a également déclaré que le gouvernement prendrait un décret pour accélérer les poursuites judiciaires « abusives » contre les installations agricoles.
Industrie verte, logement et mobilité
Avec le ministre de l’Economie Bruno Le Maire, Béchu annoncera également « dans quelques jours » les premiers grands projets d’intérêt national, dont les « gigafactories », qui bénéficieront de procédures allégées de sélection des sites, avant qu’une liste complète ne soit annoncée. en mars.
Le Premier ministre Gabriel Attal a également déclaré qu’une deuxième loi sur les « industries vertes » serait présentée avant la fin de l’année.
Concernant le secteur de l’habitat, responsable de 15 à 20 % des émissions de gaz à effet de serre de la France, Béchu a annoncé son intention de « rendre plus flexibles les rénovations énergétiques dans ce secteur » afin d’accélérer le processus.
Pour ce faire, il annoncera mi-février une simplification du Diagnostic de performance énergétique (DPE) et l’accès aux aides à la rénovation via le dispositif MaPrimeRénov, qui soutient financièrement les ménages réalisant des rénovations respectueuses de l’environnement.
Si le DPE constitue l’indicateur clé pour mesurer la consommation énergétique d’un logement, sa fiabilité est récemment remise en question.
Pour rendre les rénovations domiciliaires plus abordables, Béchu a déclaré vouloir « réfléchir à des instruments fiscaux et financiers innovants » tels que des prêts verts et des modèles hypothécaires.
Le ministre présentera également des mesures pour lutter contre la précarité et promouvoir le logement social, tout comme la Fondation Abbé Pierre a présenté jeudi son rapport sur le logement inadéquat à l’horizon 2024.
En 2022, plus de 863 000 interventions ont été réalisées pour factures d’électricité et de gaz impayées, soit 40 % de plus que la moyenne des sept années précédentes, selon le rapport français.
En matière de mobilité, Béchu a fait le point sur une mesure introduite l’année dernière visant à accorder une subvention mensuelle de 100 euros aux loueurs de véhicules électriques, affirmant que la mesure a été appliquée à 25 000 locations depuis son lancement.
Sur le front ferroviaire, Béchu souhaite progresser sur les trains de nuit, le développement des services urbains et le réaménagement du Fret SNCF.
Des « services civiques écologiques » pour les jeunes
Dans ses annonces, Béchu a également dévoilé son projet de créer des « services civiques écologiques » pour 50 000 jeunes d’ici la fin du second mandat du président Emmanuel Macron, en 2027.
Destinés à sensibiliser les jeunes et la société dans son ensemble à l’environnement, ces « services civiques écologiques » comprendraient des mesures sociales ainsi que des mesures de simplification de la législation.
Cela est conforme à l’approche adoptée par le gouvernement ces derniers mois, consistant à s’éloigner de la rhétorique « technocratique » afin de tenir à distance le parti d’extrême droite, le Rassemblement national.
Andreas Ruedinger, chercheur en politique de transition écologique à l’institut IDDRI, a déclaré à Euractiv que cela était particulièrement évident lorsque Macron a exprimé sa volonté de « reprendre le contrôle des prix de l’électricité » en septembre 2023.
[Edited by Frédéric Simon/Zoran Radosavljevic]