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© Reuter. PHOTO DE DOSSIER : Des drapeaux flottent au-dessus du siège de la Réserve fédérale par une journée venteuse à Washington, aux États-Unis, le 26 mai 2017. REUTERS/Kevin Lamarque/File Photo
LONDRES (Reuters) – Alors que les marchés chinois en difficulté prennent le temps de célébrer le Nouvel An lunaire, les chiffres de l’inflation américaine, les données clés du Royaume-Uni, la réunion de la banque centrale russe et les élections dans la troisième plus grande démocratie du monde se disputent l’attention.
Voici votre introduction de la semaine sur les marchés mondiaux par Rae Wee à Singapour, Ira Iosebashvili à New York et Amanda Cooper, Naomi Rovnick et Alexander Marrow à Londres.
1/ PAS ENCORE
Pour les traders qui tentent de parier sur le calendrier d’une première baisse des taux américains, la vie n’a pas été facilitée par une économie surperformante qui pourrait alimenter un rebond inflationniste très redouté.
Les excellents chiffres de l’emploi de janvier n’étaient qu’un signe parmi d’autres que l’économie américaine dépasse les attentes. Sa force inattendue a alimenté la prudence de la Réserve fédérale, qui a mis un terme aux attentes d’une baisse des taux en mars, augmentant ainsi les rendements du Trésor et le dollar.
L’attention se porte donc sur les données d’inflation de janvier de mardi. Tout signe indiquant que les pressions sur les prix s’accentuent à nouveau pourrait pousser les paris sur une baisse des taux plus loin dans le futur.
Les économistes interrogés par Reuters s’attendent à une hausse mensuelle de 0,2% des prix à la consommation, après une hausse de 0,3% en décembre.
2/ LE MEILLEUR DOLLAR
Une économie américaine exceptionnelle signifie un dollar exceptionnel.
À la fin de 2023, les observateurs du marché étaient certains que la monnaie américaine allait dans une direction cette année, vers le sud, les traders s’attendant à jusqu’à six baisses de taux de la Fed en 2024.
Aujourd’hui, grâce à une croissance spectaculaire de l’emploi, à un secteur des services florissant, à un ralentissement de l’inflation, à un point bas des conditions de prêt et à un marché boursier en plein essor, seuls quatre d’entre eux sont pleinement pris en compte.
Le dollar est à son plus haut niveau depuis trois mois, laissant dans la poussière les monnaies concurrentes, dont les banques centrales jonglent entre le ralentissement de l’inflation et le ralentissement de la croissance.
Jusqu’à présent cette année, aucune devise du G10 n’est en territoire positif par rapport au dollar. Les investisseurs ne détiennent toujours pas non plus de position nette haussière sur le dollar, ce qui suggère que, si l’écart entre l’économie américaine et le reste du monde continue de se creuser, le billet vert pourrait bénéficier d’un nouveau vent favorable.
3/ PAS SI HAITEMENT
La Banque d’Angleterre s’est abstenue de rappeler les taux élevés. Les données sur l’emploi au Royaume-Uni pourraient le voir se situer encore plus loin derrière les mesures plus conciliantes de la Fed américaine et de la Banque centrale européenne.
Les récentes révisions des données sur l’emploi de novembre ont montré que le taux de chômage au Royaume-Uni était inférieur à ce que l’on pensait auparavant. Selon les chercheurs de Pantheon Macronomics, cela signifie que les chiffres du chômage au Royaume-Uni publiés le 13 février pourraient être inférieurs à l’estimation de 4,3 % de la BoE.
Les chiffres de l’inflation britannique du 14 février pourraient compliquer encore davantage les perspectives de politique monétaire. La BoE estime que l’inflation reviendra à son objectif de 2 % cette année, mais a prévenu qu’elle pourrait à nouveau augmenter au troisième trimestre.
Les marchés monétaires ont repoussé la date de la première baisse des taux de la BoE à juin plutôt qu’à mai. Pantheon prévoit que les taux britanniques atteindront 4,5 % d’ici décembre contre 5,25 % actuellement, mais prévient que « les risques que la première réduction intervienne plus tard augmentent ».
4/ L’HÉRITAGE DE JOKOWI Les Indonésiens se rendent aux urnes mercredi pour élire le prochain dirigeant de la troisième démocratie mondiale alors que Joko Widodo s’apprête à quitter ses fonctions de président après une décennie au pouvoir. Trois candidats sont en course pour succéder à Jokowi, comme on appelle le président populaire, et les sondages suggèrent que le ministre de la Défense Prabowo Subianto est le candidat à battre.
Jokowi, qui n’est pas autorisé à se faire réélire après deux mandats, laisse derrière lui un héritage de politiques qui ont aidé l’économie du G20 à prospérer : des projets d’infrastructures massifs aux programmes de protection sociale.
Pourtant, tout ne se passe pas sans heurts. Les changements de règles autorisant le fils de Jokowi à se présenter avec Prabowo ont semé le mécontentement au sein du cabinet et des spéculations selon lesquelles le très respecté ministre des Finances pourrait démissionner.
Les marchés indonésiens, qui ont fait preuve de résilience face aux hausses de taux mondiales, sont secoués. La roupie a chuté de près de 2 % depuis le début de l’année.
5/ FAIRE UNE PAUSE
Il est peut-être temps de faire une pause pour la banque centrale russe lors de sa réunion du 16 février. Les décideurs ont augmenté les taux de 850 points de base à 16 % depuis juillet pour lutter contre l’inflation attisée par la pénurie de main d’œuvre, la faiblesse du rouble et les dépenses budgétaires élevées.
Alors que le président Vladimir Poutine cherche à être réélu en mars, un peu plus de deux ans après que l’invasion de l’Ukraine a déclenché des sanctions et séparé la Russie du tissu financier mondial, la banque centrale est confrontée à la lourde tâche de supprimer l’inflation sans alourdir les coûts d’emprunt pour les consommateurs et les entreprises. .
Il est également en désaccord avec le Kremlin sur l’avantage d’étendre les contrôles de capitaux qui soutiennent le rouble depuis octobre et s’oppose à toute pression en faveur d’une extension, mais sera probablement rejetée. Entreprise Internet russe Yandex (NASDAQ:) vient d’annoncer un accord en numéraire et en actions de 5,2 milliards de dollars pour céder les activités russes de Yandex à des acheteurs nationaux.
(Graphiques de Vineet Sachdev, Kripa Jayaram, Prinz Magtulis, Riddhima Talwani et Sumanta Sen ; compilé par Dhara Ranasinghe ; édité par Christian Schmollinger)