Carnet de campagne : Un corbeau affamé apparaît pour observer le code de la croix verte

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Squelque chose est mort sur la route. Les voitures bombardent – trop vite, trop vite – en bas de la colline, et parfois même l’animal urbain le plus rusé s’échappe trop tard. On ne sait pas exactement ce que c’est, mais il y a des plumes grises, donc je vais avec le pigeon. Les plumes flottent inutilement dans le sillage des voitures qui passent, puis s’affaissent. La route est brièvement vide.

Le corbeau attendait un trou. Il y a de la viande facile à proposer, et elle ne sera pas rebutée par des tonnes de métal tonitruant. Cela ne prend que quelques secondes. Il marche sur la route avec un air fanfaron enjoué et roulant. Arrogant. Une touche de garçon large.

Oiseaux intelligents, corbeaux. Célèbres solutionneurs de problèmes. Donnez-leur un bac plein et ils en tireront le maximum de valeur. Ils peuvent également faire tomber des mollusques d’une hauteur pour les écraser. Vous ne parieriez pas contre eux perpétrant une escroquerie de phishing de base.

Une corneille noire fouillant dans une rue d'Allemagne.
Des corbeaux attendent au bord de la route des restes. Photographie : Arterra Picture Library/Alamy

Oiseaux de fond dans cette partie du sud de Londres, ils rivalisent avec les goélands pour le titre de charognard urbain de l’année. Ils traînent dans le cimetière en petits groupes, aussi noirs et brillants qu’un album de Spinal Tap, presque comme s’ils connaissaient le folklore. Présages de mal, annonciateurs de mort, mauvaises nouvelles tout autour. Oiseaux gothiques.

Souvent, quand je regarde par la fenêtre, il y en a un qui rame vaillamment dans le ciel. Volants, ils donnent néanmoins l’impression de voler constamment dans un vent de face gênant.

Par une journée grise et venteuse comme aujourd’hui, ils montrent leurs prouesses, se laissant emporter par le vent, les ailes repliées sur elles-mêmes, comme un mouchoir. Le vent tombe et ils se traînent dans les airs, surmontant la turbulence avec des battements d’ailes trompeusement paresseux.

Une autre accalmie. Dehors il se pavane, picore le pigeon avec son gros bec recourbé. Un œil sur le trafic qui approche, il arrache la viande du cadavre. En observant le code de la croix verte, il regarde dans les deux sens entre les coups de bec.

Une voiture descend la pente – trop vite, trop vite – et il est temps de partir. Un coup de bec de plus, et en un rien de temps, il se lance en biais, les ailes battant profondément pour l’attirer dans les airs et s’éloigner.



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