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Selon les analystes, la stratégie du président russe Vladimir Poutine consiste depuis longtemps à obtenir une victoire en Ukraine en surmontant la détermination occidentale.
L’année dernière, il y a eu des moments où cela ressemblait à une erreur majeure.
Mais quelques semaines après 2024, les choses semblent très différentes.
De l’Ukraine à l’Europe en passant par les États-Unis, les événements semblent tourner en faveur de Poutine.
En Ukraine, ce sont les forces de Kiev qui sont désormais en retrait, luttant pour se défendre contre l’intensification des attaques russes alors que les réserves de munitions diminuent. Une nouvelle aide américaine est bloquée par les Républicains de la Chambre.
Et ailleurs, la symbiose que Poutine a formée avec l’extrême droite républicaine s’avère fructueuse.
La semaine dernière, Tucker Carlson a interviewé Poutine, n’offrant qu’une réaction minime alors que le dirigeant russe donnait une conférence de deux heures sur les théories historiques douteuses qui sous-tendent son invasion de l’Ukraine.
Cela a donné à Poutine l’occasion de s’adresser directement aux électeurs et aux dirigeants du Parti républicain qui constituent le noyau dur de l’opposition à l’aide américaine à l’Ukraine, et de renforcer leur scepticisme.
La fureur suscitée par l’interview, alors que les responsables et experts occidentaux attaquaient Poutine et Carlson dans une égale mesure, n’a servi qu’à projeter le point de vue de Poutine auprès d’un public toujours plus large.
Par la suite, le Kremlin a cité les réactions indignées des pays de l’OTAN comme la preuve que l’entretien a été un succès.
Vendredi, il y a eu d’autres bonnes nouvelles pour Poutine lorsqu’une enquête du procureur spécial a mis en doute la compétence mentale du président Joe Biden.
Biden a été un fidèle allié de l’Ukraine dans sa résistance à l’agression russe, et les analystes affirment que sa défaite serait probablement célébrée par Poutine.
Le rival de Biden en 2024, Donald Trump, pourrait bien avoir fait la semaine de Poutine avec ses commentaires lors d’un rassemblement en Caroline du Sud samedi.
Trump, horrifiant la Maison Blanche et de nombreuses personnes en Europe, a déclaré qu’il permettrait à la Russie d’envahir n’importe quel pays de l’OTAN si elle ne payait pas sa part.
Ses commentaires ont érodé le fondement de la force fondamentale de l’OTAN : la perspective qu’envahir un membre entraînerait la colère de tous, en particulier des États-Unis.
Le mépris de Trump pour l’OTAN n’est pas nouveau. Mais alors que la guerre en Ukraine fait rage aux portes de l’OTAN, ses derniers commentaires sont particulièrement alarmants.
Poutine reste néanmoins confronté à d’énormes défis.
Selon les sondages, la plupart des Américains et des Européens continuent de soutenir le financement de la bataille pour l’indépendance de l’Ukraine.
Les législateurs américains tentent toujours d’approuver de nouveaux financements : dimanche, une nouvelle version du projet de loi sur l’aide à l’Ukraine a été adoptée au Sénat et sera votée à la Chambre.
L’Ukraine continue de résister aux attaques de la Russie, l’armée russe continuant de connaître des problèmes de logistique et des commandants incompétents qui ont entravé son invasion.
Biden pourrait bien vaincre Trump une deuxième fois en novembre, atténuant ainsi la menace interne qui pèse sur l’unité de l’OTAN.
Et la Russie elle-même a beaucoup souffert : des millions de personnes ont fui le pays et l’économie est gravement touchée.
Mais les événements de la semaine dernière alimenteront probablement la conviction de Poutine qu’à long terme, les événements suivront son cours.