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La décision de Sall de repousser l’élection présidentielle du 25 février a plongé le Sénégal dans l’une de ses pires crises depuis son indépendance de la France en 1960.
Le président nigérian Bola Tinubu rencontre son homologue sénégalais Macky Sall à Dakar, la capitale, alors qu’une crise constitutionnelle perdure suite au report des élections initialement prévues ce mois-ci.
Tinubu, qui est également président de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), est à Dakar pour un voyage d’une journée quelques jours après que les ministres des Affaires étrangères du bloc ont tenu des pourparlers d’urgence à Abuja, la capitale du Nigeria.
La décision de Sall de repousser l’élection présidentielle du 25 février a plongé le Sénégal dans l’une de ses pires crises depuis son indépendance de la France en 1960.
Les manifestations opposant les jeunes aux forces de sécurité sont devenues de plus en plus violentes dans un pays longtemps considéré comme un havre de stabilité et de démocratie en Afrique de l’Ouest, une région récemment secouée par des coups d’État et des troubles.
La CEDEAO a exhorté le Sénégal – l’un de ses États membres les plus stables – à revenir à son calendrier électoral, mais les critiques ont déjà remis en question l’influence du groupe sur des États membres de plus en plus provocateurs. Les ministres des Affaires étrangères se sont réunis jeudi à Abuja, sans les représentants du trio militaire – Niger, Burkina Faso et Mali – qui a annoncé son retrait du bloc en janvier. La Guinée, également suspendue du bloc pour un coup d’État, n’était pas non plus présente.
Les troubles ont également mis en doute le rôle plus large du bloc, vieux de près de 50 ans, en particulier après que son avertissement d’une intervention militaire au Niger l’année dernière ait échoué sans aucun signe que le président déchu du pays soit sur le point d’être rétabli.
Sall a déclaré qu’il avait reporté les élections en raison d’un différend entre le Parlement et le Conseil constitutionnel concernant des candidats potentiels interdits de se présenter.
Il a déclaré vouloir entamer un processus « d’apaisement et de réconciliation » et a réitéré son engagement à ne pas briguer un troisième mandat au milieu des expressions d’inquiétude internationale.
Les dirigeants de l’opposition ont dénoncé cette décision comme un « coup d’État constitutionnel » et condamné la répression contre les manifestants.
Le Parlement sénégalais a soutenu cette décision lundi et a voté pour le maintien de Sall au pouvoir jusqu’à ce que son successeur prenne le relais, ce qui est peu probable avant début 2025. Son deuxième mandat devait se terminer le 2 avril.
Les militants du groupe Aar Sunu Election (Protégez nos élections) ont de nouveau appelé à des manifestations mardi.