Customize this title in frenchCâbles sous-marins: la Commission suggère d’éliminer progressivement les fournisseurs à haut risque

Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words

La recommandation de la Commission européenne sur les câbles sous-marins, consultée par Euractiv, suggère d’éliminer progressivement les fournisseurs risqués de câbles sous-marins de télécommunications, mais ne propose aucune nouvelle forme d’aide financière.

Suite au sabotage d’un câble sous-marin de télécommunications dans la mer Baltique par un navire chinois en octobre, le Conseil de l’UE a demandé à la Commission de formuler une recommandation visant à renforcer la sécurité et la résilience des infrastructures de câbles sous-marins.

Euractiv pourrait consulter une version provisoire du document non contraignant avant la publication officielle de la recommandation le 21 février.

« Les États membres sont encouragés […] pour réduire les risques, les vulnérabilités et les dépendances, en particulier à l’égard des fournisseurs à haut risque », lit-on dans le projet de document.

Fournisseurs à haut risque

La Commission suggère de créer un « groupe d’experts en infrastructures de câbles sous-marins » qui serait chargé de « proposer une boîte à outils pour la sécurité des câbles ».

La boîte à outils semble être conçue comme un instrument similaire à la boîte à outils de l’UE sur la cybersécurité 5G – un instrument non contraignant « définissant des mesures d’atténuation » pour les États membres qui visent à réduire les risques et les vulnérabilités « en particulier chez les fournisseurs à haut risque ».

Dans le cadre de la boîte à outils 5G, les pays de l’UE sont encouragés à éliminer progressivement les fournisseurs chinois d’infrastructures de télécommunications – ZTE et Huawei – ce qui pourrait signifier que la filiale de Huawei, HMN Tech, pourrait être également restreinte, voire interdite, de déployer des câbles sous-marins.

Financement

Pourtant, la Commission ne propose pas de ressources supplémentaires pour aider à éliminer progressivement les fournisseurs à haut risque, mais cite les programmes de financement européens et nationaux comme solutions.

La Commission prévoit toutefois des investissements supplémentaires.

Elle souhaite charger le groupe d’experts, en collaboration avec la Commission, d’établir une liste prioritaire de « projets de câbles d’intérêt européen » basée sur les critères suivants : résilience accrue des infrastructures, sécurité de la chaîne d’approvisionnement, importance géostratégique et nécessité publique.

Étant donné que l’UE n’a aucune compétence en matière de sécurité, les boîtes à outils et les recommandations ne sont pas contraignantes, ce qui explique peut-être pourquoi aucun instrument de financement supplémentaire n’est suggéré.

Mesures nationales

La Commission encourage les États membres à cartographier leurs infrastructures nationales, à évaluer les risques et les vulnérabilités de la chaîne d’approvisionnement, à effectuer régulièrement des tests de résistance et à nommer une autorité qui serait chargée de faciliter les processus d’octroi de permis.

Le groupe d’experts devrait ensuite examiner les évaluations des risques des pays de l’UE et identifier les informations manquantes.

La Commission souligne ensuite les préoccupations en matière de cybersécurité.

Les câbles sous-marins comprennent les câbles, ainsi que « toute infrastructure liée à leur construction, exploitation, maintenance et réparation, telles que les stations d’atterrissage et les parties terrestres du câble sous-marin qui y sont reliées ».

Les stations d’atterrissage sont l’élément le plus vulnérable face aux cyberattaques car elles surveillent les échanges d’informations transitant par les câbles sous-marins.

Face à ce problème, la Commission recommande aux États membres de cartographier les risques potentiels et les ressources d’atténuation de leur câble de communication sous-marin.

Elle note que cela constituerait un complément pertinent à la mise en œuvre de la directive sur la cybersécurité (NIS 2), qui prévoit déjà que les incidents liés aux câbles sous-marins soient signalés aux autorités compétentes.

Géographie

Contrairement à la Hongrie et à d’autres pays enclavés, principalement d’Europe centrale, « trois États membres insulaires, Chypre, l’Irlande et Malte, dépendent presque entièrement » des câbles sous-marins pour les communications intra-Union, écrit la Commission.

Il mentionne également « les États membres ayant un ou plusieurs […] îles ou régions ultrapériphériques », mais aucune disposition spécifique n’est prévue pour ces territoires.

Prochaines étapes

Suggérant une prochaine étape, la Commission a déclaré que « cette recommandation vise à servir de précurseur à un éventuel système de gouvernance commune de l’Union ».

[Edited by Zoran Radosavljevic]

En savoir plus avec Euractiv



Source link -57