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Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a signé un accord de sécurité avec la France vendredi 16 février, quelques heures après avoir conclu un accord similaire avec l’Allemagne, alors que Paris durcissait le ton sur la menace russe envers l’Occident.
Avant d’atterrir à Paris, Zelensky a signé un accord bilatéral similaire avec le chancelier allemand Olaf Scholz, visant à garantir un soutien militaire et économique durable à ce pays déchiré par la guerre.
Ces accords pays par pays font suite à l’engagement pris en juillet dernier par les dirigeants du G7 de s’engager à fournir une aide à long terme alors que l’Ukraine n’est pas encore un membre à part entière de l’OTAN.
Les deux accords font partie de la volonté de Zelensky de renforcer le soutien à ses forces, qui luttent pour repousser les attaques russes sur la ville d’Avdiivka, en première ligne.
« La France confirme que la future adhésion de l’Ukraine à l’OTAN apporterait une contribution efficace à la paix et à la stabilité en Europe », peut-on lire dans l’accord français.
« Nouvelle étape »
Les accords de sécurité interviennent également alors que les hauts gradés militaires de l’UE ont averti que la Russie pourrait constituer un risque sérieux pour les membres de l’OTAN et l’UE dans un avenir proche.
« Au cours des derniers mois, [Russia] a accumulé et renforcé son agressivité – non seulement contre l’Ukraine, mais contre nous tous », a déclaré Macron vendredi.
Il a mis en garde contre une « nouvelle phase » dans la menace russe de « déstabilisation du monde », n’hésitant pas à menacer […] nos intérêts ».
Il y a « une phase agressive envers les pays de l’UE avec des actions de désinformation, mais aussi des cyberattaques dont la nature a dépassé certains seuils », a ajouté le président français, appelant les acteurs européens et internationaux à une « réponse collective ».
L’emprise du Kremlin sur l’opposition est également plus forte que jamais : Macron et Zelensky se sont rencontrés quelques heures seulement après que les médias russes ont confirmé que le critique le plus féroce de Poutine, Alexeï Navalny, était décédé après s’être effondré lors d’une promenade dans une colonie pénitentiaire.
« Il est clair que Poutine est un meurtrier, c’est juste un fait, il n’y a pas de secret là-dedans », a déclaré Zelensky.
Coup de pouce à Washington
L’accord de sécurité entre l’Ukraine et la France, qui doit durer au moins 10 ans, comprend un engagement à augmenter l’aide financière militaire de 3 milliards d’euros supplémentaires rien qu’en 2024.
Paris a consacré 1,7 milliard d’euros en 2022 et 2,1 milliards d’euros en 2023 à l’Ukraine pour ses efforts de guerre – ce qui est bien loin des engagements de 7,1 milliards d’euros de l’Allemagne pour 2024 et des 5 milliards d’euros de dépenses pour 2023.
Dans une formulation très similaire à celle de l’accord de l’Allemagne et de celle du Royaume-Uni, premier pays à signer un accord avec Zelensky à la mi-janvier, l’accord avec Paris consacre une « clause de 24 heures », selon laquelle les deux pays « se consulteraient dans les 24 heures pour déterminer les mesures nécessaires pour contrer ou dissuader [future] agression ».
L’accord comprend des dispositions sur un grand nombre de questions, notamment la coopération en matière de défense, la cybersécurité, la protection des infrastructures critiques et le contre-espionnage.
Il vise également à renforcer les liens entre les industries de défense des deux pays « à travers des investissements français, la localisation de la production en Ukraine ainsi que la production conjointe pour la fabrication d’armes et de munitions prioritaires ».
Des négociations sont en cours entre Kiev et d’autres capitales de l’UE pour convenir d’un nouveau soutien militaire – et des pourparlers sont également en cours avec Washington.
« Ces offres [with Germany and France] cela donnera un coup de pouce aux États-Unis » pour emboîter le pas, a affirmé Zelenskyy – alors que Joe Biden peine à obtenir un programme d’aide d’une valeur de 95 milliards de dollars (88 milliards d’euros) pour l’Ukraine, Israël et Taiwan par l’intermédiaire du Congrès.
« Il est important que la Russie soit au courant de ces accords », a expliqué le président ukrainien, « afin qu’elle sache que nous ne sommes pas seuls ».
Macron a également confirmé qu’il se rendrait en Ukraine au plus tard à la mi-mars.
[Edited by Alexandra Brzozowski/Zoran Radosavljevic]